Jusqu’au 15 février prochain, le musée Maillol à Paris accueille l’exposition (que Noblesse et Royautés a déjà évoquée) consacrée aux Borgia. L’occasion de mieux connaître cette famille qui dans l’imaginaire collectif, représente encore aujourd’hui l’incarnation des vices les plus atroces. L’exposition vous fera pénétrer au cœur de l’histoire en Italie et en Europe à la seconde moitié du 15ème siècle et mettra en gros plan les membres les plus éminents de la famille Borgia comme le Pape Alexandre VI, César Borgia, sa sœur Lucrèce dont vous verrez une mèche de cheveu et l’empreinte politique et culturelle de cette famille qui aujourd’hui encore n’a de cesse de fasciner.
Musée Maillol – 59-61, Rue de Grenelle – 75007 Paris
Caroline
12 janvier 2015 @ 09:17
Cette exposition nous donnera des frissons!
flabemont8
12 janvier 2015 @ 12:44
Aurons-nous la composition du célèbre poison ?
Francine du Canada
12 janvier 2015 @ 14:30
Merci Régine; personnellement, lorsque je vois le nom de « Borgia » un seul mot me vient à l’esprit « indigne » et ce bien que je reconnaisse qu’ils font partie de l’histoire. Je ne suis pas réellement intéressée par une exposition les concernant. FdC
Guyard
12 janvier 2015 @ 19:20
Quelques notes généalogiques sur la fameuse famille avec 2 papes et un Saint ! http://geneanjou.blog.lemonde.fr/category/borgia/
val
13 janvier 2015 @ 14:11
Moi ces gens la les Borgia me fichent des frissons entre trahisons, adultères, massacres, mensonges, pédophilie, what else??
Zeugma
14 janvier 2015 @ 20:02
Avec Calixte III et Alexandre VI, nous sommes loin du titulaire actuel du trône de saint Pierre..
J’ai vu cette exposition, il y a déjà pas mal de temps.
Ce n’est sans doute pas l’exposition la plus intéressante qu’ait organisée le musée Maillol – l faut bien le dire – mais elle vaut la peine d’être vue car c’est l’occasion de s’instruire sur une époque et sur une institution qui est sans doute une des plus vieilles – sinon la plus vielle – de l’humanité : l’église.
Peut-on en fixer la date de naissance de l’église en tant qu’institution ?
A l’édit de Milan, en 313, quand Constantin devient chrétien, ou le 28 février 380 où – par l’édit de Thessalonique – Théodose fait du christianisme l’unique religion de l’empire romain et interdit les cultes païens ?
En occident, l’église s’est substituée à l’administration romaine après les invasions, fut dotée d’un Etat par Charlemagne, revendiqua très longtemps un rôle politique primordial – au dessus des rois, des princes et de toutes les autorités laïques – et s’adapta tant bien que mal à l’évolution du cours des choses : la Renaissance, la Réforme, la découverte de l’Amérique, la constitution des Etats, les Lumières, le modernisme, le communisme, la démocratie, que sais-je encore ?
L’église est d’ailleurs aujourd’hui encore à la croisée des chemins, chacun pouvant observer la lutte qui oppose les « conservateurs » au pape en fonction qui semble vouloir faire évoluer le dogme. Nous verrons.
Bref, il ne faut pas juger les papes Borgia avec nos conceptions d’aujourd’hui, souvent pétries de « politiquement correct ».