Du 6 avril au 30 septembre 2014, le château de Chantilly présentera l’exposition « Les ordres dynastiques des princes de Condé et du duc d’Aumale« . Elle permettra de mettre en lumière une partie de la collection du duc d’Aumale jamais montrée auparavant. Pour rappel, le domaine de Chantilly est propriété de l’Institut de France depuis la donation faite en 1886 par le duc d’Aumale. (Merci à Bertrand Meyer – Copyright photos : Château de Chantilly)
Francine du Canada
27 décembre 2013 @ 08:16
Merci Régine et Bertrand Meyer pour cet article et ces photos; ce que j’aime les plus lorsque je visite un endroit : Ces longues galeries d’arts que l’on peut visiter à son rythme, s’attarder et revenir sur ses pas.. j’adore! FdC
Clémentine1
27 décembre 2013 @ 09:26
L’année 2014 commence bien en ce qui concerne les expos.
neoclassique
27 décembre 2013 @ 09:41
Merci de nous signaler cette intéressante exposition.
Mais pourquoi ne pas nous dire au moins ce qu’elle comportera parmi les objets non exposés au public au lieu de nous montrer ces sempiternelles photos des salons couverts de tableaux que nous connaissons tous par cœur?…
j’avoue que je reste sur ma faim….
Régine
27 décembre 2013 @ 09:42
parce que pour le moment il n’y a pas de photos de la future expo…
aubert
27 décembre 2013 @ 10:54
Dites surtout que ces merveilles sont dues à un Orléans, collectionnées et données à la France.
A la même époque que faisaient les Bourbons aînés pour le pays qui selon vous leur appartient ? passez donc votre humeur et votre faim sur cette vérité.
Fan-de-chantilly
27 décembre 2013 @ 14:33
Ce n’est pas à la France, c’est un don aux générations futures, à l’humanité. Seconde collection en France par sa richesse après le Louvre/Orsay.
Le duc d Aumale était un visionnaire qui a su préserver ces œuvres d’une vente par appartements pour la satisfaction des besoins des héritiers à venir. Cette humanité trans-nationale lui en ai très reconnaissante lors de ses visites.
Cher Aubert, il doit toutefois rester de la place au fond de l’océan Arctique à côté du pavillon de la Fédération de Russie pour planter celui des Orléans : au pole Nord. Exactement le lieu dédié : avoir tout en dessous de soi, flatter l’égo d’une cause/d’une nation/ d’un espoir sans déranger personne et sans que personne ne s’en soucie.
Kalistéa
30 décembre 2013 @ 19:56
Fort bien « Fan de Chantilly » ,l’humanité toute entière remercie le Duc d’Aumale! Peut-on savoir ce que la branche non dynaste des Bourbons d’Espagne a fait pour l’humanité « trans-Nationale »?
aubert
31 décembre 2013 @ 14:49
Chère Kalistéa, Je ne sais pour vous mais personnellement je ne suis pas fan de chantilly…trop m’écoeure. Bonne année 2014.
Gibbs
1 janvier 2014 @ 11:15
Fan de Chantilly,
MDR
flabemont8
27 décembre 2013 @ 14:44
Je trouve le château de Chantilly magnifique !
aggie
28 décembre 2013 @ 19:23
moi aussi et cette photo vue du ciel nous permet d’admirer l’écrin de verdure et d’eau qui l’entoure
Kalistéa
31 décembre 2013 @ 23:28
Moi c’est la crème, cher Flabemont.
Bonne et heureuse nouvelle année! K
Stella
28 décembre 2013 @ 11:01
Grand merci, AUBERT !…
Excellente fin d’année à vous!
aubert
28 décembre 2013 @ 13:32
Merci Stella et bonne année 2014.
Gibbs
29 décembre 2013 @ 11:14
Aubert,
Je comprends pourquoi vos sempiternelles discussions entre les Légistimistes et les Orléanais m’agacent tellement.
Elles me font penser aux querelles nord-sud en Belgique.
Gibbs
29 décembre 2013 @ 11:15
Légitimistes !
padraig
29 décembre 2013 @ 12:38
Cher Aubert,
Je partage entièrement votre intervention, vous pourrez lire la mienne qui va dans le même sens que la votre…
Francine du Canada
27 décembre 2013 @ 15:56
Demandé si gentiment…
Durand Philippe
27 décembre 2013 @ 23:23
Merci Régine pour cette information.. une exposition peu importe les photos…mais au château de Chantilly cela doit faire le plus bel effet dans le plus magnifique trousseau de la République, encore merci au prince d’Orléans, Meilleurs Voeux à tous…..
marie.françois
28 décembre 2013 @ 10:06
Ou se trouve par rapport au chateau, la résidence de l’Aga Khan ?
Gérard
31 décembre 2013 @ 04:11
Le domaine d’Aiglemont est situé à Gouvieux à environ 5 km à l’ouest du château de Chantilly.
Charles
28 décembre 2013 @ 13:30
Les princes d’Orleans ont toujours servi la France avec honneur.
Cette donation est exceptionnelle.
Merci au Duc d’Aumale
J’ai été ravi que le Duc de Vendôme ait reçu ses invités à Chantilly pour la reception de son mariage.
