u 20 mars au 17 juin 2024, le musée du Louvre à Paris présentera l’exposition « Revoir Van Eyck, la Vierge du chancelier Rolin ».
La restauration dont il vient de faire l’objet au Centre de recherche et de restauration des musées de France est historique : l’œuvre n’avait jamais été restaurée depuis son entrée au musée en 1800. L’allègement des couches de vernis oxydés qui assombrissaient la peinture offre une redécouverte spectaculaire du tableau.
Le Louvre consacre une exposition exceptionnelle à cet événement, mêlant la présentation d’œuvres prestigieuses prêtées par de grands musées internationaux et un dispositif d’immersion numérique permettant de plonger le regard au cœur du tableau de Van Eyck. Une occasion de revoir la Vierge d’Autun et d’interroger autrement ce que l’on pensait savoir de cette œuvre iconique.
Rassemblant le plus grand nombre d’œuvres de Jan van Eyck jamais présentées en France (six au total) – dont La Vierge de Lucques prêtée pour la première fois de son histoire par le Städel Museum de Francfort, l’exposition permet d’enrichir l’exploration du tableau du Louvre par le rapprochement avec ces cinq œuvres eyckiennes, mais aussi avec celles de Rogier van der Weyden, Robert Campin, Hieronymus Bosch et des grands enlumineurs de l’époque.
Une soixantaine de panneaux peints, manuscrits, dessins, bas-reliefs sculptés et objets orfévrés seront exceptionnellement réunis, grâce au soutien de nombreux musées et institutions en France et à l’étranger comme la Gemäldegalerie de Berlin, la Bibliothèque Royale de Bruxelles, la National Gallery of Art de Washington ou encore le Philadelphia Museum of Art.
Œuvre majeure de l’art occidental, à la dimension fortement méditative, la Vierge Rolin peut aujourd’hui sembler difficile à comprendre.
C’est pourquoi l’exposition est guidée par des questions, qui sont autant d’étapes du regard sur le tableau : pour quel(s) usage(s) Van Eyck a-t-il conçu cette œuvre si spéciale, à l’intention de Nicolas Rolin, chancelier du duché de Bourgogne ? Pourquoi a-t-il peint à l’arrière-plan un paysage tellement miniaturisé qu’il en est presque invisible ? Comment comprendre les deux petits personnages du jardin ?
Quels dialogues l’œuvre entretient-elle à la fois avec l’art de l’enluminure et les bas-reliefs funéraires sculptés ? Peut-on savoir comment les artistes du XVe siècle ont compris cette œuvre ?
Le parcours déploie une narration en six sections permettant au visiteur d’entrer plan par plan dans le tableau, à la manière d’une lecture, La Vierge du chancelier Rolin étant placée au centre de la salle. Quatre de ces parties s’articulent autour d’au moins une œuvre de Jan van Eyck.
La première section est consacrée à la rencontre entre Nicolas Rolin et la Vierge à l’Enfant, ce dernier étant figuré de manière très inhabituelle en Salvator Mundi nu. L’œuvre est une scène de présentation à la Vierge particulièrement audacieuse, dans laquelle Rolin se fait représenter à la même échelle, à la même hauteur et dans le même espace que la Vierge et le Christ, qui le bénit, et ce sans être introduit par son saint patron. Le spectateur est exclu de la scène. Le prêt exceptionnel de la Vierge de Lucques du Städel Museum de Francfort offre un saisissant contrepoint, en plaçant le même spectateur dans la position de Rolin, à genoux et en prière devant la Madone.
Dans ce face-à-face, le visage fortement individualisé de Rolin est l’élément le plus frappant du tableau et la deuxième section permet de s’arrêter sur la question du portrait, si centrale dans l’art de Van Eyck et de ses grands contemporains comme Robert Campin ou Rogier van der Weyden. Deux des autres effigies de Rolin exposées sont d’ailleurs de la main de ce dernier (panneau du polyptyque du Jugement dernier des Hospices de Beaune et le manuscrit enluminé des Chroniques de Hainaut de la Bibliothèque royale de Belgique). La singularité de la représentation de Rolin par Van Eyck s’exprime aussi dans le somptueux costume, tout à fait inhabituel, dont Van Eyck a vêtu son commanditaire. Ce rapprochement d’œuvres d’artistes en constante émulation les uns avec les autres est encore enrichie par la présentation du Portrait de Baudoin de Lannoy (Berlin, Gemäldegalerie), autre dignitaire de la cour bourguignonne, qui est probablement le portrait eyckien le plus proche, par sa technique, de celui de Nicolas Rolin. Dans les deux cas, l’impression de vie est stupéfiante et se manifeste par la représentation du passage du temps sur les visages.
