Il s’agit de la première monographie consacrée au photographe à Paris . Paolo Roversi, d’origine italienne, s’est installé à Paris en 1973 et a depuis travaillé pour des magazines prestigieux tels que Vogue italien et français, Egoïste, et Luncheon.
Sa carrière est marquée par sa collaboration avec les plus grands créateurs de mode, notamment Yohji Yamamoto, Romeo Gigli, et Rei Kawakubo pour Comme des Garçons.
Dès ses années d’apprentissage, l’artiste italien a choisi le studio, la chambre grand format et le Polaroid, définissant ainsi sa manière de travailler et son esthétique photographique. Sa signature est reconnaissable entre toutes : des tonalités douces et sépia pour ses noir et blanc à la lumière du jour, ainsi que la densité et la profondeur des couleurs à la lumière de la lampe torche. Au fil des années, il a cherché et inventé son propre langage photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités de se renouveler.
Les plus grands mannequins ont posé devant son objectif. Chacune de ses photographies de mode est un portrait. Paolo Roversi se tient à la fois au cœur du système et à distance, loin des courants éphémères de la mode. À la recherche de la beauté, il a construit une œuvre singulière sur laquelle le temps n’a pas prise.
Cette exposition réunit 140 œuvres, dont des images inédites, des tirages Polaroid et des archives (magazines, catalogues…), dévoilant le parcours professionnel et artistique d’un photographe de mode exceptionnel.
La scénographie, entraînant le visiteur de l’ombre vers la lumière, fait du Palais Galliera le studio de l’artiste, un espace imaginaire, le théâtre de tous les possibles. Eblouissant ! (Merci à Bertrand Meyer)
Baboula
3 juin 2024 @ 03:59
Tout est dit et bien dit. Merci pour ce brillant exposé.
Nini Plume
3 juin 2024 @ 06:51
Il y a quelque chose dans cette photo qui me met mal à l’aise. Je n’accroche décidément pas avec ce romantisme là, ses noeuds-noeuds en organdi et chevelure volant au vent d’un ventilateur invisible.
On a voulu singer certains tableaux d’art traditionnel peints à l’huile, ce qui est tout autre chose.
Louise
3 juin 2024 @ 07:31
Symboliquement l’alliance est plus importante que la bague de fiançailles. Il vaut mieux mettre en évidence l’alliance que la bague de fiançailles. La bague de fiançailles est très importante durant les fiançailles. Après elle devient une bague parmi d’autres, la bague importante étant devenue l’alliance. L’alliance se porte au quotidien, la bague de fiançailles de préférence aux grandes occasions, pour ne pas abîmer ni galvauder ce bijou précieux.
Trianon
3 juin 2024 @ 09:15
Oui alors là chacune fait comme elle veut : certaines la portent plus les jours d’autres plus occasionnellement.
Il n’y a pas de Diktat.
Trianon
4 juin 2024 @ 11:18
..tous les ..
Praline
5 juin 2024 @ 11:29
Bien sûr il n’y a pas de diktat, juste des recommandations logiques.
Trianon
6 juin 2024 @ 10:53
Voilà
Katellen
3 juin 2024 @ 18:53
Je porte ma bague de fiançailles tous les jours. Ce serait bien dommage qu’elle reste enfermée dans une boîte. Et elle part au nettoyage chez le bijoutier quand le besoin s’en fait sentir.
Praline
5 juin 2024 @ 11:28
Cela dépend aussi de ce qu’on fait au quotidien, si vous faites des travaux de bricolage, jardinage et autres travaux manuels, mieux vaut enlever ses bagues, surtout la bague de fiançailles. Il faut savoir que bon nombre des accidents de la main sont induits par le port de la bague.
Marinella
3 juin 2024 @ 08:33
Je suis allée voir cette exposition , je n’ ai pas du tout aimé .
En fait d’ » oeuvre singulière » et de langage photographique » , M. Roversi a eu l’ idée de photographier toutes nues les jolies filles qu’ il photographiait habillées et dans des éclairages chichiteux .
Il a surement passé d’ excellents moments à faire ces photos , mais comme spectatrice je me suis copieusement ennuyée (et j’ attends avec impatience une exposition de messieurs tout nus photographiés par une femme , il n’ y a pas de raison )
Jean-Christophe69
3 juin 2024 @ 09:23
Je vois conseille alors le travail récent de Sonia Sieff.
Vous avez raison : j’ai trouvé l’exposition belle par son accrochage, mais les photos, en y regardant de plus près, sont très inspirées de l’esprit de Sarah Moon, en mode exhibitionniste. Ce n’est pas ma « came », comme on dit.
Marinella
4 juin 2024 @ 08:54
Merci de votre conseil ; je suis allée voir sur internet ce travail de Sonia Sieff , c’est d’ une autre qualité .
Solenn
3 juin 2024 @ 10:00
Moi qui apprécie la princesse de Galles, je n’aime pas ce portrait.Sa beauté n’est pas mise en valeur.
Lili3
3 juin 2024 @ 21:53
D’accord avec vous
Nini Plume
3 juin 2024 @ 11:38
Ma dernière phrase était mal construite.
Désolée. Rectification :
« ….peints à l’huile, ces derniers étant tout autre chose. »
En fait, cela me peine toujours un peu quand on utilise des « procédés « à des fins de séduction. C’est trop facile et surtout cela n’aide personne.
Mais s’il est vrai qu »il a construit une œuvre singulière sur la quelle le temps n’a pas prise » alors cela devient intéressant. Espérons juste que ce genre de phrase un peu pompeuse est justifié.
Nini Plume
3 juin 2024 @ 11:46
Je découvre, juste à l’instant, avec bonheur que Marinella, entre autres, ne s’est pas laissée si facilement entraîner dans cette entreprise.