Descriptif : « L’exposition relate l’histoire du textile en France et retrace l’importance économique et sociale de ce secteur durant des siècles. Ce récit s’appuiera sur la riche collection d’échantillons conservés aux Archives nationales et exposés, pour la première fois, au public.
En dialogue avec des pièces provenant de diverses institutions, ces archives représentent une source indispensable pour comprendre le rôle central que le textile a occupé en France dans la vie de la multitude d’individus qui ont participé à son essor, de la production de matière première à la consommation finale.
L’exposition souhaite montrer comment l’État a accompagné cette industrie, depuis les efforts de Jean-Baptiste Colbert sous Louis XIV jusqu’aux plans gouvernementaux des IVe et Ve Républiques pour tenter de la sauver des crises économiques.
Elle présente ainsi l’action des gouvernements sur plusieurs siècles pour contrôler, connaître et encourager la production du textile français, des fibres naturelles aux matières synthétiques. Organisée en quatre temps, l’exposition parcourt plus de trois siècles de développement industriel en France qui dessinent en filigrane la doctrine de l’État pour cette filière : connaître, contrôler et soutenir ».
Catherine
22 octobre 2024 @ 02:27
Eh bien, l’intervention de l’État dans l’économie n’est après tout pas si mal.
J’espère avoir la chance de visiter cette expo assez exceptionnelle.
Claude Patricia
22 octobre 2024 @ 08:08
Beaucoup d entreprises et marques ont quitté la France.
Passiflore
22 octobre 2024 @ 08:34
Les manufactures royales de textiles étaient installées dans tout le pays aux XVIIe et XVIIIe siècle. On en comptait une quarantaine sinon plus. Outre les manufactures de tapisserie royale d’Aubusson et de Beauvais, on peut énumérer les manufactures royales d’Abbeville (lin et blanchisserie), de Carcassonne (draps de laine), d’Amiens (velours), du Puy en Velay (soie), d’Alençon (dentelle), de Bourges (soie, laine, coton, fils de chanvre), d’Elbeuf (draps de laine façon anglaise et hollandaise), de Louviers (drap), de Montmartre (draps), de Saint-Maur-des Fossés (velours et draps d’or et draps d’argent), de Saint Quentin (coutils), de Saint Lô (toiles), de Soissons (serges), d’Agen et d’Angers (toiles à voiles en chanvre) et la manufacture royale des toiles peintes de Jouy-en-Josas d’Oberkampf qui a fermé en 1843.
Je ne sais pas ce qu’il en est de l’industrie textile en Alsace ? En ce qui concerne le lin textile, actuellement plus de 130.000 hectares sont semés dans l’ensemble du pays et 5.000 liniculteurs produisent 20.000 tonnes de lin par an, principalement dans le Nord, en Normandie, en Picardie, en Ile de Franc, en Bretagne mais y a-t-il des manufactures ?
Baboula
22 octobre 2024 @ 13:27
Les draps de laine des Flandres étaient également très réputés.
Menthe allo
23 octobre 2024 @ 19:48
J’ai entendu dire par un tailleur de vêtement de ma famille, que certains tissus produits à Elbeuf, étaient expédiés en Angleterre et revenaient en France estampillés « tissus anglais ». (Ceci ne date pas d’aujourd’hui)
Passiflore
24 octobre 2024 @ 14:01
Menthe allo, et moi j’ai entendu dire qu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe on envoyait ses chemises dans les blanchisseries de Jersey (ou de Londres, je ne sais plus), c’était plus chic ou mieux fait, je n’en sais rien.
Menthe allo
25 octobre 2024 @ 16:29
Oui mais là il n’y avait peut être pas tromperie.
Claude Patricia
22 octobre 2024 @ 09:35
Il y a la marque de jeans 👖 1080 qui veut tout produire et fabriquer en France.
Framboiz 08
22 octobre 2024 @ 16:15
Sans oublier Sedan, qui a laissé son nom à un drap et les canuts,leurs soiries ! Colbert est né à Reims, ville de la laine (moutons ,sur les plaines crayeuses )où il y a 20 ans il y avait encore des usines de vêtements. Issoire est une ville,qui produit des habits de qualité. On ajoutera Romans sur l’Isère dans la Drôme, pour les chaussures .G oublié Troyes,ville de la bonneterie. La liste est longue ! Paris a la haute couture et les ports ont la toile à bateaux, utilisées pour la décoration !
Passiflore
23 octobre 2024 @ 13:08
Outre les manufactures textiles, Colbert fonda toutes sortes de manufactures : de tabac (Morlaix, Dieppe, Paris), de faïence (Rouen), de verrerie (la Manufacture des glaces de miroirs permit d’équiper la galerie des Glaces de Versailles), des cires, de Claude Trudon (à Antony) qui fournit les églises et les châteaux du royaume en bougies et chandelles.
Danielle
22 octobre 2024 @ 19:36
Cette exposition m’intéressera, je la note sur mon agenda.
Merci Régine de nous transmettre le programme culturel de notre pays.
Brimbelle
23 octobre 2024 @ 08:07
De nombreux industriels alsaciens ont quitté leur région après l’ annexion de 1870 par l ‘ empire allemand pour s’ établir dans les vallées vosgiennes. Ensuite, Boussac s’ est installé autour d’ Épinal. L’ industrie textile est devenue le principal employeur, particulièrement pour les femmes.Et puis tout a fermé petit à petit . Il ne reste que peu d’ entreprises, et beaucoup de friches industrielles réutilisées ou démolisseur, et une reconversion qui fut difficile, voire impossible pour les salarié(e)s.