Mais ces personnages se rencontrent dans un lieu par rapport auquel elles sont clairement disproportionnées. La troisième section s’attache à l’architecture peinte par Van Eyck, qui crée un lieu purement imaginaire, précieux et onirique mélange d’église romane et de palais aux touches méditerranéennes. Il s’agit avant tout d’un décor, conçu pour souligner le caractère hors normes de la rencontre. Les chapiteaux, qui n’imitent pas vraiment des chapiteaux romans réels, représentent des épisodes de la Genèse et évoque les fautes commises par les hommes, peut-être pour guider la prière de Rolin.
La sublime Annonciation (
Par les trois arches aux chapiteaux richement ouvragés, le regard plonge dans le paysage, élément essentiel de la composition et sur lequel est centrée la quatrième section. Dans aucune autre de ses œuvres peintes, y compris le Saint François recevant les stigmates (Philadelphie, Museum of Art), Van Eyck n’a déployé un paysage d’une telle ampleur, d’un telle profondeur et d’une telle richesse de détails. Avec toute la virtuosité de son talent de miniaturiste, il crée un territoire dans lequel Rolin peut se projeter de façon à la fois familière et idéalisée. Il ne s’agit pas, en effet, d’un lieu réel mais seulement vraisemblable, qui permet une immersion presque hypnotique, favorable à la prière.
L’œil peut se promener très précisément dans cette ville idéale des Pays-Bas bourguignons, guidé en un crescendo émotionnel et spirituel, à mesure qu’il se déplace de la gauche (derrière Rolin) vers la droite (derrière le Vierge et l’Enfant). Dans la Vierge Rolin, le paysage n’est pas plus miniaturisé que dans le bas de page du manuscrit dit des Heures de Turin-Milan de la main du maître.
L’avant-dernière section revient sur le plan médian du tableau, à savoir le jardin et les petits personnageslqui ont fait couler tant d’encre. Le jardin intérieur est marqué par une échelle incongrue par rapport aux autres plans du tableau, ce qui souligne le côté autonome et transitionnel de cet espace. Allusion au thème traditionnel de la Vierge dans un jardin clos, peuplé d’animaux et de plantes réels peints avec un souci illusionniste, cet espace est l’occasion de rapprochement avec l’art des peintres de Cologne, première source de la culture visuelle de Van Eyck mais aussi avec celui des orfèvres, notamment pour les petits objets émaillés qui connaissent, vers 1400, leur apogée technique, et avec celui de son contemporain, Pisanello.
Quant aux deux petits personnages, dont la taille dans le tableau ne dépasse pas deux centimètres de haut, ils sont issus de la tradition médiévale, tant littéraire que figurée dans les manuscrits, dans laquelle déjà ils orientent le regard du lecteur. Ici, ils nous invitent littéralement à plonger dans le paysage. L’homme au turban rouge, allusion possible et probable à l’artiste, semble être le guide de cette exploration. Un demi-siècle plus tard, des artistes comme Hieronymus Bosch (Ecce Homo, Francfort, Städel Museum) détourneront leur signification en la moralisant : ils deviennent ceux qui se détournent de l’essentiel en ignorant la scène principale.
La redécouverte la plus notable de la restauration est celle du revers peint représentant en un trompe-l’œil éblouissant un faux marbre vert que l’on peut aujourd’hui attribuer avec certitude au pinceau de Van Eyck. Il appuie l’hypothèse selon laquelle le tableau avait vocation à être manipulé et à être vu sur ses deux faces. La dernière section de l’exposition aborde donc cette question des deux fonctions de l’objet, probablement conçu pour deux rôles successifs : un tableau de dévotion mobile, proche de l’esprit des petits livres orfévrés, pouvant accompagner le chancelier Rolin dans ses incessants déplacements dans le vaste duché de Bourgogne, ayant à terme vocation à lui servir d’épitaphe dans l’église de Notre-Dame du Châtel à Autun.
La composition du panneau révèle des affinités profondes avec les épitaphes sculptées et présente des enjeux similaires de représentation, tels que le montrent deux bas-reliefs de Tournai présentés dans l’exposition.
A la fin du parcours, grâce au projet closertovaneyck, conduit à l’initiative de l’Institut royal du Patrimoine artistique belge (KIK-IRPA), les visiteurs pourront s’immerger grâce à des images de très haute définition dans le paysage créé par Van Eyck, comme pouvait le faire Nicolas Rolin, penché sur son tableau.