C’est un beau symbole
padraig
29 décembre 2013 @ 12:41
Cher Charles,
Une fois encore nous nous retrouvons dans nos deux interventions sans nous être lus auparavant…
padraig
28 décembre 2013 @ 14:59
Henri d’Orléans, duc d’Aumale, à mon avis, le plus clairvoyant et le plus estimable des fils du roi Louis-Philippe depuis le décès de Ferdinand-Philippe duc d’Orléans. Il nous a laissé ce magnifique château entièrement repensé par lui et ces superbes collections que tout le monde peut visiter.
C’est aussi dans ses jardins qu’a eu lieu la grande réception après le mariage à Senlis du prince Jean et de la princesse Philomena duc et duchesse de Vendôme.
Gibbs
29 décembre 2013 @ 11:12
Chantilly me rappelle aussi les magnifiques écuries et chevaux.
J’ai eu la chance de visiter et aimerais beaucoup y retourner.
C’est un endroit exceptionnel.
Zeugma
29 décembre 2013 @ 15:24
Un héritage est à l’origine de l’immense fortune du duc d’Aumale..
L’histoire de cette succession est plus qu’amusante, sulfureuse ……
Prince de Condé
30 décembre 2013 @ 03:23
Va-t-on parler de l’assassinat du Prince de Condé par la Baronne de Feuchères organisé par Talleyrand qui a permis de détourner la fortune des Bourbon-Condés couvert par la police de Louis-Philippe d’Orléans, fils du régicide … au profit des Orléans ?
Pourquoi n’a t-on pas relevé dans cette enquête, que lors d’une chasse, le garde-chasse a révélé qu’il a entendu la Baronne de Feuchères dire que le souffle du Prince de Condé pendait au bout de ses doigts ?
Pourquoi Talleyrand après avoir fait assassiné le fils par Fouché, a-il fait assassiné le Père par la Baronne de Feuchères sous le gouvernement de Louis-Philippe d’Orléans ?
Louis XVI, Louis XVII,le Duc d’Enghien et son Père, le Prince de Condé, le Duc de Berry et l’enfermement de la Duchesse de Berry sont les oeuvres régicides des collaborateurs de la Terreur, le régime génocidaire qui est la matrice qui a inspiré tous les génocides du XX siècles ?
Gérard
30 décembre 2013 @ 17:30
Si vous êtes vraiment le prince de Condé racontez-nous ce qui s’est passé. Sinon je suppose que vous n’en savez pas plus que ce qui a déjà été écrit. Meurtre ? Suicide ? Jeu sexuel avec l’aide de sa maîtresse ?
Et que viendrait faire Talleyrand dans cette histoire ?
aubert
31 décembre 2013 @ 14:57
…n’y a-t-il pas une histoire d’espagnolette ? donc un crime « parlant » des Orléans.
Un prince de Condé se prenait pour un cheval, aujourd’hui il nous reste un âne !
Gérard
31 décembre 2013 @ 18:20
C’est en effet à une espagnolette qu’on a retrouvé pendu le prince mais semble-t-il ses pieds reposaient par terre. On a pu penser effectivement à une stimulation sexuelle qu’il se serait imposée avec vraisemblablement l’aide de sa maîtresse. En ce cas l’aurait-elle laissé mourir sans tenter de le secourir ? On imagine mal un crime d’État de la part de la famille royale, on n’est pas chez les Borgia, d’autant que le testament était en faveur du duc d’Aumale même si l’on avait pu craindre qu’après la Révolution de Juillet le prince l’ait modifié ce qui n’était pas le cas.
Kalistéa
31 décembre 2013 @ 23:33
Ah! alors s’il y avait une Espagnolette, cher Aubert, vous verrez qu’on va encore incriminer cette petite Letizia, pauvre agneau!
Bonne et heureuse année. K.
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 11:59
Voici l’histoire de l’assassinat du Prince de Condé
http://www.ina.fr/video/CPF86618439
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 12:49
Voici l’histoire du Testament du Prince de Condé
http://www.ina.fr/video/CPF86633199
Gérard
31 décembre 2013 @ 22:59
J’ai bien sûr la Terreur en horreur mais si elle est à l’origine de la mort de Louis XVI et de son fils et de centaines de milliers d’autres et moins directement des génocides du XXe siècle on peut difficilement y voir la cause de l’assassinat déguisé du duc d’Enghien, de la mort mystérieuse du prince de Condé, de l’enfermement de la duchesse de Berry, etc. De tels événements navrants ont toujours existé et le sort malheureux de la duchesse pour déloyal qu’il ait été ne fut pas un homicide. Le lien entre la mort du pauvre duc de Berry et la Terreur n’est pas non plus évident. Louvel était un ouvrier fruste, admirateur de Napoléon et qui considérait les Bourbons comme des traitres et ignorait la grossesse de Madame.
