Du 24 février au 7 juin 2015, le musée Thyssen-Bornemisza de Madrid accueillera une exposition des oeuvres de l’artiste belge Paul Delvaux. Un artiste dont les toiles sont déjà présentes dans la collection permanente du musée où est abritée la pinacothèque du défunt baron henrich von Thyssen-Bornemisza et dans celle de son épouse la baronne Carmen. Cette exposition est le fruit d’une collaboration avec le musée d’Ixelles (Bruxelles). (Merci à Bertrand Meyer)
Caroline
29 janvier 2015 @ 14:26
Ne connaissant pas du tout ce peintre,j’aimerais lire des commentaires avec une bonne critique sur les tableaux irréels due Paul Delvaux!
Merci d’avance!
DEB
1 février 2015 @ 08:39
Caroline,
Je vois que personne ne vous répond et j’hésitais à le faire car je ne suis pas sensible à l’onirisme de l’œuvre de Delvaux, qui ne me procure que des émotions négatives.
Que dire à quelqu’un qui ne connaît pas Delvaux?
Il est né en 1897, près de Huy en Wallonie, a vécu à Bruxelles et ensuite à Furnes en Flandre, où il est décédé en 1994.
Il a cherché son style jusqu’à ce qu’il assiste à une exposition de De Chirico qui l’inluencera.
On l’a souvent classé comme surréaliste mais lui ne se définissait pas comme tel, même s’il a participé à des expositions surréalistes.
Des thèmes récurrents apparaissent dans son œuvre, les trains, les gares, la lumière voilée des réverbères et ces femmes, souvent nues, froides et inaccessibles, évoluant souvent entre des colonnes et des monuments antiques.
Elles sont parfois confrontées à des hommes en costume noir( alors qu’elles sont nues) et jamais le regard des personnages ne se croise.
C’est peut être ce qui crée le sentiment de malaise que j’ai toujours ressenti en face de ses toiles.
Son premier mariage a échoué et il semble plus apaisé à partir de 1948 quand il vit avec Tam ( Anne-Marie De Maertelaere).
Il maîtrise parfaitement la perspective et, à côté de la peinture, le dessin et la lithographie et des fresques murales composent aussi son œuvre.
Un musée lui est consacré à St. Idesbald et mérite d’être vu.
Il était déjà célèbre de son vivant.
Delvaux peintre du rêve, de l’inatteignable,du souvenir et de la mélancolie.
J’ai essayé de résumer mais il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur son œuvre.
DEB
1 février 2015 @ 08:42
L’exposition de De Chirico se tenait en 1934.
Caroline
1 février 2015 @ 09:25
DEB,un grand merci pour votre longue réponse détaillee et intéressante sur ce peintre belge!
Après avoir vu les oeuvres de Paul Delvaux chez Tonton Google [images],je reconnais que je ne les apprécie pas trop!
Bonne journée dominicale!