C’est l’exposition estivale de Buckingham Palace cette année. Du 20 juillet au 29 septembre, le palais présentera l’exposition « Queen Victoria’s palace », une plongée dans la vie quotidienne du palais sous la reine Victoria. L’occasion de voir ainsi la nursery où elle éleva avec le prince Albert leurs enfants.
Baboula
10 mars 2019 @ 09:45
Certainement attendrissant mais ne justifie peut-être pas -pour moi-de prendre l’Eurostar .
DEB
10 mars 2019 @ 09:47
Pourquoi pas ?
Robespierre
10 mars 2019 @ 10:08
Albert avait l’instinct paternel, et il avait sa préférée : l’ainée qu’on appelait Vicky et qui fut la mère de Guillaume II. Elle était très intelligente et à trois ans parlait deja français et anglais pcq elle avait une gouvernante française et une allemande en plus d’une anglaise.
Victoria n’aimait pas les bébés, et c’était pour elle le désavantage du mariage. Elle n’avait pas non plus la fibre maternelle, étant plus épouse que mère. Son veuvage à 40 ans fut un vrai drame.
Vicky se maria vers l’age de 16 ans avec l’héritier du trône prussien, et eut le fameux Guillaume au bout des neufs mois reglementaires. J’étais très intéressé de lire que celui-ci déja dans son jeune âge etait un enfant infernal, qui ne faisait que des mauvais coups. Le futur Leopold II l » avait aussi remarqué.
Deux filles de cette fratrie transmirent à leur descendance l’hémophilie.
Dans cette aquarelle de vie de famille idyllique, le parent comblé, c’est Albert. S’il n’était pas mort si jeune, les enfants auraient continué à naître et il aurait été content.
Gatienne
10 mars 2019 @ 11:55
Pour étayer votre commentaire, Robespierre, voici un article qui développe ce côté, souvent évoqué, de « la reine qui n’aimait pas les bébés »:
http://plume-dhistoire.fr/victoria-la-reine-prolifique-qui-naimait-pas-les-enfants/
A sa décharge, concernant son état de mère de famille nombreuse, quand ses enfants avançaient en âge, elle devenait une mère exclusive, terriblement soucieuse de leur devenir puis interférant sans cesse dans leurs vies d’adultes.
Elle envoya Albert, de santé chancelante, sermonner l’heritier du trône qui menait une vie de bâton de chaise à Cambridge. L’époux mourut quelque temps après de typhoïde et Victoria, inconsolable, se considéra comme responsable de ce décès.
Obsédée par la mort en couches, elle tenait à être aux côtés de ses filles dans ces moments-là.
Exclusive de nature et n’ayant plus Albert pour « supporter ses humeurs » elle consigna sa dernière fille à ses côtés jusqu’à sa mort, n’acceptant son mariage avec Henri de Battenberg qu’à la condition que Béatrice réside en permanence auprès d’elle et continue d’assurer les fonctions de secrétaire non officielle.
C’est d’ailleur la princesse qui édita ses mémoires, expurgées de tous les détails trop intimes concernant les relations passionnelles de ses parents.
Menthe
12 mars 2019 @ 17:38
Merci, Gatienne, de nous avoir déniché cet article.
C’est tout simplement… effarant!.. mais, on peut quand même lui (la reine) trouver des circonstances atténuantes.
Vicky
10 mars 2019 @ 15:51
Toutes les Vicky sont décidément les préférées de leur père…
Robespierre
11 mars 2019 @ 23:01
je disais donc que si Albert n’était pas mort, la fratrie ne se serait pas limitée à « seulement » neuf enfants. Et comme c’est le Parlement qui devait voter une belle dot pour les filles qui se mariaient, on voit le topo… Après la mort d’Albert, Victoria ne voulait plus rien faire et bombardait ses ministres de faux certificats de maladie, etablis par un medecin de cour complaisant. Au moins trois années de suite, elle bouda l’ouverture du Parlement,parce que son Albert bien aimé n’était plus là pour l’accompagner. Un jour elle accepta d’y aller parce que une de ses filles se mariait avec je ne sais plus quel prince allemand et Victoria avait besoin que le Parlement vote une dot confortable. Donc elle s’y rendit, et ne prétexta aucune maladie.
berton
10 mars 2019 @ 12:11
Très joli et plein de détails très fins.
Laurent
10 mars 2019 @ 15:08
Des bon parents ?
J’en doute
Une mère abusive certainement
Lui ? Un homme rigidev
Robespierre
11 mars 2019 @ 12:42
Il était trop rigide dans l’éducation de son fils ainé et le privait de temps libre, de vacances, d’amis. Bertie, avait un programme dément et le père ne voulait pas en démordre. Un précepteur avait dit à Albert que Bertie quand on l’abordait gentiment et avec douceur pouvait beaucoup donner, mais le père voulait la élever son fils à la prussienne.
Vicky l’ainée idolâtrait son père et celui-ci souffrit bcp quand elle partit, très jeune, pour se marier. Mais lui qui était pour le mariage et la famille par dessus tout, il s’est trouvé piégé par ses principes.