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 04:12
En avril 1827, par l’entremise de l’intendant du prince, elle invita à dîner au Palais-Bourbon l’homme de confiance du duc d’Orléans, le chevalier de Broval. Elle lui proposa de servir d’intermédiaire entre le duc et la duchesse d’Orléans, futurs roi et reine de France sous les noms de Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie, parents du jeune Henri, duc d’Aumale, pour négocier un testament par lequel le dernier prince de Condé léguera à son filleul et petit-neveu la majeure partie de sa fortune et de son patrimoine à l’exclusion des biens dont la baronne de Feuchères s’assura la propriété, comme le château de Saint-Leu (Val-d’Oise) négociation qui aboutira en 1830, année de la révolution qui chassa Charles X du pouvoir.
Talleyrand s’est introduit auprès du Prince de Condé en invoquant un lien de parenté avec la Marquise de Chabannes la Palice épouse du Comte de Choulot, meilleur ami et Capitaine des Chasses du Prince de Condé. Une fois introduit chez les Condé il manipula la maîtresse du Prince de Condé, la sulfureuse Baronne de Feuchères.
À Talleyrand la Baronne de Feuchères offrit son appui pour le laver des soupçons qu’avait le prince de Condé à son sujet, à savoir sa participation à l’exécution de son fils unique, le duc d’Enghien. Talleyrand se rendit donc au Palais-Royal le 13 juin 1827 et fit part à l’un des aides de camp, Chabot, des propositions de la baronne : l’une de ses nièces, Mathilda ou Mathilde Dawes (1811-1854), épouserait Hugues Jean Jacques Frédéric, marquis de Chabannes-La Palice, neveu de Talleyrand, avec la bénédiction (et une « dot » d’un million de francs) du prince de Condé, ce mariage devant sceller la réconciliation des deux familles, à charge pour les parties d’intervenir auprès du roi afin de lever l’interdit qui frappait la baronne. Ce qui fut dit fut fait. La nouvelle marquise aurait reçu un million de livres du duc de Bourbon à cette occasion (page du site généalogique B.Diesbach-Belleroche sur la famille Dawes, datée du 13 septembre 2001).
Le 17 juin, le duc d’Orléans, accompagné de son fils aîné, le duc de Chartres, alla dîner à Saint-Leu. Le 3 juillet, Talleyrand vint au Palais-Royal et conseilla au duc d’Orléans de faire préparer un acte d’adoption du duc d’Aumale qu’il suffirait de faire signer au prince de Condé. Me Tripier, avocat de Louis-Philippe, objectant que l’adoption d’un mineur était légalement impossible, préconisa une donation entre vifs avec « réserve d’usufruit ».
Le 16, Talleyrand revint dîner au Palais-Royal. Le duc d’Orléans l’informa des derniers arrangements en le chargeant d’en faire part à la baronne de Feuchères. Le 6 août au soir, Talleyrand revint porteur d’une lettre de la baronne assurant le duc d’Orléans qu’elle « mettr[ait] toute [sa] sollicitude » pour obtenir l’acte souhaité et l’informant du prochain mariage de sa nièce avec le marquis de Chabannes-La Palice.
En définitive, après deux années d’efforts, Mme de Feuchères parvint à obtenir du duc de Bourbon qu’il rédige le 29 août 1829 un testament lui léguant la somme de 2 millions de francs ainsi que le château de Saint-Leu et son parc, le château et domaine de Boissy, Enghien, la forêt de Montmorency, et le domaine de Mortefontaine, ainsi que le pavillon qu’elle occupait au Palais-Bourbon, et le château d’Écouen à la condition d’en faire un orphelinat pour les enfants des soldats des armées de Condé et de Vendée; la majeure partie de son énorme fortune – plus de 66 millions de francs en capital, produisant 2 millions de revenu annuel – allait au duc d’Aumale.
Le prince de Condé, inquiet de la situation politique instable de l’été 1830, envisageait de quitter sa maîtresse et la France lorsqu’il fut trouvé pendu — ou étranglé puisque parait-il les pieds touchant le sol — à l’espagnolette de la fenêtre de sa chambre au château de Saint-Leu le 27 août 1830. L’ex-baronne fut soupçonnée …MAIS L’ENQUETE MENEE PAR LA POLICE DE LOUIS-PHILIPPE d’ORLEANS . . . QUI AVAIT INTERET DANS L’HERITAGE DE LA TRES RICHE FAMILLE DES CONDE, n’ayant pu prouver que le décès avait une origine criminelle, la Baronne de Feuchères, le bras armé des Orléans désignée aussi comme bénéficaire dans le testament qu’elle fit signer au Prince de Condé en le harcelant jour et nuit . . . avec toutes les méthodes que vous puissiez imaginez, ne fut pas inquiétée . . . tout le monde aura compris !
… même les ânes des COINS DE RUE qui regardent en brayant tous en choeur … les IMAGES IMMONDES …
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 04:56
« Elle » … Il s’agit de la Baronne de Feuchères.
En avril 1827, par l’entremise de l’intendant du prince, ELLE invita à dîner au Palais-Bourbon l’homme de confiance du duc d’Orléans, le chevalier de Broval. ELLE lui proposa de servir d’intermédiaire entre le duc et la duchesse d’Orléans, futurs roi et reine de France sous les noms de Louis-Philippe Ier et de Marie-Amélie, parents du jeune Henri, duc d’Aumale, pour négocier un testament par lequel le dernier prince de Condé léguera à son filleul et petit-neveu la majeure partie de sa fortune et de son patrimoine A L’EXCLUSION DES BIENS DONT LA BARONNE DE FEUCHERES S’ASSURA LA PROPRIETE, comme le château de Saint-Leu.
