L’exposition « Les Sœurs de Napoléon. Trois destins italiens » se tient au musée Marmottan à Paris jusqu’au 26 janvier 2014.
Le musée se situe à côté des jardins du Ranelagh. Il présente de nombreuses toiles, bustes et objets représentant ou ayant appartenu aux princesse Elisa, Caroline et Pauline Bonaparte.
Ainsi, le visiteur découvrira des bustes réalisés par Canova, une toile de « Madame Mère Laetitia »par Appiani, Napoléon Premier Consul immortalisé par A.J.Gros, Pauline Bonaparte en compagnie se son amie la baronne Christine de Mathis sur une toile de Benthon, la très belle orangerie de la Villa Borghèse de Rome par Caffi, prêtée par le musée de Rome ; un portrait anonyme de Caroline, princesse Murat provenant de la collection de la Malmaison ; la table à écrire de Caroline Murat à l’Elysée, réalisée par Jacob-Desmalter.
Ci-dessus, « La rose de Malmaison » par Jean-Louis-Hector Viger du Vigneau vers 1866. Le tableau est prêté par le Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, Rueil-Malmaison.
Ci-dessus, peinture de la princesse Caroline dans le Salon d’Argent de l’Elysée par J.H. Le Bas.
Intéressant aussi : une parure de perles et améthystes de la princesse Caroline provenant du musée Napoleonico de Rome, des camées représentant les portraits miniatures de la famille impériale par Santarelli et une aquarelle « Caroline Murat dans son grand cabinet du Palais royal de Naples » provenant de la collection privée du duc de Mouchy.
Napoléon visita Venise en 1805. Tout un service en porcelaine de Sèvres illustre ce grand événement ainsi que deux toiles de Borsato exposées d’habitude à Versailles. Le service à dessert de la princesse Elisa réalisé par la manufacture de Sèvres et provenant du Palais Pitti est aussi exposé.
Autre tableau important de cette exposition, une huile sur bois « Toilettes avant le sacre » provenant du musée des Beaux-Arts de Marseille. De même qu’un buste de la princesse Caroline coiffée d’un diadème, immortalisée le jour du sacre par David et venant de l’hôtel de Salm.
Ici, la princesse Caroline Murat et sa fille Letizia en 1807 par Elisabeth Louise Vigée-Le Brun. Le tableau est prêté par le château de Versailles.
Un classique avec Pauline en Vénus victorieuse par Tadolini, mis à disposition de l’exposition par l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris.
Côté mode, un sac à main de la princesse Pauline ou encore un manteau de cour porté par la princesse à l’île d’Elbe. Réalisé en velours vert et bordé d’or, il appartient au musée de Portoferraio.
Une toile montre Caroline et Joachim Murat dans les fouilles de Herculanum. Le couple remit au goût du jour les fouilles archéologiques.
Musée Marmottan – 2, Rue Louis Boilly – 75016 Paris
agnes
16 décembre 2013 @ 08:52
Bravo Régine, vous ne rentrez pas les mains vides de Paris.
et bravo pour avoir réussi les photos des tableaux sans qu’on y voit briller le spot.
LPJ
16 décembre 2013 @ 09:50
Trois sœurs, trois personnalités, trois destins…. Chacune participa l’épopée impériale à sa façon et selon ses capacités. Rien ne les prédestinait à entrer dans l’Histoire européenne. Elles y ont pris place, pas seulement parce qu’elles étaient les « sœurs de… » (et pour Caroline « l’épouse de… ») mais aussi par leurs propres qualités….
aubert
18 décembre 2013 @ 16:55
Les frères ont eu toutes les peines du monde à entrer dans l’Histoire européenne, alors les sœurs ?
Denis
16 décembre 2013 @ 10:15
Elisa, Caroline et PAULINE … sont les soeurs de Napoléon . Mathilde, née en 1820 est sa nièce , fille de Jérôme .
Régine
16 décembre 2013 @ 13:14
merci
Gustave de Montréal
16 décembre 2013 @ 14:38
née Paolina
COLETTE C.
16 décembre 2013 @ 11:09
Une exposition à ne pas manquer, par sa diversité : tableaux, meubles..
Une question : le château de Bois Préau est-il réouvert ? (en travaux quand j’avais visité Malmaison)
patricio
16 décembre 2013 @ 20:06
Merci Régine, pour ce sujet fort intéressant
amitiés
patricio
Kalistéa
16 décembre 2013 @ 20:29
Sur le premier tableau, on voit Caroline âgée de seize ans(elle n’allait pas tarder à épouser le colonel Murat) à l’extrème droite. Elle s’appuie sur Hortense, fille de sa belle-soeur Joséphine.Elles étaient toutes deux pensionnaires chez madame Campan.Pauline est assise à gauche,habillée de noir car elle est en deuil de son premier mari ,le général Leclerc (mort de la fièvre jaune à Saint-Domingue).Les autres dames sont des amies et des dames d’honneur.
Kalistéa
17 décembre 2013 @ 16:32
PS Je sais qu’ici, on ne vous manque pas si vous faites par étourderie la moindre omission.J’ajoute donc à mon précédent pragraphe que Joséphine, alors femme du premier consul, est la femme en blanc près de sa fille Hortense.(Parceque j’ai écrit que toutes les autres dames étaient des dames de compagnie)
Charlanges
16 décembre 2013 @ 21:44
Superbe exposition à visiter pendant qu’il en est encore temps. Pauline semble avoir la portion congrue à côté de ses deux soeurs mais cela tient au fait que les enfants de ces dernières sont largement représentés.