A noter dans les agendas ! Du 10 octobre 2020 au 10 janvier 2021, le château de Fontainebleau accueillera l’exposition « L’Art de la fête à la cour des Valois ».
En voici le descriptif : « Dans cette cour, on ne s’occupe qu’à donner du bon temps tout le jour avec des joutes, des fêtes, avec de très belles mascarades toujours différentes » relate Gian Battista Gambara, ambassadeur de Mantoue à la cour de France le 9 janvier 1541
Comme l’écrit l’ambassadeur Gambara à la duchesse de Mantoue, la cour de France au XVIe siècle est particulièrement « festive ». Tournois, banquets, spectacles nautiques, bals et mascarades accompagnent les multiples événements qui rythment la vie des souverains.
Entrées royales, mariages, baptêmes, entrevues diplomatiques avec Henri VIII ou Charles Quint impliquent l’intervention des plus grands artistes de la Renaissance, que l’on pense au lion mécanique de Léonard de Vinci, aux arcs de triomphes éphémères de Philibert Delorme ou aux costumes extravagants dessinés par Rosso et Primatice.
L’exposition qui ouvrira ses portes à l’automne 2020 au château de Fontainebleau se propose de présenter les différentes formes de festivités, des plus solennelles aux plus excentriques, organisées à la cour de France sous le règne des Valois-Angoulême, de François Ier à Henri III.
Elle montrera également les principaux éléments de ces fêtes, le cadre des châteaux qui se transforment pour les accueillir, le luxe des costumes, la créativité des spectacles mêlant poésie, musique et danse, et la véritable synergie des arts et des artistes mise en œuvre pour les concevoir.
La dimension européenne de la fête est au cœur de cette exposition. Elle s’exprimera notamment à travers la collaboration des plus grandes institutions européennes parmi lesquelles le Kunsthistorisches Museum de Vienne, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le National Museum de Stockholm ou encore le British Museum de Londres.
Le château pourra présenter trois dessins de costumes de mascarades, exécutés par Léonard de Vinci lors de son séjour en France, grâce à la générosité des Collections Royales britanniques qui ont consenti à ce prêt exceptionnel. (Source : Château de Fontainebleau)
Régine ⋅ Actualité 2020, Châteaux, Expositions, France 11 Comments
Bambou
15 avril 2020 @ 07:33
Beau tableau. Mais pourquoi tous ces visages identiques. Probablement bon peintre (qui est il d’ailleurs ?) Mais piètre visagiste.
DEB
15 avril 2020 @ 08:00
Il faut dire que la barbe en pointe accentue la ressemblance, Bambou.
kalistéa
17 avril 2020 @ 13:38
Les visages ne sont pas identiques , bien au contraire . ce tableau est réputé pour donner des portraits authentiques de l’entourage royal On peut reconnaitre chaque personnage , comme dans celui , bien plus tard du sacre de Joséphine par napoléon de David .
Nuage Pâle
15 avril 2020 @ 11:38
Ils étaient tous cousins ,je ressemble à mes cousins pas vous ?
Bambou
15 avril 2020 @ 13:44
Non, plutôt à mes cousines…🤗🤗🤗
Nuage Pâle
16 avril 2020 @ 12:01
👏👏 😷
Guizmo
15 avril 2020 @ 08:35
L’exposition est noté dans mon agenda. merci Régine
ciboulette
15 avril 2020 @ 13:50
Une belle exposition !
Henri III
15 avril 2020 @ 15:31
Le tableau représente le bal des noces du duc de Joyeuse marié ce jour-là à la demie-sœur de la Reine Louise de Vaudémont.
Ce serait donc le Duc et sa femme au premier plan.
On peut voir assis à gauche; Henri III (le roi) à sa gauche sa mère, la grande Catherine de Médicis; puis Louise de Lorraine-Vaudémont (la reine), au dessu, debout, le félon Duc de Guise qui sera assassiné en 1588 sur ordre du Roi.
Les bals la cours sous Henri III furent parmi les plus beaux de tout le XVIe siècle. Et dire qu’ils se passaient en pleine guerres civiles.
Le but de ces bals et unions était surtout politique. Il fallait tenter de réunir autour du roi tous les partis qui complotaient contre la famille de France.
Avant Louis XIV, Henri III avait eu la bonne idée de convier la noblesse autour de lui. Sauf qu’il n’avait pas l’argent pour gagner ces gens contrairement à Louis XIV.
Gérard
16 avril 2020 @ 17:19
Derrière debout à côté du duc de Guise, son frère Charles de Lorraine le duc de Mayenne, et peut-être le duc d’Aumale, Claude de Lorraine leur oncle.
Il existe deux versions de cette peinture dont l’auteur est inconnu. On a parlé de la première école de Fontainebleau ce qui paraît être un peu ancien, et également de Hieronymus (Jérôme) Francken Ier le Vieux (1540-1610) et en 1925 on l’a attribuée à Herman Van der Mast (Ca 1550-1610).
L’original paraît être la plus grande version de cette peinture celle qui est à Versailles (185 × 122 cm) et qui appartint à Louis XIV puis elle fut à François Roger de Gaignières en 1715 et fut vendue en été 1717 à la dispersion de la collection Gaignières.
Rappelons par ailleurs queGagnières avait fait don à Louis XIV en 1711 des plus belles pièces de sa collection s’en étant réservé l’usufruit.
On la retrouve à la vente de Pierre de Clairambault en 1740, elle appartient ensuite à Louis XV puis au début du XXe siècle au peintre et expert Georges Julien Sortais et en 1906 elle fut donnée au château de Versailles.
Il existe aussi une huile sur cuivre plus petite, de 41,5 × 65 cm, en 1581/1582 sous le titre au verso de « Bal des noces d’Anne duc de Joyeuse et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont » qui appartint aussi peut-être à la collection de Roger de Gaignières (1642-1715).
Cette œuvre est entrée au Louvre en 1817.
On remarque en rouge à droite également le fou du roi un peu dans le lointain.
Pour ce mariage du favori du roi avec la sœur de la reine il y eut 15 jours de magnificences.
kalistéa
18 avril 2020 @ 11:41
le roiHenri III en donnant à son favori Anne de Joyeuse, sa propre belle-soeur en mariage , le faisait entrer dans la famille royale et en faisait en quelque sorte son frère . malheureusement Joyeuse mourut en guerroyant en 1587 avant d’avoir une descendance directe. Son neveu hérita du titre , mais la « maison de joyeuse » ne s’illustra plus.Ces sœurs Vaudémont-Lorraine n’étaient décidément pas fertiles !Mais c’étaient des princesses absolument ravissantes et très vertueuses.Henri III fut très amoureux de sa femme et la choya tout au long de leur union .La plus aimée des reines de France par leur époux, ce fut elle.