Gérard
1 janvier 2014 @ 21:44
Les insultes grossières et stupides discréditent vos interventions et n’ont pas leur place ici et empêchent qu’on vous réponde.
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 04:48
Le tableau de Philippe-Egalité fait partie de la donation. Et donc, puisqu’on ne peut pas toucher à un seul tableau de la donnation faite par le Prince d’Orléans, Duc d’Aumale, L’ANCETRE REGICIDE DE LA FAMILLE d’ORLEANS TRONE A CHANTILLY …
On n’oublie personne chez les Orléans …
Néanmoins Il manque une plaque pour remercier la Baronne de Feuchères, celle que beaucoup considèrent comme le bras armé de la captation et détournement d’héritage au profit des Orléans.
Et il manque surtout un tableau pour représenter Talleyrand, le Prince DE CETTE SINISTRE MANIPULATION QUI A PENSE ET ORGANISE CE sinistre héritage: « La M … dans un bas de soie »…
Dans les armoiries des éternels cadets de France, s’agit-il d’un lambel d’argent à trois pendants ou d’un balai qui aurait nettoyé la poussière nauséabonde de l’histoire de l’usurpateur, fils du régicide, en-dessous de tous les tapis de Chantilly ?
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 05:29
A quand un film ou une émission consacrée à la PLUS GRANDE BIENFAITRICE des Orléans ?
http://www.zevisit.com/tourisme/musee-conde-petits-portraits-grands-personnages/sophie-dawes-future-baronne-de-feucheres
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 05:56
Film sur le mystère … de la mort du Prince de Condé:
J. Decaux et J. Castelot « L’énigme de Saint Leu »
http://www.ina.fr/video/CPF86618439
Prince de Condé
1 janvier 2014 @ 13:04
http://www.ina.fr/video/CPF86633199
A propos de cette vidéo sur le testament du Prince de Condé,
Il est évident, vu tout ce que j’ai écrit précédemment que l’interprétation de ce film est celle d’un orléaniste.
Prince de Condé
4 janvier 2014 @ 09:01
À la suite de la parution de deux libelles en septembre 1830, Jules-Armand-Louis de Rohan demande un supplément d’enquête au tribunal qui nomme le juge d’instruction de la Huproie. Après 4 mois d’enquête, ce juge partisan des Ultras et qui instruit à charge3 conclut à un crime maquillé en suicide, soupçonne la baronne de Feuchères avec la complicité d’un prétendu amant gendarme d’en être les instigateurs. La baronne étant rentrée en grâce du nouveau couple royal par l’entremise de Talleyrand4, le juge est mis à la retraite d’office le 4 juin 1831, en échange de la nomination de son gendre comme juge titulaire au tribunal de la Seine. Le 21 juin, la Cour royale de Paris qui a dessaisi le tribunal de Pontoise conclut à un suicide et qu’il n’y a donc pas lieu de poursuivre.
Prince de Condé
4 janvier 2014 @ 10:50
Président
« La plus grave résulte des révélations in extremis de Lecomte, le valet de chambre de service du Prince de Condé, comme on sait, dans la nuit fatale. Le récit de Lecomte est, de plus, corroboré et complété par les éclaircissements de sa femme. C’est au lit de mort, à l’adjuration solennelle qui lui en est faite, que Lecomte se décide à rendre enfin témoignage à la vérité. Il a compris la nécessité d’une réparation, même tardive, aux mânes du prince de Condé. Après le silence qu’il a trop longtemps gardé, il éprouve le besoin de débarrasser sa conscience d’un poids insupportable. Ce qui achève de mettre le sceau à la sincérité de Lecomte, pour ce qu’il a déclaré, c’est que, sur les faits essentiels, il est absolument d’accord avec le général Lambot, l’auteur de la seconde version ». (p. 256)
Lectrice
Nous allons prendre votre relais pour lire ces révélations.
« M. Lambot est décédé en 1844. Il a laissé de nombreux papiers, qui m’ont été communiqués. Un manuscrit y figure sous ce titre : Eclaircissements sur l’assassinat de Mgr le duc de Bourbon, prince de Condé, et Observations sur la procédure criminelle, etc. Ce sont les ébauches d’un travail que, sans doute, le général se proposait de publier à son heure. Dans l’état, où il l’a laissé, ce mémoire étendu n’a jamais vu le jour, à notre connaissance du moins, et, probablement, il ne le verra pas de longtemps, à raison de la gravité des articulations et des personnalités qu’il renferme ».