La Vierge du chancelier Rolin cristallise à bien des égards les tensions qui traversent l’art flamand dans le premier tiers du XVe siècle, entre tradition médiévale et expérimentations révolutionnaires. En favorisant les rapprochements et comparaisons éloquentes, l’exposition lui permet d’exprimer au mieux à la fois sa singularité et son inscription dans son époque, et contribue à enrichir notre compréhension des dialogues menés par Van Eyck avec les artistes de son temps ». (merci à Pistounette – Source : Musée du Louvre)
tristan
5 mars 2024 @ 01:33
Merci Régine de ces article très intéressant, je suis allé voir en détails la Vierge de Lucques qui sera exposée, une pure merveille…
http://lamusee.fr/vierge-de-lucques/?part=details (si vous permettez)
Leonor, un accompagnement musical ?
Stéphanie
5 mars 2024 @ 04:25
Tableau que je fais étudier tous les ans à mes classes de Seconde dans le cours sur la Renaissance. Il est tellement riche qu’il est parfait pour montrer toutes les mutations de l’art (ou presque) à cette période.
Pascal Hervé
5 mars 2024 @ 07:09
Quelle exégèse savante et compliquée !
Sophistiquée ?
La figure du chancelier me fait penser à celui dont il ne faut pas prononcer le nom .
Sinon je trouve que c’est un tableau magnifique sur le plan de l’Art et presque un blasphème sur le plan de la Foi .
Nivolet 🇦🇲✝️🇮🇱💔
5 mars 2024 @ 16:59
Quelle sens de l’observation, bravo ! Effectivement maintenant que vous le dites c’est bien lui, en y regardant de plus près même la coupe de cheveux fait penser à une ouchanka. La Foi et l’Art ont leurs raisons que la religion ne connaît point. Somptueux tableau.
pit
5 mars 2024 @ 08:00
Splendide ! Article aussi intéressant que la beauté et la richesse du tableau.
Je rappelle en passant, qu’il y a un très joli musée à Cassel, dans le nord de la France, qui est unique en Europe : c’est le Musée de Flandre qui fait fait la promotion de l’art flamand et montre la diversité et la richesse de cet art depuis le XVe siècle.
On peut notamment y admirer les chefs-d’œuvre de Hieronymus Bosch, de Jan Brueghel, d’Antoon van Dyck ou encore de Peter Paul Rubens.
mousseline
5 mars 2024 @ 08:23
Merci beaucoup pour cet article, qui nous permet, outre le fait d’ admirer le tableau, de le comprendre.
Philippe H.
5 mars 2024 @ 08:30
Merci, Pistounette, pour ce très intéressant documentaire sur une toile pas si méconnue que cela. Une question : pourquoi est-il fait état que le chancelier Rolin est représenté en Salvador Mundi « nu » alors que, plus loin, il est décrit la richesse de son costume????? Ou quelque chose m’a échappé dans ce texte riche qui permet de voir cette œuvre de manière très précise.
Menthe
5 mars 2024 @ 14:34
Relisez bien Philippe H, c’est l’enfant Jésus qui est le Salvador Mundi.
😀Pistounette
5 mars 2024 @ 17:43
Philippe H., merci de votre sympathique remarque.
Je n’ai malheureusement pas la réponse à votre question… et n’ai, pardonnez-moi, pas trop le temps d’approfondir (beaucoup de travail !) en ce moment
Toutefois le site wikipedia de l’oeuvre a l’air bien détaillé :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_du_chancelier_Rolin
ainsi que la vidéo qui détaille la restauration de l’oeuvre, avec des conférenciers, qui dure 1:17:01
https://www.youtube.com/watch?v=HU2AWnfKJck
ainsi que la petite vidéo « La petite histoire de l’art, La Vierge du Chancelier Rolin »
https://www.youtube.com/watch?v=IGJeyWtO0Bk
ou ce site « panorama de l’art » consacré à ce tableau :
https://panoramadelart.com/analyse/la-vierge-et-lenfant-au-chancelier-rolin
J’espère qu’avec ces différents sites vous trouverez votre bonheur
Pistounette
fabienne
5 mars 2024 @ 22:18
c est l enfant jésus qui est représenté en salvador mundi ca veut dire un orbe dans une main et bénissant de l’autre
Iris Iris
5 mars 2024 @ 09:11
Je me répète, j’ envie les Parisiens!
marnie
5 mars 2024 @ 16:14
Vous savez, il y a pas mal de moyens de transport accessibles qui mènent à Paris… les expos sont ouverts à tous, parisiens ou non.
