Jusqu’au 3 juin 2013, le musée de Cluny accueille l’exposition « Larmes d’albâtre, les pleurants du tombeau de Jean sans Peur« . Il s’agit concrètement de 39 figurines en albâtre formant un cortège lors du décès de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. (Merci à Anne P. – Copyright photo : © Musée des beaux-arts / François Jay /service presse)
Valeska
9 mars 2013 @ 08:46
Les tombeaux,des oeuvres d’Art à part,et entière,si j’ose dire…Reparlons ici des exemples merveilleux de la-très courtisée ces derniers temps!-basilique de St Denis…A voir aussi,à la chapelle de la Sorbonne,par le sculpteur Girardon,je crois:Le tombeau majestueux et émouvant du Cardinal de Richelieu…Commandé et terminé très tardivement après le décès du Cardinal par sa nièce bien-aimée la Duchesse d’Aiguillon.
A savoir aussi que la statue de lui à demi allongée,en bronze,incroyablement réaliste,qui longtemps demeura à la Sorbonne,est depuis longtemps déjà exposée dans le parc du casino de Forges-les-Eaux,en Seine-Maritime,où il venait se »ressourcer » souvent…Une source thérapeutique a d’ailleurs conservé son nom: »La Cardinale »,et »la Royale »pour celle que buvait Anne d’Autriche…On prétend que c’est cette cure d’eau qui l’a »guérie »de sa stérilité :o…A voir pour la curiosité,et l’été pour y goûter…Ce sont des eaux ferrugineuses très lourdes et très chargées en minéraux qui ne conviennent pas à tout le monde…Si j’ai pû tremper mes lèvres dans « la Cardinale »,on me refusa toujours de me désaltérer à »la Royale » sans ordonnance médicale…Sérieux non? ;)
Bonne journée à tous!
Francine du Canada
9 mars 2013 @ 15:05
Bon, je devais retourner pour la Conciergerie et maintenant pour la Basilique de St-Denis et le Musée de Cluny mais… ce ne sera pas peine perdue, il y a tellement à voir à Paris!
Ah les mécréants… qui ont refusé de vous désaltérer « à la royale »… s’ils lisent votre post… ils doivent s’en mordre les pouces ha! ha! ha!
Valeska
10 mars 2013 @ 09:24
Ah non,je n’aurais pas pris ce risque,moi qui ne veut pas avoir d’enfant,imaginez que ce soit vraiment cette eau qui ait permis à Anne d’Autriche d’être féconde et d’enfanter…même pour un Louis XIV,j’eûs été bien embarrassée! :)…D’autant plus que j’avais 14ans quand je vivais à Forges,et qu’on aurait ici eû affaire à…la deuxième Immaculée Conception de l’Histoire du Monde… :) :)
Bien de bonne humeur à vous,Francine!
ladyulster
9 mars 2013 @ 11:50
Superbes dentelles d’albâtre (on dirait du marbre) mais thème pas très fun, temps de carême oblige ! Nous sommes poussière et nous retournerons à la poussière.
Francine du Canada
9 mars 2013 @ 14:57
Oui mais… pas trop vite quand même ha! ha! ha!
Francky
9 mars 2013 @ 12:53
Ces pleurants sont de véritables chefs d’œuvre de l’art médiéval et méritent bien les honneurs de la capitale.
Caroline
9 mars 2013 @ 21:06
Francky,votre commentaire juste nous donne envie de visiter cette exposition au musée de Cluny ou le Musée National du Moyen-Age[y compris les Thermes et l’Hotel de Cluny]à Paris!
HRC
9 mars 2013 @ 12:54
Marie de Bourgogne peut pavoiser, la sculpture bourguignonne de cette époque est exceptionnelle.
Marie de Bourgogne
9 mars 2013 @ 13:12
@ HRC
Et comment. J’ai, par ailleurs, hâte que les pleurants reviennent à Dijon. Je ne me lasse pas d’aller admirer ces tombeaux.