Lecteur
« Le général ne fait pas mystère de la source de ses informations : il sait tout de Flassans, le propre neveu de madame de Feuchères, son confident, le dépositaire de ses secrets, avant la mésintelligence qui finit par éclater entre le neveu et la tante. Le général, je le rappelle, a passé cette nuit-là à Paris, au Palais-Bourbon, où il est rentré tard ». (p. 258)
Flassans, brouillé avec sa tante pour des motifs d’intérêts, est mort prématurément à Calais, en 1831, au retour d’un voyage d’Angleterre, et, à ce qu’on présume, dans les convulsions de l’empoisonnement. On frémit, à cette occasion, d’avoir à se demander si c’est un nouveau crime à porter au compte de madame de Feuchères ». (…)
Lectrice
« Le duc de Bourbon ne se servait presque jamais la nuit du verrou intérieur de sa chambre à coucher. D’ailleurs, pour qu’il le tirât, il suffisait de faire entendre une voix connue, d’annoncer un courrier, une missive urgente. Madame de Feuchères et son amant pénètrent donc sans difficulté dans la chambre de leur victime. Le prince est surpris en plein sommeil. Lui enveloppant brusquement la tête avec le linge apprêté à cet effet, le plus déterminé des assassins l’étreint violemment, pendant que son complice se jette sur le lit, qui n’a pas plus de trois pieds de haut. Là, comprimant sous ses genoux le corps dans les parties inférieures, il n’a pas de peine à se saisir des bras, et il les contiendra jusqu’à ce que le duc de Bourbon, à bout de forces, ait cessé tout mouvement de résistance ».
Mon Dieu, mais c’est horrible ! Je n’arrive pas à le croire…
Lecteur
Je prends le relais, le temps de vous ressaisir :
« Cela n’a pu être long : le vieillard a dû être bientôt épuisé. La tête ainsi enroulée, et le corps maintenu immobile, il aura été rapidement suffoqué. Mais la constriction violente exercée sur le cou y laisse sa trace dans l’excoriation que l’autopsie attestera. Le duc de Bourbon avait l’habitude de coucher avec un mouchoir disposé en forme de cravate autour de son cou. Le plus robuste des assassins s’en sert pour transporter, ou plutôt pour traîner le corps à la croisée. Cependant, dans l’accomplissement de cet acte, le lit monté sur des roulettes cède à ses efforts ; il se déplace, et s’éloigne d’environ un pied et demi du mur. Du lit à la fenêtre, il a fallu amener le cadavre sans trop de bruit ». (p. 276).
Lectrice
« Dans le trajet, au contact de corps durs et saillants, table de nuit, commode, chaises et bureau, il essuie les éraillures aux jambes qu’on y relèvera le lendemain. Reste à simuler la pendaison, pour faire prendre le change sur le crime. Dans le tour qu’il forme autour du cou du prince, le mouchoir est susceptible de laxité : l’assassin n’a qu’à y passer le second mouchoir qui sert de lien suspenseur. Le couronnement de l’oeuvre consiste à accrocher le corps à l’espagnolette. Quelques soins accessoires sont cependant encore à prendre. En premier lieu, on procède à la toilette du prince suspendu à son licou, on répare ensuite le désordre inévitablement apporté à la chambre. (…) Le dernier et décisif moyen pour détourner l’idée du crime, et accréditer invinciblement la croyance au suicide, c’est, du dehors, de ramener le verrou intérieur dans sa gâche, à l’unique porte d’entrée de la chambre à coucher du duc de Bourbon, à l’aide d’un cordon ou lacet, procédé que tout le moncle aujourd’hui connaît. Cela leur est d’autant plus facile, que, relâchée et mal jointe, la porte joue aisément dans sa feuillure. Mais, à la sortie de l’antichambre, un pied déjà sur les marches de l’escalier dérobé, au moment d’échapper, les deux assassins, ainsi qu’on l’a vu, se trouvent tout à coup, inopinément, en présence de Lecomte. (pp. 277/278)
Lecteur
Ah, ce fameux Lecomte, le valet de service ce soir-là !
Président
Il faut en effet revenir sur l’emploi du temps de Lecomte la nuit du drame :
« Le 26 août, à minuit, Lecomte a pris les ordres du duc de Bourbon pour son lever du lendemain. Il se retire, emportant avec lui la clef du cabinet de toilette, dont la porte communique avec la grande galerie du château. Ce jour-là, il se couche un peu plus tard que de coutume. Vers deux heures de la nuit, on frappe à la porte de sa chambre : c’est Dupré, valet de pied de madame de Feuchères, qui vient le prévenir qu’il se passe certainement quelque chose d’extraordinaire dans la chambre de Monseigneur, au mouvement inaccoutumé qui y règne : sa femme et lui ont entendu distinctement les allées et les venues de personnes. Lecomte ne peut s’expliquer ce bruit par la seule présence de madame de Feuchères. D’ailleurs, à cette heure, elle n’a pas l’habitude d’aller retrouver le prince dans son appartement. Monseigneur serait-il indisposé ? Mais, alors, il n’eût pas manqué de l’avertir, au moyen de la sonnette tenue à sa portée dans l’alcôve. Il a dormi d’un sommeil léger, et n’a rien entendu. Là-dessus Lecomte s’habille ». (P. 269)
Lectrice
« Sorti de sa chambre, il vient à peine d’ouvrir la porte de l’appartement du prince qui communique avec le grand corridor, qu’à la clarté du bougeoir qu’il tient à la main, il aperçoit deux personnes se dirigeant avec précipitation vers l’escalier de service. Lecomte s’élance à leur poursuite. Il les atteint ; mais quelle n’est pas sa stupéfaction quand il reconnaît X (le complice) et madame de Feuchères ! X…, fuyant par l’escalier dérobé, tire malencontreusement la porte vitrée, de façon que l’ayant refermée sur lui, madame de Feuchères est empêchée de le suivre. Lecomte se trouve de la sorte en face d’elle ».
