Le Musée des Arts Décoratifs à Paris consacrera du 23 avril au 16 août 2020, une grande exposition à l’histoire du luxe à travers les civilisations, de l’antiquité à nos jours. Présentée en 2019 au Louvre Abu Dhabi ce projet, conçu par Olivier Gabet, est adapté au contexte occidental au musée qu’il dirige à Paris.
L’exposition invite le visiteur à découvrir autour de 100 pièces ce qu’a été et est aujourd’hui la notion du luxe au travers de pièces majestueuses dans des matières précieuses, de la folie créative des marchands merciers, des premiers directeurs artistiques, l’éclat des industries du luxe au temps des expositions universelles, la haute couture, le panache des maisons de luxe françaises en ce début du XXIe siècle.
Ces œuvres d’art, de mode, de joaillerie ou de design sont réunies afin d’évoquer des moments-clés, d’apporter un éclairage ou d’inviter à une réflexion sur les problématiques dans nos sociétés contemporaines : le consumérisme et l’ostentation, le rapport à la spiritualité et au sacré ou encore la conscience environnementale.
Et si, en 2020, le luxe s’essayait à revenir à ces essentiels qui ancrent l’humanité dans une réalité poétique et créatrice, mêlant liberté, transmission et savoir-faire ? (Source : Musée des Arts décoratifs)
Guizmo
3 janvier 2020 @ 09:43
Une exposition que je ne vais surement pas rater. Bonne journée à tous
Baboula
3 janvier 2020 @ 12:16
Si tous les beaux paravents sont dans les musées on comprend que les empereurs japonais en soient réduits à l’Isorel .
Anne-Charlotte
3 janvier 2020 @ 20:47
Chère Baboula, ce paravent est tout, sauf japonais … Mais comme je vous comprends : il est sublime !
Baboula
4 janvier 2020 @ 12:17
Oui Anne-Charlotte ,il doit être chinois de « Coromandel « mais les empereurs japonais ont une si pauvre décoration …
Carolus
3 janvier 2020 @ 12:46
Merci, je réserve.
Danielle
3 janvier 2020 @ 15:55
Très intéressant à découvrir.
chicarde
4 janvier 2020 @ 10:55
Oh oui, Danielle, sans le moindre doute !! Ah, « les luxes », au pluriel !!
AnneD75
4 janvier 2020 @ 11:11
Avec un peu de chance les grèves seront finies…
Danielle
5 janvier 2020 @ 18:26
Anne, heureusement qu’à cette date elles seront terminées, car je sature !!!
Un RV à programmer…
PATRICIA
4 janvier 2020 @ 18:21
Bel article qui fait réfléchir à la notion de luxe. A méditer !
Gérard
4 janvier 2020 @ 19:23
L’affiche présente une œuvre d’Armand- Albert Rateau né à Paris en 1882 et décédé à Paris en 1938, artiste et artisan à la tête d’une maison de production renommée, et il s’agit d’un paravent à 10 feuilles intitulé Renards qui a été réalisé en 1921 et 1922. Il était destiné à la salle à manger de son amie la couturière Jeanne Lanvin (1867-1946) pour son hôtel particulier parisien du 16 rue Barbey de Jouy, hôtel particulier qui a été démoli en 1965, et la fille et le gendre de Jeanne, le comte et la comtesse Jean de Polignac, Marie-Blanche, ont donné tout ce que contenait l’hôtel particulier au Musée des Arts décoratifs de Paris.
Cette maison avait d’abord été l’hôtel Arconati-Visconti avant d’être l’hôtel de Polignac et elle a été remplacée par un immeuble collectif d’une affligeante banalité on s’en doute.
L’hôtel avait été celui du marquis et de la marquise Arconati-Visconti. La marquise était née Marie-Louise Peyrat (1840-1923), dite Bobette, ou la Marquise rouge, fille de l’homme politique Alphonse Peyrat. Elle était anticléricale et républicaine mais tomba amoureuse d’un aide de camp du roi d’Italie, le marquis Gianmartino Arconati-Visconti, fervent catholique et royaliste, avec la belle fortune duquel elle sut être collectionneuse et mécène.
Pascal
5 janvier 2020 @ 10:07
Merci Gerard pour la résolution de cette énigme.
Le site du MAD annonce bien cette exposition avec ce paravent à l’affiche mais n’en dit pas davantage ,sincèrement je suis épaté !
Concernant l’exposition elle-même je pense que ce qu’il serait très intéressant de confronter les deux expos , la vision du luxe dans les pays du golfe et celle de la vieille Europe .
Gérard
5 janvier 2020 @ 17:54
Merci Pascal. Une exposition comparée serait intéressante mais aujourd’hui beaucoup de puissants potentats arabes ou de membres de leur famille ont une culture artistique réelle.
Baboula
7 janvier 2020 @ 22:40
Gérard,heureusement que vous êtes là pour corriger sobrement,sans commentaire désobligeant nos ignorances .