Et, petite pub :-), TOUS les musées de Dijon sont gratuits.
HRC
9 mars 2013 @ 14:50
Klaus Sluter est considéré comme un grand, plus hors de France qu’en France…c’est par lui que j’ai découvert ! et ensuite la tombeau de Philippe Pot, dont je ne me souviens plus qui est l’auteur !
Marquise
10 mars 2013 @ 03:39
Klaus Sluter fut un immense sculpteur et cette œuvre majeure de l’art bourguignon est très largement étudiée en Faculté d’Archéologie et d’Histoire de L’Art! Pour le plaisir de découvrir de belles œuvres d’art funéraire, je recommande une visite de l’église Notre-Dame de Bruges (autre capitale avec Dijon du Duché de Bourgogne) où on trouve le mausolée renaissance de Charles le Téméraire, érigé par Philippe II d’Espagne, ainsi que les tombeaux de Marie de Bourgogne et de son époux Maximilien Ier d’Autriche. On y admire aussi une remarquable « Vierge à l’Enfant » sculptée par le grand Michel-Ange.
Marie de Bourgogne
10 mars 2013 @ 10:42
@ Marquise
Ah non alors… Certe les Ducs passaient plus de temps à Bruges qu’à Dijon mais il n’y a jamais eu qu’une seule capitale du Duché de Bourgogne et c’est Dijon.
BAV
HRC
10 mars 2013 @ 15:46
Mélusine,
erreur donc de ma part, et tant mieux.
c’est une conversation hors de France qui me l’avait fait découvrir, et…. cela fait très longtemps !!! l’anecdote ancienne m’a caché la réalité du jour ! je me mets au piquet et je me réjouis !
Marie de Bourgogne
10 mars 2013 @ 10:34
Il existe également à Dijon le Puit de Moïse (appelé auparavant le Puit des Prophètes) de Claus Sluter. Une merveille.
Lors des journées du patrimoine on peut entrer dans l’édicule et ainsi pouvoir l’admirer de près :-)
Bon Dimanche
petit page
9 mars 2013 @ 13:27
Sublime et émouvant …
j21
9 mars 2013 @ 15:36
Merci pour cette info. Étant bourguignonne voilà une sortie toute trouvée pour moi.
Sviny
9 mars 2013 @ 21:22
Pensez aussi au tombeau du duc de Berry à la cathédrale de Bourges..
naucratis
10 mars 2013 @ 15:47
Les pleurants du duc de Berry sont en effet magnifiques et contemporains de ceux de Jean sans Peur.
philippe gain d'enquin
10 mars 2013 @ 14:03
jusqu’à présent, personne ne s’est posé la question de savoir quel type de collyre ce hommes affligés utilisaient; voilà qui est dommage car ces « larmes d’albâtre » ont sans doute pu « interpeller au niveau de la recherche » une science regardant celà avec passion ! Vu ? J’aurai les contradicteurs et contradictrices, « à l’oeil » tout en restant « sans peur » et naturellement sans reproches, foi de (Petit Jean) PGE…
philippe gain d'enquin
10 mars 2013 @ 14:05
« ces » hommes…
Valeska
11 mars 2013 @ 09:36
Cher PGE,des pelûres d’oignons,peut-être??Cela marche bien,ça…larmes assurées,comme les méchantes soeurs au départ de la Belle pour le château de Bête(non,non,rien à voir avec l’actu DSK ;))
Sans rire,à une époque reculée en Europe,comme vous le savez,on louait les services de »pleureuses » qui suivaient les cortèges funèbres à grands bruits de désolation toute feinte,et,j’ai un peu honte de le dire(bien que je n’y sois pour rien),mais là où je vis,dans les villages reculés…Ben,aussi.Cela a toujours cours et en être témoin est quasi-hallucinant! :(
Bien amicalement à vous.