Lecteur
« Sur le moment, elle demeure interdite à son aspect. « Cependant elle se remet de son trouble, et intime à Lecomte l’ordre de retourner dans sa chambre; et tel est le ton dont elle commande, » que Lecomte n’ose désobéir. Il regagne donc lentement sa chambre, mais en proie à toutes sortes de pressentiments funestes. Il se jette tout habillé sur son lit. X… et madame de Feuchères lui reviennent continuellement à l’esprit. Il a l’idée confuse d’un grand malheur. Le matin, beaucoup plus tôt qu’il ne l’a dédaré dans l’instruction, il est à la porte de la chambre à coucher de Monseigneur. Elle est fermée au verrou, contrairement à son habitude. Lecomte frappe inutilement à plusieurs reprises et à coups redoublés, si bien qu’on a dû l’entendre du dehors, et il ne s’explique pas qu’aucun témoin n’en ait déposé dans l’enquête ». (p. 270).
« Tel est, en substance, quant au fait de l’assassinat, le récit de Lecomte. Ce valet de chambre se reconnaît coupable d’avoir celé aux magistrats le fait terrible de sa rencontre avec X. et madame de Feuchères. Mais, pour le surplus, il proteste qu’il est innocent du meurtre du duc de Bourbon. Et, devant la justice, il a constamment déclaré l’assassinat du prince ».
Lectrice
« Après Lecomte, sa femme a fourni des renseignements qui, corroborant et complétant les explications de son mari, font jaillir une épouvantable lumière sur la nuit ténébreuse du 26 au 27 août. Ainsi, la femme Lecomte a vu entre les mains d’Adèle, femme de chambre de madame de Flassans, une serviette, ou napperon, maculée d’une façon bizarre. Ce linge était marqué de taches de tabac et de mucosités, froissé, roulé à ses extrémités d’une façon bizarre, comme s’il eût servi à étreindre un corps étranger. Adèle et elle en ont causé, ne pouvant comprendre comment il se trouvait dans la garde-robe de madame de Flassans, dont le mari ne prenait pas de tabac. La femme de chambre en a aussi parlé à sa maîtresse, qui a fait disparaître cette nappe. La femme Lecomte et son mari ont souvent réfléchi à cette particularité, et elle ne peut se défendre de penser qu’on s’est servi de ce linge pour étouffer le prince. Il est à sa connaissance que les époux Dupré ont reçu beaucoup d’argent de madame de Feuchères. Son mari et elle en ont également « obtenu des secours », mais elle ne précise pas la somme. Elle ajoute que si son mari n’a pas tout révélé dans l’instruction, c’est qu’il était dominé par la terreur qu’inspirait madame de Feuchères, et qu’il redoutait sa vengeance. (p. 271)
Lecteur (se tournant vers le président)
Billault n’a toujours pas dit quel est ce second assassin !
Président
Il le fait par degrés.
« Flassans, son neveu, avait lié connaissance avec un homme un peu plus jeune que lui, que le service du corps auquel il appartenait avait mis en rapport avec les hôtes du château de Saint-Leu. Il l’avait associé à ses parties de plaisir, et présenté à M. Lambot, qui avait promis de s’employer à son avancement. (…) Flassans avait également présenté à sa tante ce compagnon de plaisir. Sa bonne mine, sa belle prestance, son parler avantageux, avaient séduit madame de Feuchères, qui s’en était éprise et avait fait de lui son amant préféré ».
Lecteur
Mais il ne dit toujours pas de qui il s’agit, nommément.
Président
Billault a écrit son livre, en 1875. L’homme en question était encore vivant, il avait une femme, des enfants, pignon sur rue. Il était couvert par le non-lieu confirmé par la Cour de cassation. Billault devait prendre des précautions, pour cet homme, mais aussi pour lui-même. Je peux vous dire aujourd’hui qu’il s’agit du capitaine de gendarmerie, celui-là même dont parlent Alain Decaux et André Castelot dans le téléfilm de Stellio Lorenzi.
Lecteur
N’est-ce pas incroyable, de la part de quelqu’un qui était justement chargé de protéger le prince !
Président
Eh, oui, à qui se fier !
« Le général Lambot affirme que le second assassin, l’amant de madame de Feuchères, n’est sorti du château de Saint-Leu que dans la journée du 29 août, par la difficulté de tromper la surveillance d’Obry, le concierge : jusque-là, il était demeuré caché dans la chambre de l’abbé Briant. M. Lambot assure tenir cette particularité de Flassans, et il n’y a aucune raison pour révoquer en doute son témoignage. Si les premiers magistrats arrivés sur les lieux avaient fait fouiller toute la maison, au lieu de se laisser berner par la thèse du suicide tout de suite annoncée par Mme de Feuchères, on aurait trouvé le coauteur de l’assassinat ».
