Du 7 mai au 4 septembre 2022, le musée Fabre à Montpellier présente l’exposition « Le voyage en Italie de Louis Gauffier ».
En voici le descriptif : « Le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole présente la première exposition consacrée à Louis Gauffier (1762-1801), artiste du mouvement néoclassique à la sensibilité visionnaire et préromantique, peintre de portraits, de tableaux d’histoire et de paysages qui mena toute sa carrière en Italie.
L’exposition propose un voyage passionnant en Italie, dans cette période de transformations radicales, de la fin de l’Ancien régime aux débuts de la Révolution jusqu’aux campagnes du Général Bonaparte.
Elle est l’occasion de découvrir un artiste original, novateur et profondément singulier, ainsi que ses émules, ses camarades, et ses clients, aristocrates, voyageurs et curieux venus de toute l’Europe pour rendre hommage aux beautés de l’Italie.
Le parcours de l’exposition permet de retracer la carrière de Gauffier, de sa victoire au Prix de Rome en 1784 jusqu’à sa mort en 1801. Elle réunit à la fois des sujets historiques inspirés de la Bible, de la mythologie et de l’histoire grecque et romaine, ainsi que des portraits et des paysages.
L’amitié de Gauffier avec François-Xavier Fabre, fondateur du musée de Montpellier, explique sa représentation dans les collections du musée depuis près de deux siècles (30 peintures et dessins). Reconnue d’intérêt national par le Ministère de la Culture et de la Communication, elle bénéficie de prestigieux prêts du musée du Louvre, du château de Fontainebleau, et de nombreux musées Français, mais aussi des musées d’Edimbourg, de Cambridge, de Stockholm, de Philadelphie, de Minneapolis, de San Francisco, de Melbourne et bien d’autres institutions publiques comme de collectionneurs privés. » (merci à Bertrand Meyer)
Régine ⋅ Actualité 2022, Expositions, France, Italie 11 Comments
Pimont
28 mars 2022 @ 01:50
J’ignore si j’ai raison ou pas mais je trouve que le jeune homme portraituré sur cette affiche a une tête bien minuscule par rapport à l’immensité démesurée de son corps…..
Pastelin
28 mars 2022 @ 15:41
Ce qui me fais penser à La grande odalisque d’Ingres, un contemporain, qui présente une particularité proche. Un dos démesurément long, si je me souviens bien.
May Plas
29 mars 2022 @ 06:00
Oui c’est vrai et il y a quelque chose de bizarre également au niveau du torse et du ventre du personnage.Manquant de termes techniques je ne sais pas le définir plus précisément .
Bonne journée à tous
Robespierre
28 mars 2022 @ 06:10
Intéressant. J’aurais aimé voir d’autres oeuvres de ce peintre sur ce site. Je vais regarder sur Google.
Marnie
28 mars 2022 @ 07:36
Un grand merci pour la découverte de ce peintre que je ne connaissais pas. La thématique de l’exposition me plaît beaucoup. Malheureusement il est fort peu probable que j’aille à Montpellier d’ici septembre.
JeanChristophe69
28 mars 2022 @ 08:57
Voilà une exposition que je vais noter dans mon agenda, se déroulant dans l’un de mes musées préférés en France.
Les accrochages y sont toujours très bien fait, et ai en effet mémoire des œuvres de Gaufrier déjà présentées au Musée Fabre toute l’année.
JeanChristophe69
28 mars 2022 @ 15:13
Pardon, Gauffier (maudit correcteur) !
Beque
28 mars 2022 @ 09:12
Louis Gauffier, né à Poitiers en 1762, prix de Rome avec « La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ », fut pensionnaire de l’Académie de France à Rome C’est là qu’il fit la connaissance de François-Xavier Fabre et, comme lui, il fut contraint de quitter la ville, en 1793, à la suite des émeutes anti-françaises menées par les Italiens contestant la politique révolutionnaire de la Convention. Il trouva refuge à Florence et y restera jusqu’à la mort de son épouse, Pauline Chatillon, la suivant dans la mort deux mois après.
Il s’était orienté vers une carrière de portraitiste de la société aristocratique européenne réalisant son Grand Tour en Italie. Et excellait aussi dans le paysage dont la superbe « Vue sur la vallée de l’Arno à Florence » a été acquise récemment par le musée Fabre.
Le baron Fabre (1766-1837) avait recueilli avec soin les œuvres de son ami après son décès précoce. Elève de David, prix de Rome en 1787, il avait légué son importante collection de tableaux et d’objets d’art au Musée de Montpellier qui, depuis, porte son nom. On y trouve ses meilleurs œuvres, en particulier des portraits de « la comtesse d’Albany », de «Louis XVIII ».
Cette exposition, la première consacrée à la carrière de Louis Gauffier, est organisée en collaboration avec le musée Sainte-Croix de Poitiers (où elle sera présentée du 14 octobre 2022 au 12 février 2023).
Caroline
28 mars 2022 @ 09:24
Je ne connaissais pas du tout le peintre Louis Gauffier. Ce très beau tableau est- il réalisé par lui- même ?
Merci pour cet article culturel !
JAusten
28 mars 2022 @ 10:31
Merci pour l’info M. Meyer
Opaline
28 mars 2022 @ 18:13
Ha… je vais y aller. J habite à côté. 😉