Le Musée d’Art moderne de Paris présente du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024 l’exposition « Nicolas de Staël ». Né en 1913 à Saint Petersbourg, le baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein a développé sa carrière artistique de 1940 à 1955, date de son suicide à Antibes.
On lui doit 1.120 oeuvres influencées par Vermeer, Cézanne, Matisse, Rembrandt, Van Gogh ou encore Soutine.
Descriptif de l’exposition : « La rétrospective rassemble une sélection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections publiques et privées, en Europe et aux Etats-Unis. À côté de chefs-d’oeuvre emblématiques tels que le Parc des Princes, elle présente un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais, exposées, dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français.
Organisée de manière chronologique, l’exposition retrace les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matiérées des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955.
Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles voies : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ».
Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il.
La rétrospective permet de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer.
La biographie de Staël a d’emblée créé un mythe autour de son art : de son exil après la Révolution russe jusqu’à son suicide tragique à l’âge de 41 ans, la vie du peintre n’a cessé d’influer sur la compréhension de son œuvre.
Sans négliger cette dimension mythique, la rétrospective entend rester au plus près des recherches graphiques et picturales de Staël, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier.
Enfant exilé devenu voyageur infatigable, l’artiste est fasciné par les spectacles du monde et leurs différentes lumières, qu’il se confronte à la mer, à un match de football, ou à un fruit posé sur une table. Variant inlassablement les outils, les techniques et les formats (du tableautin à la composition monumentale), Staël aime « mettre en chantier » plusieurs toiles en parallèle, les travaillant par superpositions et altérations successives. Le dessin joue, dans cette exploration, un rôle prépondérant dont une riche sélection d’œuvres sur papier souligne le caractère expérimental. »
Régine ⋅ Actualité 2023, Expositions, France, Russie 5 Comments
Marie-Caroline de Bretagne
7 septembre 2023 @ 08:44
Visite prévue en octobre !;)
Auberi
7 septembre 2023 @ 12:17
Nicolas De Staël, un de mes peintres préférés, j’ai une magnifique reproduction d’un cargo fumant sur une mer turquoise dont je ne me lasse pas. L’exposition dure quelques mois jusqu’en 2024, c’est bien 😊
Auberi
7 septembre 2023 @ 12:18
*de Staël
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
7 septembre 2023 @ 14:22
Un de mes peintres préférés, grâce à lui j’ai pour une fois aimé des
les Footballers, les siens…
Caroline
7 septembre 2023 @ 15:16
Merci pour cette mini- biographie !
J’ ignorais que l’artiste d’origine russe a francisé son nom de famille ‘ noble ‘ !