Lecteur
Alors, son nom ?
Président
Eh bien… Billault de Gérainville ne le donne pas.
Lectrice
Alors, vous nous laissez sur notre faim ?
Président
Mais non, voyons, un historien va jusqu’au bout de son enquête ! J’ai été rechercher, sur Internet, qui pouvait bien être capitaine de gendarmerie chez le prince de Condé en 1830. Et, à forces de recherches, j’ai fini par trouver.
Les lecteurs, en chœur :
Et alors, et alors, et alors ?
Président
Son nom est… Lucien Colin. Ce serait lui le complice et l’amant de Mme de Feuchères. Ce nom est d’ailleurs confirmé dans le livre de Dominique Paladilhe, Le prince de Condé : Histoire d’un crime. (Il ne donne que le nom, pas le prénom).
Source: http://valmorency.fr/111.html
Prince de Condé
4 janvier 2014 @ 11:03
Histoire de Louis-Philippe. Tome 3 / par A.-E. Billault de Gérainville
TABLE DES MATIERES
– CHAPITRE XXV.
Fragilité des bases du nouvel établissement monarchique. – Malentendu du roi avec la nation. – Physionomie cauteleuse et double jeu de Louis-Philippe. – Réceptions au Palais-Royal et députations des départements. – Ministère du 11 août. – Détresse financière, commerciale et industrielle. – Souffrances et agitation du peuple. – Proclamation énergique du 15 août. – La Fayette commandant général des gardes nationales du royaume. – Tactique du parti légitimiste. – Promotions et actes administratifs. – Curée de 1830 1
– CHAPITRE XXVI.
Embarras et soucis de la nouvelle dynastie. – Divergence de vues et tiraillements dans le ministère. – Reconstitution du personnel de la magistrature et lutte de M. Dupont (de l’Eure) contre Louis-Philippe. – Annonce officielle de la mort du duc de Bourbon, prince de Condé 76
– CHAPITRE XXVII.
Ascendant prodigieux et empire tyrannique de madame de Feuchères. – Sa personne et son caractère. – Faiblesse incurable du vieux duc de Bourbon. – Intrigues et suggestions de testament. – Trame ourdie entre le duc d’Orléans, la baronne de Feuchères et le général Lambot contre l’héritage des Condé. – Imprévoyance et aveuglement de Charles X. – Avortement de la première tentative testamentaire 123
– CHAPITRE XXVIII.
Obsessions de madame de Feuchères. – Résistance désespérée du duc de Bourbon. – Appel singulier au duc d’Orléans. – Violences croissantes de madame de Feuchères, et signature du testament. – Allégresse de la famille d’Orléans. – Relations suivies entre le Palais-Royal et le Palais-Bourbon: intrigue pour la rentrée de la baronne à la cour 157
– CHAPITRE XXIX.
Intimité de jour en jour plus étroite entre la famille d’Orléans et madame de Feuchères. – La baronne obtient sa rentrée à la cour. – Répulsion persistante du duc de Bourbon pour la maison d’Orléans. – Ordonnances de Juillet. – Adhésion du prince au nouveau gouvernement 200
– CHAPITRE XXX.
Contre-coup de la révolution de 1830 sur le duc de Bourbon. – Nouveaux excès de madame de Feuchères. – Détermination irrévocable chez le prince de fuir à l’étranger. – Lettre inconsidérée de Louis-Philippe à madame de Feuchères. – Assassinat du duc de Bourbon dans la nuit du 26 au 27 août. – Stupeur et consternation au château de Saint-Leu. – La croyance au suicide ne se prolonge pas au-delà des premières heures d’accablement 229
–
Documents historiques et pièces justificatives 291
–
FIN DE LA TABLE DU TOME TROISIEME.
