Le musée des Beaux-Arts de la ville d’Aras présente jusqu’au 11 novembre 2019 l’exposition « Le traité de Versailles ». En voici le descriptif : « Porteur d’espoir pour les alliés qui entérinent la création de la Société des Nations, vécu comme un diktat par les Allemands assignés au rôle de vaincus, le Traité de Versailles (28 juin 1919) est un acte fondateur du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire.
Le partenariat « Le château de Versailles à Arras » offre une opportunité unique au territoire : celui d’accueillir, au sein du Musée des Beaux-Arts d’Arras, le seul évènement commémoratif officiel du Traité de Versailles. Celui-ci s’inscrit dans la séquence des commémorations de la Première Guerre mondiale, particulièrement importantes à Arras et dans les Hauts-de-France, depuis 2014.
Pour se faire, les partenaires se proposent de restituer une partie de la Galerie des glaces, lieu de la signature du Traité, dans le musée d’Arras. Avec une vingtaine d’œuvres et objets réunis et grâce à une scénographie suggestive, le public sera amené à replonger dans l’Histoire.
Afin de mieux comprendre pourquoi le château de Versailles fut choisi pour cet événement historique, comment ce château royal fut transformé en haut lieu diplomatique et quelles furent les conséquences du traité, documents, œuvres de comparaison et films documentaires seront également proposés.
De manière totalement inédite pour une exposition, les jeunes générations prendront en charge la transmission de l’histoire auprès de leurs contemporains en investissant la dernière salle de l’évocation. »
Zeugma
11 juillet 2019 @ 09:42
Autant le traité de Vienne fut grosso modo un succès (grosso modo car il y eut des guerres intra européennes au dix neuvième siècle) autant les historiens reconnaissent que le traité de Versailles fut catastrophique. Peut-on lui imputer la seconde guerre mondiale ? Ça peut se discuter.
Leonor
11 juillet 2019 @ 09:47
Le traité de Versailles. Ouais. D’une profonde stupidité, dicté par l’orgueil et la volonté chez les Alliés de se défausser de toute responsabilité dans la guerre, en désignant l’Allemagne comme unique coupable .
Un drame.
Le feu a couvé sous la cendre jusqu’en 1939. Et ce fut l’apocalypse.
Philippe Gain d'Enquin
12 juillet 2019 @ 08:31
Quoi qu’il en soit, cette exposition que j’ai découverte est bien conçue et intéressante, et la ville au sortir du musée pourrait faire à elle seule l’objet d’une carte postale…
Francois
11 juillet 2019 @ 14:15
Le traité de Versailles !!
Une ineptie de bêtises
Demander des dommages de guerre absolument impayables
à une Allemagne exsangue comme toute l’Europe
Un traité d. Épiciers qui croyaient avoir gagné la guerre
Certes ils l’avaient gagnée mais pas de façon éclatante claire et définitive
Comme on la gagnait avant 1914
Le Grand drame de la suite tragique de ce traité est d’avoir été écrit
par des hommes qui raisonnaient en homme du XIXEME siècle
Avec un esprit revanchard et mesquin qui n’honore pas l’intelligence
Petit clin d’œil du hasard l’impératrice Eugenie qui appprta son aide
à ce traité pour la restitution de l’Alsace Lorraine en donnant la lettre
selon laquelle ces annexions etaient une sécurité et rien d’autre
L’Imperaratrice donc , en lisant ce traité déclara
Que d’ici moins de vingt ans tout recommencerait
Caroline
11 juillet 2019 @ 23:06
Je n’ aime pas le fond rouge pour la présentation de cette exposition ‘ guerrière ‘ ! Que de mauvais souvenirs de guerre dans notre famille alsacienne et germano-alsacienne de nos quatre côtés durement touchées par la Première Guerre mondiale !
Leonor
12 juillet 2019 @ 22:05
Chez moi aussi, Caroline, de » mon » côté.
Il se trouve que le grand-père de mon mari, officier français, était au même moment à peu de chose près au même endroit que mon grand-père à moi, chauffeur non gradé, sous l’uniforme allemand. Troisième Bataille du Chemin des Dames, offensive Ludendorff, printemps 1918. On a les carnets de guerre du premier, et le télégramme de décès du second.
Mais c’est bien parce qu’il y a eu ces guerres insensées que ce type d’exposition est important.
HRC
13 juillet 2019 @ 12:42
on ne va pas discuter du % exact de responsabilité de ce traité idiot dans la reprise de la guerre en 39, mais il est très, très élevé, et Clémenceau s’en doutait un peu, même si je ne trouve pas la référence dans ma mémoire.
Aristide Briand et d’autres individuellement, de tous bords politiques, ont protesté, dans la presse ou à l’assemblée. Il y a un dessin célèbre de l’époque, en 1919, qui montre les signataires entrant dans la salle, et un bébé qui pleure. Je crois que le titre était « on entend un enfant qui pleure ». Effectivement, ce bébé était un soldat en guerre à 20 ans.
Ma grande interrogation perso, c’est pourquoi Clémenceau a marché dans ce truc. Il faut dire que Poincaré en a remis une couche en 1923…
La dignité de mon grand-père, combattant de la guerre revenu entier et encore plus coléreux qu’avant 14, est d’avoir protesté comme il pouvait sur les risques de ce traité. Je l’ai sorti comme mon joker perso plusieurs fois en Allemagne et je vous dit même pas dans une librairie hongroise en Roumanie, et un château Esterhazy en Autriche, et divers..
HRC
13 juillet 2019 @ 13:00
et voilà, on parle du traité de Versailles (1919); et je suis énervée comme le grand-père….
Pour Léonor,
sur Patton, j’admire le militaire, comme tout le monde, mais il sous-estimait la force de l’armée russe d’alors. Lire le gros bouquin « Berlin » de Jean Lopez, colonel de son état, sur le sujet qui traite en fait de toute la campagne qui se termine à Berlin.
Ils auraient (peut-être.) pu empêcher l’occupation de l’Allemagne, au mieux, et à quel prix….