Descriptif : « Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d’un quotidien raffiné, signe de richesse, souvenir intime.
Au siècle des Lumières comme aux suivants, ils suscitent un véritable engouement en France d’abord puis dans toute l’Europe.
« Luxe de poche » a pour ambition de renouveler le regard que l’on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque à la fois l’histoire de l’art et l’histoire de la mode, l’histoire des techniques, l’histoire culturelle et l’anthropologie en faisant résonner ces objets avec d’autres œuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vêtements qu’ils viennent compléter, le mobilier où ils sont rangés ou présentés et enfin des tableaux, dessins et gravures où ces objets sont mis en scène.
Ce dialogue permet d’envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au début du XIXe siècle.
Point de départ de cette nouvelle exposition, l’exceptionnelle collection d’Ernest Cognacq est enrichie de prêts importants – d’institutions prestigieuses comme le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert. »
Passiflore
11 mars 2024 @ 08:48
Théodore-Ernest Cognacq (1839-1929), orphelin à 12 ans, gagne sa vie comme marchand itinérant à La Rochelle et Bordeaux. Il est engagé à « La Nouvelle Héloïse » et y rencontre sa future femme, Marie-Louise Jaÿ (1838-1925). Il devient propriétaire d’une salle de café située à l’angle de la rue du Pont-Neuf et de la rue de la Monnaie, qu’il renomme « A la Samaritaine », nom d’une pompe ornée d’une sculpture représentant la Samaritaine de l’Evangile. En 1872, il épouse Marie-Louise Jaÿ, première vendeuse au Bon Marché. Les architectes belge Frantz Jourdain et Henri Sauvage aménagent en style Art Nouveau les quatre magasins de la Samaritaine qu’il ouvre entre 1905 et 1910.
En plus de leurs œuvres philanthropiques (dans le domaine de la santé et de l’apprentissage), les époux Cognacq-Jay céréent, en 1920, le Prix Cognacq-Jay, géré par l’Institut de France, pour récompenser les familles nombreuses.
Par ailleurs, ils réunissent une importante collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle, destinée à être exposée dans leur magasin La Samaritaine de luxe. En 1928, cette collection, donnée à la ville de Paris, devient le musée Cognacq-Jay, installé au 25 boulevard des Capucines. Le musée est transféré, en 1986, dans l’hôtel Donon au 8, rue Elzévir et rouvre ses portes en 1990. On peut y voir un mobilier raffiné XVIIIe ayant appartenu aux Cognacq-Jay.
Carole
11 mars 2024 @ 09:40
Merci pour ces informations
Philippe H.
11 mars 2024 @ 12:07
Merci,Passiflore, pour cette èvocation qui est une belle histoire de réussite sociale, de philanthropie et d’un goût assumé. Ce musée est agréable à visiter, intimiste , riche d’une intéressante collection… et qui organise des expositions temporaires toujours spécifiques, la toute dernière sur le pastel…
Marinella
11 mars 2024 @ 12:19
Ce musée est un des mes endroits préférés dans Paris , un véritable bijou .
Tout y est beau : l’ hôtel particulier , pas grand mais joliment rénové , les collections permanentes et les expositions temporaires . Il y a même une jolie cour cour pavée avec tables et chaises pour les beaux jours .
Je me dépêcherai d’ aller voir cette exposition !
Passiflore
11 mars 2024 @ 17:27
Moi aussi, j’aime beaucoup ce musée, peu connu, en fait.
Danielle
11 mars 2024 @ 20:33
Ce musée est superbe, un petit bijou, et j’aime m’y rendre, donc j’irai voir cette exposition.
Caroline
11 mars 2024 @ 22:04
Très intéressant ! Merci pour cette information culturelle !
Lobre
12 mars 2024 @ 09:39
Merci Passiflore pour les explications. Je ne manquerais pas cette exposition aux beaux jours pour profiter du patio. Petits objets raffinés : boîte à mouche, éventails, petits miroirs à main, boites diverses pour épingles à cheveux et à chapeaux j’adore . Actuellement nids à poussière quand elles sont exposées dans une vitrine ou une table bouillotte !