TABLE DES MATIERES
– CHAPITRE XXXI
Attitude morne et embarrassée de Louis-Philippe à l’annonce de la mort violente du duc de Bourbon. – Portée au Palais-Bourbon, la nouvelle se répand bientôt dans Paris. – Information judiciaire du parquet de Pontoise. – MM. Pasquier, de Rumigny et consorts, dépêchés en toute hâte à Saint-Leu. – Autopsie et procès-verbal par les médecins de Louis-Philippe. – Factum inconsidéré de M. Marc, premier médecin du roi. – Cette publication ouvre carrière à la controverse médicale. – Balourdise, faux errements du procureur général, M. Bernard (de Rennes). – Son remplacement par M. Persil 297
– CHAPITRE XXXII
Obsèques du prince de Condé. – Mme de Feuchères quitte précipitamment Saint-Leu. – Son agitation, ses terreurs au Palais-Bourbon. Accueil empressé et scandaleux que lui fait la famille d’Orléans. – Explosion du sentiment public. – Appel à l’Opinion, de Lafont d’Auxonne. – Démarches du général Lambot pour une nouvelle information judiciaire. – Instruction supplémentaire à Pontoise. – Tentative infructueuse de l’abbé Pellier. – Evocation de la procédure criminelle par la Cour royale de Paris. – M. de la Huproye, conseiller instructeur: difficultés de sa tâche. – Dépositions de Mme de Feuchères, de Lecomte, de l’abbé Briant, des époux Dupré. – Présomptions multipliées, indices certains de l’assassinat. – Conclusions du rapporteur. – Consternation et stupeur au Palais-Royal. – Angoisses et perplexité au sujet du parti à prendre. – Délibérations secrètes avec le procureur général. – Coup d’autorité de M. Persil. – M. de la Huproye mis d’office à la retraite. – M. Brière-Valigny, nouveau rapporteur. – Conclusions arrêtées d’avance. – Questions soumises à la Cour royale de Paris. – Arrêt de non-lieu. – Sa dénonciation à la Cour de cassation. – Arrêt de rejet. – Physionomie de l’audience. – Stupéfaction du public. – Rémunération des magistrats qui ont concouru au dénoûment de l’affaire. – Soulèvement de plus en plus accentué de l’opinion. – Procès civils et correctionnels. – Infatuation des parquets. – Efforts de M. Persil pour la suppression de pièces compromettantes. – M. Gustave de Beaumont: bel exemple qu’il donne de l’accomplissement indéfectible des devoirs du magistrat. – Sa disgrâce sous couleur de mission extraordinaire aux Etats-Unis. – M. Didelot lui succède: anéantissement des pièces que n’avait pu détourner M. Persil. – Acte d’indépendance et révocation de M. Faucher, procureur du roi à Senlis. – Décri de la justice de Louis-Philippe et avilissement de plus en plus signalé de sa magistrature. – Infractions aux dernières volontés du prince de Conde. – Legs du château d’Ecouen. – Servilité et bassesses du Conseil d’Etat. – Litiges entre la famille d’Orléans et Mme de Feuchères. – Brouille et rupture des ci-devant associés, Louis-Philippe et Mme de Feuchères. – Liquidation de l’héritage du duc de Bourbon. – Apreté et rigueurs des administrateurs de Louis-Philippe. – Brocantage mesquin pratiqué au nom du duc d’Aumale – Popularité décroissante de la maison d’Orléans. – Avanie de la princesse Adélaïde à Saint-Leu. – Moralité et enseignements de la catastrophe du duc de Bourbon. – Impression qui en reste à Louis-Philippe. – Récits des précédents historiens. – M. Nettement: son intuition remarquable. – Invraisemblance d’un acte révocatoire du testament du 30 août. – Authenticité absolue de la lettre du roi à Mme de Feuchères. – Manie épistolographique de Louis-Philippe. – Phases successives du sentiment public à l’égard de la nouvelle dynastie. – Trait mordant à propos du crime de Saint-Leu. – La magistrature de Louis-Philippe, tourbe vénale et dégradée, étroitement associée à la fortune du règne. – Certitude d’une justice boiteuse, de plus en plus inique et corrompue. – Conditions de la vitalité et de la durée des gouvernements. – Pronostic infaillible d’une existence éphémère pour l’établissement monarchique de 1830. – Action de la Providence et vindicte divine. – L’impunité du forfait de Saint-Leu à jamais à la charge de la mémoire de Louis-Philippe! 347
– PIECES JUSTIFICATIVES 471
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679776q/f7.image.r=plaisirs%20de%20l%27isle%20enchant%C3%A9e.langFR
Prince de Condé
4 janvier 2014 @ 13:32
Qui est le Comte de Choulot ce mystérieux personnage cité dans:
« LE PAVE DU ROI » le Roman de Marcel Boulanger ?
http://www.priceminister.com/mfp/114101/le-pave-du-roi-marcel-boulenger#pid=74845362
et dans :
« Histoire de Louis-Philippe ». Tome 3 / par A.-E. Billault de Gérainville
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679776q/f7.image.r=plaisirs%20de%20l%27isle%20enchant%C3%A9e.langFR
Pour en savoir un peu plus sur le Comte de Choulot:
Mémoires inédits du comte de Choulot, Paris, Dentu, 1858
Le comte Paul de Choulot fut 1er Gentilhomme de la Chambre, capitaine général des Chasses du prince de Condé, duc de Bourbon, et fut le Gouverneur du château de Chantilly.
« Paolo », comme il est appelé par Chateaubriand dans les Mémoires d’Outre-Tombe, est un « vrai personnage de roman » selon le magazine Touche-à-Tout qui publiait régulièrement un feuilleton illustré sur sa vie, tiré du livre Le Pavé du Roi). Le comte Paul de Choulot, ce grand chasseur infatigable et polyglotte confirmé, auteur des Mémoires et voyages du duc d’Enghien* avec une notice sur sa vie et sa mort… était un ardent défenseur du légitimisme.
http://www.histoire-vesinet.org/choulot-roman.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Lavenne_de_Choulot
Prince de Condé
5 janvier 2014 @ 01:33
Je reconnais que le Duc d’Aumale a sauvé Chantilly du désastre de la révolution et qu’en plus il a fait un grand don à l’Institut de la France. Même si je suis légitimiste, Je suis très impressionné par le courage, la passion, et le goût de cet homme extraordinaire !