Exposition « Lumière d’Opale. Les peintres étrangers de la colonie d’Etaples (1880-1920) » au musée du Touquet-Paris-Plage jusqu’au 22 mai 2022.
Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples forment un ensemble remarquable du fonds historique des collections du Musée du Touquet-Paris-Plage – Édouard Champion.
À travers plus de 70 œuvres issues de ses collections, mais aussi de celles d’institutions publiques et de particuliers, « Lumière d’Opale » invite le public à la rencontre d’artistes peintres étrangers, pionniers sur le territoire. Pour cette exposition, la Ville du Touquet-Paris-Plage s’associe au programme de valorisation des peintres de la côte d’Opale initié par le Département du Pas-de-Calais.
À la fin du XIXe siècle, la construction des premières lignes de chemin de fer, les grands travaux parisiens et le coût de la vie poussent certains peintres à quitter la capitale. En quête de nature et d’authenticité, ils trouvent de nouvelles sources d’inspiration en région.
De ces migrations naissent de véritables courants picturaux, ainsi la célèbre école de Pont-Aven en Bretagne. Sur les côtes de la Manche, la colonie d’Étaples, qui se construit autour des figures emblématiques de Le Sidaner et de Chigot, apparaît comme la plus importante.
En quelques années, des artistes de tous horizons s’y retrouvent : les Anglais Lee Hankey, Hodge, Hughes-Stanton…, les Australiens Bunny, Rae, Quinn, Rix-Nicholas…, les Américains Couse, Hayes, Koopman…, ou encore le Norvégien Thaulow. Ensemble ils forment un foyer cosmopolite et dense : plus de 200 artistes sont recensés ! Ils découvrent de nouveaux sujets qu’ils croquent sur le vif : les longues plages et les dunes de sable, les activités du port de pêche d’Étaples, les paysages champêtres de l’arrière-pays.
La vie bon marché et le Salon de la Société des Amis des Arts qui se déroule à Étaples, puis au Touquet-Paris-Plage à partir de 1896, assurent aux peintres des conditions de vie et de travail favorables. C’est cette exceptionnelle aventure artistique des années 1880-1920, connue aux quatre coins du globe, qui est vous contée dans l’exposition « Lumière d’Opale ».
Claudia
7 mars 2022 @ 08:23
Dommage qu’il faille aller jusqu’au Touquet pour voir cette exposition, elle a l’air vraiment belle.
Menthe
7 mars 2022 @ 11:17
Heureusement qu’il y a des expos en région !! Nous avons aussi une vie culturelle en province, la France ne se résume pas qu’à Paris.
Claudia
7 mars 2022 @ 19:23
Je suis bien d’accord avec vous Menthe, j’apprécie de vivre en Ile de France pour ça…Mais pour d’autres choses, vivre en province doit être bien agréable…
Ciboulette
7 mars 2022 @ 22:00
Oui , c’est assez pénible , comme si Paris était à elle seule la France entière ! Je suis provinciale et cela me convient très bien .
Esquiline
7 mars 2022 @ 14:19
Dans les pays non centralisés quand une exposition qui nous interesse a lieu quelque part nous y allons et en profitons pour découvrir la région même hors frontières ne serait que l’espace d’un WE.
Albane
7 mars 2022 @ 16:49
Mais Claudia, visitez la région et prenez un week-end là-bas si vous en avez la possibilité ! La côte d’Opale est magnifique.
stephaen henon
7 mars 2022 @ 09:39
Je confirme magnifique région la cote d’opale.
Le matin gris pluie et le soir magnifique soleil.
Aldona
7 mars 2022 @ 11:46
Une exposition que j’aimerais voir, le titre est très bien choisi et fait rêver
Danielle
7 mars 2022 @ 11:59
Cette exposition devrait s’expatrier dans l’hexagone.
MlleGiuliana
8 mars 2022 @ 09:28
Étaples, c’est en France, donc « dans l’Hexagone ».
Alix-Emérente
7 mars 2022 @ 12:04
J’aime beaucoup la côte d’Opale qui a vraiment beaucoup de charme. Et il y a plein de petites stations balnéaires ou villages de pêcheurs très agréables. Le Touquet est un peu trop « bling-bling » à mon goût. Mais s’il y a de superbes propriétés, lors du dernier Enduropale, depuis l’hélicoptère, on a pu voir, avec consternation, les immeubles qui défigurent le front de mer…
FLEUR
7 mars 2022 @ 14:11
Oui, des immeubles trop hauts ça défigure vraiment le bord de mer.
Qu’on y construise des immeubles peu élevés, comme ceux en bord de mer de CARNAC par exemple, d’une belle architecture, avec des parties en granit, c’est ok. Sinon, ils enlaidissent et c’est bien dommage.
Albane
7 mars 2022 @ 16:50
Alix-Émérente, je pense tout comme vous concernant cette région et le Touquet.
Beque
7 mars 2022 @ 23:20
Henri Le Sidaner (en breton : le marchand de soie) naît, le 7 août 1862, à Port-Louis (Ile-Maurice). Son père, capitaine au long cours, est inspecteur de la branche française des Lloyd’s, sa mère, Amélie Robberechts, est aussi malouine. En 1880, il part étudier la peinture à Paris où il apprend la mort de son père dans un naufrage dans la Manche. De 1884 à 1894, il s’installe à Etaples. Il y rencontre d’autres peintres venus travailler comme lui dans la région, comme Eugène Chigot, son ami d’enfance. Avec lui il organise, en 1892, le salon des peintres d’Étaples dédié à cette colonie des peintres français et étrangers qui fréquentent la côte d’Opale.
En 1894, il s’installe à Paris où sa mère et ses sœurs, laissées sans fortune après la mort du père, donnent des cours de piano dans la haute société. En 1898, il découvre Bruges où il s’installe avec sa compagne, Camille Navarre (qu’il épousera en 1904). Il loue une maison à Gerberoy au début du 20e siècle. En 1908, sa sœur Marthe épouse le peintre Georges Rouault. En 1914, la Biennale de Venise lui consacre une salle et, en 1922, c’est le Carnegie Institute de Pittsburg. Il obtient le prix Raoul Dufy. En 1929, il est nommé membre associé de l’Académie royale des Beaux-Arts de Belgique. En 1931, une importante rétrospective de son oeuvre est organisée à Bruxelles, honorée par la visite de la Reine Astrid. Il meurt à Paris d’un infarctus, le 16 juillet 1939.
Question subsidiaire : est-ce que la Baie de Somme que j’adore (paysages d’aquarelle) fait partie de la Côte d’Opale ?
Charlotte (de Brie)
7 mars 2022 @ 23:25
En voyant cette affiche, je sais pourquoi j’aime tant les opales.
MlleGiuliana
8 mars 2022 @ 09:36
La Côte d’Opale est très jolie, si ce n’est que les grands immeubles du Touquet dénaturent le paysage. Le problème des stations balnéaires prout-prout.
Pour les curieux, descendez un peu et venez admirer la Baie de Somme. On est un cran en-dessous sur le plan de la géographie, mais plusieurs crans au-dessus sur le plan de l’accueil, de authenticité et bien sûr, de la nature.
Menthe
8 mars 2022 @ 17:54
Oui Giuliana ! Saint-Valery- sur-Somme, à ne surtout pas louper en Baie de Somme…. entre autres !