Description : « Cette exposition met en lumière un moment charnière de l’histoire et de l’histoire de l’art, celui du règne de Charles VII (1422-1461). Chassé de Paris, réfugié à Bourges, le dauphin Charles réussit à reconquérir son trône, puis son royaume occupé par les Anglais.
Ce règne qui s’inscrit dans une période troublée porte en germe l’extraordinaire renouveau artistique de la fin du 15e siècle.
L’exposition entend montrer toute la diversité de la production artistique pendant le règne de Charles VII. Elle rassemble de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vitraux et tapisseries.
Des oeuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (tapisserie, musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (BNF) ou le tableau de l’Annonciation d’Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d’Eyck, peintre du duc René d’Anjou qui enlumine son Livre des tournois (BNF).
Enfin, une section entière sera dévolue à Jean Fouquet, l’un des plus grands peintres français du 15e siècle. Enlumineur de génie, il est l’auteur du célèbre portrait peint sur bois de Charles VII (musée du Louvre), présenté en juste place dans l’exposition. » (Merci à Pistounette)
Framboiz 07
5 mars 2024 @ 02:21
Tentant,jolie affiche ,aussi…
Geoffroy
5 mars 2024 @ 08:09
Réfugié à Bourges, mais souvent en Anjou, où ses cousins et beaux-frères Louis III puis René sont aussi roi de Naples, la renaissance italienne pointe son nez par cette porte angevine.
Caroline
5 mars 2024 @ 11:42
Très intéressant !
Merci pour cette information culturelle !
Brigitte Anne
5 mars 2024 @ 16:45
Merci beaucoup pour l information. Je note .
Nini Plume
5 mars 2024 @ 17:31
Dans le tableau de Van Eyck, à Bruges, « La Vierge au chanoine Van der Paele », le personnage de gauche porte un lourd manteau bleu. Je m’y suis longuement arrêtée, un jour de visite, pour remarquer que pratiquement pas un cm2 de son manteau n’était semblable à un autre cm2. Quel incroyable travail de minutie. Un rythme des années quinze-cent, complètement différent du nôtre, qui nous invitait en silence au ralentissement. Sans bouger, sur place, j’ai réalisé à cet instant que ce genre de chose m’était complètement inconnu. Convoquer tout son métier, son talent pour que tel petit cm2 mette en valeur celui d’à côté, vous parlez d’une ambition ! Évidemment le résultat est là . Pas si difficile de contempler quand on se laisse prendre sans résistance par un tel ouvrage. Ces tableaux ont traversé les siècles amoureusement protégés par leurs propriétaires. En six cents ans, pas un individu n’est passé devant en disant : « allez, mettez-moi ça au grenier ! ».
Cette exposition nous est offerte, à Paris. Peut-être nous y rendrons-nous à pieds, nous obligeant à un effort, à un ralentissement, pour mériter ce que nos ancêtres ont précieusement conservé pour nous, sans nous connaître.
Léa 33
5 mars 2024 @ 17:40
Bonjour
L’Art reste un témoignage de l’Histoire et de évolution au fil du temps, dommage que ce soit si loin pour voir cette exposition !
Danielle
5 mars 2024 @ 18:13
Très belle exposition à admirer.
Alice
5 mars 2024 @ 23:49
Quelle belle idée d’exposition ! J’espère avoir l’occasion de la voir.
Charlotte (de Brie)
15 mars 2024 @ 13:48
Magnifique retrospective de la création artistique française, transition entre le flamboyant gothique et les prémices de la Renaissance.
Un amusant ancêtre des « pims », une enseigne du parti du dauphin en plomb et étain moulé qu’arboraient les Armagnacs que l’on attachait à son vêtement pour afficher son appui au futur Charles VII, tandis que les Bourguignons portaient une Croix de Saint André ,
https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/enseigne-politique-du-parti-du-dauphin-dauphin_moule-technique_plomb-metal_etain
Charlotte (de Brie)
15 mars 2024 @ 13:53
Avant que Lilli3 n » s’étonne : « pims’? je rectifie : PIN’ S…
Hervé J. VOLTO
1 avril 2024 @ 20:36
Comme a dit Geoffroy, le gantil dauphin attendait sainte Jeanne d’Arc, réfugié à Bourges, d’où son surnom LE ROI DE BOURGES, mais souvent en Anjou, à dux pas de Borges, où ses cousins et beaux-frères Louis III puis René qui ètaient aussi roi de Naples, le soutenainet avec leur cousins les Duc de Bourbon qui anymaient le parti Armagnac qui réstait contre le parti anglo-bourguignon, qui trahissait : oui, la renaissance italienne pointe son nez par cette porte angevine…