À l’âge de la révolution industrielle des transports, les artistes, poètes ou écrivains qui traversent les Alpes réinventent ce qui était qualifié de Grand Tour au siècle précédent.
L’essor des guides touristiques et des publications d’histoire ou d’histoire de l’art démocratise le savoir et instruit le regard des voyageurs, que l’actualité politique d’une Italie en plein Risorgimento intéresse autant que son glorieux passé.
Attirés par la superposition des Italies de l’Antiquité, de la Renaissance et de l’âge contemporain dans les campagnes ou au cœur des villes, les artistes voient l’histoire se dérouler par strates tout autour d’eux et rendent compte de cette sédimentation du temps en pratiquant tant le pittoresque des paysages et les scènes de genre empreintes d’italianité que les relevés académiques d’après l’antique. » (Merci à Bertrand Meyer)
Robespierre
23 juin 2023 @ 05:54
quelqu’un peut-il me donner un lien quelconque pour que je puisse savoir quels peintres français sont exposés dans cette exposition ? Merci d’avance.
Marnie
23 juin 2023 @ 12:37
Une simple recherche google : « exposition Italie Chantilly » :
https://chateaudechantilly.fr/evenement/regarder-lhistoire-en-face/
Sur cette page, cliquez en bas sur « Communiqué de presse de l’exposition ».
Passiflore
23 juin 2023 @ 12:54
Je me suis posé la même question et n’ai pas trouvé la liste des peintres. J’avais commencé à « étudier » de près les peintres du Grand Tour mais, pour cette exposition, il s’agit de peintres du XIXe et non du XVIIIe.
Robespierre
23 juin 2023 @ 12:59
Des peintres qui avaient eu le Prix de Rome.
Nini Plume
23 juin 2023 @ 08:38
Tout de même, en voyant passer ce document , je me dis que la même scène, photographiée, eut été tout autre chose. Donner ses soins dans l’exécution d’une peinture figurative a toujours sa place, finalement. Comme le reste (photo…). L’aventure est de maîtriser sa technique, même avec de pauvres moyens (Lascaux) pour être dans une communion telle avec ce que l’œil (externe ou interne) a choisi que ne subsiste plus aucun obstacle dans l’exécution. Le fin du fin étant de ne rien en attendre, de ne pas voir trop vite le tableau fini. Je veux dire par là se laisser guider, tout en guidant son pinceau. Une histoire d’amour quoi !
Je crois que toute personne peut vivre cet amour là. Pas besoin d’être un génie.
Perlaine
23 juin 2023 @ 13:31
surtout avec ce que vous appelez de pauvres moyens dans la grotte de Lascaux. Saisir un pinceau , un crayon, un fusain n’a rien d’étonnant pour nous qui savons écrire voire dessiner ou peindre mais imaginer que des primitifs dans leurs cavernes dans la pénombre aient pu réaliser de telles peintures est d’une compréhension difficile. Je suis allée plusieurs fois dans les Landes à Brassempouy près de la grotte qui portait en elle une petite sculpture de qq cms , réalisée avec finesse dans de l’ivoire de mammouth . Donc un jour assis au soleil près de l’entrée un être a pris entre ses mains un morceau d’ivoire et patiemment a réalisé cette miniature , était-ce une déesse, sa déesse? Nous ne le saurons pas mais elle est devenue le top-model de la revue des antiquités du Musée des Antiquités Nationales de st-Germain-En-Laye (78) Banlieue ouest près de Paris . Car malheureusement , elle n’est plus dans son lieu de naissance .
Caroline
23 juin 2023 @ 10:28
Très intéressant !
Merci à Bertrand Meyer pour cette information culturelle sur l’Italie d’ antan !
Marnie
23 juin 2023 @ 12:39
Merci pour cette information, je n’étais pas au courant et l’addition de ces 2 expos me donne très envie d’aller jusqu’à Chantilly les voir !