Du 5 novembre 2014 au 2 février 2015, le château de Rueil-Malmaison, dernière demeure de l’impératrice Joséphine présentera l’exposition « Les adieux de l’impératrice« . En voici le descriptif : « Le 29 mai 1814, l’impératrice Joséphine meurt d’une angine infectieuse, après une quinzaine de jours de maladie. En cette période bouleversée qui vient de voir la chute de l’Empire et le retour des Bourbon, la nouvelle aurait pu passer inaperçue, mais c’est une foule immense qui se presse à Malmaison, puis dans l’église de Rueil pour lui rendre un hommage auquel s’associent de nombreuses personnalités et les représentants des souverains alliés qui occupent encore la France.
Il faudra attendre onze ans pour qu’un tombeau lui soit construit dans cette même église. Œuvre de l’architecte Louis Martin Berthault et du sculpteur Cartellier, il doit être digne de Joséphine, en évitant, cependant, toute allusion trop directe à la dignité impériale de la défunte. À l’occasion du bicentenaire de la disparition de Joséphine, l’exposition se propose d’évoquer l’événement et ses suites à travers de nombreux objets, prestigieux ou modestes témoins, et une galerie de portraits de ses protagonistes. La présentation du contexte historique et des difficultés rencontrées par le prince Eugène, la reine Hortense et leurs chargés d’affaires en France remettra en perspective les projets de tombeaux connus à ce jour. (Merci à Anne P.)
Laurent F
14 octobre 2014 @ 09:19
Cette chère Joséphine est morte au mauvais moment !
aubert
14 octobre 2014 @ 11:36
Ben oui ! Il y avait un tsar mais pas d’antibiotiques !
Sébastien
14 octobre 2014 @ 14:27
Je dirais plutôt au bon… C’est une question de point de vue.
Au moins elle a poussé son dernier soupir dans sa chère Malmaison et ne connaîtra pas les affres de l’exil…
Laurent F
14 octobre 2014 @ 22:09
La Malmaison est un endroit enchanteur où tout rappelle l’une des plus belles souveraines qu’ai eue la France.
Cosmo
15 octobre 2014 @ 10:48
L’impératrice Joséphine n’aurait pas été envoyée en exil car dès le retour des Bourbons en 1814, elle eut encore sa place dans la société française et le roi Louis XVIII n’était pas homme à faire porter une responsabilité quelconque à une femme qui, comme Madame Tallien, princesse de Chimay, connut les affres de la Terreur, et fut toujours royaliste malgré son incroyable destin.
Cosmo
Sébastien
15 octobre 2014 @ 14:44
Dites cela à la reine Hortense, cher Cosmo…
Cosmo
15 octobre 2014 @ 21:39
Cher Sébastien,
La reine Hortense après avoir été faite duchesse de Saint-Leu par Louis XVIII fit le choix de suivre Napoléon lors des Cent-Jours. Ce fut sans doute à son honneur mais elle dut payer le prix de ce choix.
Cosmo
Sébastien
16 octobre 2014 @ 13:27
Je le sais bien. Et Joséphine aurait fait le même choix. Avec les mêmes conséquences : l’exil. CQFD.
Jean Pierre
14 octobre 2014 @ 13:11
En est-il de bons ?
COLETTE C.
14 octobre 2014 @ 15:18
Décédée bien jeune encore, de nos jours elle serait sauvée, que de progrès en médecine !
Patricia C
14 octobre 2014 @ 21:01
Quelqu’un saurait-il m’expliquer de quelles difficultés il s’agissait pour le prince Eugène et la reine Hortense ? Un grand Merci à l’avance.
Laurent F
15 octobre 2014 @ 09:13
Les Beauharnais et les Bonaparte n’étaient pas vraiment en odeur de sainteté sous la Restauration même si Joséphine et ses enfants ont bénéficié d’une certaine clémence en 1814.
Cosmo
15 octobre 2014 @ 10:45
Probablement la liquidation de l’héritage de l’Impératrice Joséphine qui, si elle avait toujours reçu beaucoup d’argent, en avait dépensé encore plus.
Cosmo
Laurent F
15 octobre 2014 @ 14:20
Il est vrai que Napoléon a souvent épongé les dettes de l’Impératrice pour qui l’argent n’avait certainement d’autre valeur que celle d’acheter tout ce qui lui faisait plaisir. Napoléon l’aimait et payait en protestant, Joséphine promettait qu’elle ne ferait plus de dettes … et recommençait invariablement !
les enfants ont entre autres sauvé les bijoux que l’on peut admirer sur les souveraines scandinaves aujourd’hui.
Patricia C
15 octobre 2014 @ 18:00
Merci à la reine Hortense alors d’avoir sauver les joyaux et de nous en faire profiter; Je crois savoir, en plus, qu’elle a été une mère admirable pour Napoléon III. A moins que je ne me trompe.
Laurent F
16 octobre 2014 @ 10:35
C’est surtout Eugène qui transmit les parures héritées de sa mère à ses filles notamment Joséphine, reine de Suède et Amélie impératrice du Brésil qui eut la bonne idée de léguer ses bijoux à sa mort à sa sœur Joséphine. J’imagine que les autres enfants ont été tout autant pourvu en bijoux !
D’Hortense il ne reste plus grand chose, elle a beaucoup vendu pour financer l’exil (les saphirs qui sont au Louvre notamment à Louis-Philippe !!)
Cosmo
16 octobre 2014 @ 20:19
L’Impératrice Joséphine fut une femme remarquable. Il y eut une série télé « Joséphine ou la comédie des ambitions » de Robert Mazoyer, qui était très bien et donnait une idée assez exacte de l’Impératrice Joséphine et de ses rapports complexes avec Napoléon.
Elle fut aimée et admirée de beaucoup. On ne peut pas en dire autant de toutes les souveraines.
Cosmo
Patricia C
17 octobre 2014 @ 19:29
Merci pour vos précisions Cosmo et Laurent F. J’ai vraiment trop peu de connaissances sur cette famille. C’est un plaisir de vous lire.
Sébastien
15 octobre 2014 @ 14:46
L’organisation de la cérémonie funèbre. Interdiction des armes impériales sur le catafalque, mais après moult négociations, un « J » brodé d’or mais sans couronne fut autorisé…
flabemont8
15 octobre 2014 @ 11:10
Une exposition qui promet d’être très intéressante .