Iris Iris
6 mars 2024 @ 09:34
Mais oui, marnie, bien sûr. Simplement, pour le moment, j’ ai peu de temps libre.
Marie-Caroline de Bretagne
5 mars 2024 @ 09:34
Ce sera donc ma première exposition de Van Eyck …
Merci Régine ! ;)
Antoine 1
5 mars 2024 @ 10:38
Si, si, à Autun on connaît très bien le tableau qui a été indignement spolié par le Directoire. Personne ne l’a oublié…
Menthe
5 mars 2024 @ 11:00
Un cours d’histoire de l’art.
Actarus
5 mars 2024 @ 11:51
Je suis curieux de savoir si la narration est déclinée à l’aide de supports modernes, tels ceux présentés par Anicet Mbida dans la chronique « technologie » de Télématin (à 7h45 chez moi sur TV5). C’est mon petit rituel quotidien après le bulletin d’informations (généralement donné par Joanna Giglia) et la chronique économique d’Axel de Tarlé. 🐬
Passiflore
5 mars 2024 @ 12:29
Contemporain de Van Eyck, Rogier de la Pasture, dit en flamand Rogier van der Weyden, est né en 1399 ou 1400 à Tournai et mort, le 18 juin 1464, à Bruxelles. Originaire de Tournai, il y est formé au sein de l’atelier du peintre Robert Campin.
En 1435, il est nommé peintre officiel de la ville de Bruxelles. Il devient « bourgeois de la ville », en 1439, poste honorifique car, pour tout salaire, il reçoit une pièce de drap. Il est enterré à la cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles, au pied du rétable qu’il avait peint.
Lobre
5 mars 2024 @ 12:34
Merci pour le commentaire . J’irais certainement voir ce tableau avec le commentaire en main. Il me semble mais ma mémoire me joue peut-être un tour, avoir vu au musée Jacquemart André une exposition Van Eyck.
Esquiline
5 mars 2024 @ 13:37
Beau décor antique qui encadre un paysage à la manière toscane.
Nombreuses sont les œuvres qui représentent avec plus, comme ici, ou moins de maestria même sujet, la dévotion réelle ou feinte du puissant.
Les musées italiens en regorgent.
Leonor
5 mars 2024 @ 16:18
Merci Pistounette.
Mais, qu’est-ce qu’il raconte donc, le gratte-papier du Louvre qui a pondu ce texte ?
» [ Ce chef d’oeuvre] est pourtant aujourd’hui étonnamment méconnu. » ? !
Méconnu ?
Non mais dis donc, mon joli, parle pour toi !
Que nombre de gens ne connaissent ni van Eyck ni van der Weyden, je veux bien , et c’est bien pardonnable.
Mais » méconnu » ?
Allez, viens mon joli, pendant qu’on en parle, voilà la Vierge au Chanoine van der Paele. C’est pas mal non plus … : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_au_chanoine_Van_der_Paele. Wkp & etc.
Menthe allo
5 mars 2024 @ 16:47
Un paon à gauche du pilier.
(Extrait google)
La Renaissance et le Baroque
À la Renaissance et pendant la période baroque, les paons étaient souvent intégrés dans des compositions complexes qui soulignaient leur beauté et leur grâce. Les artistes de l’époque appréciaient particulièrement les contrastes colorés et lumineux offerts par les plumes du paon. Parmi les exemples notables, citons la célèbre « Vierge au chancelier Rolin » de Jan van Eyck, où un paon repose à proximité d’une fontaine, ou « Diane et Callisto » de Véronèse, où un paon s’étire majestueusement près des protagonistes.
Un chat ? (près de la main de l’enfant Jésus) qui a l’air en lévitation.
Baudouin de Lannoy, un ancêtre à Stéphanie ?
Esquiline
6 mars 2024 @ 19:10
Beaucoup de paons aussi dans les fresques de l’époque romaine.
Un exemple
https://twitter.com/pompeii_sites/status/967357490450100225/photo/1
Jean Pierre
5 mars 2024 @ 17:24
Les traits de la Vierge sont-ils ceux de Guigonne de Salins ?
Cosmo
5 mars 2024 @ 21:51
Merci à Pistounette pour cet article si riche et passionnant.
Florence Bouchy-PIcon
6 mars 2024 @ 21:14
Non Jean-Pierre, les traits de la Verge ne sont pas ceux de Guigonne de Salins, dont il existe un portrait .Elle n’était pas aussi jolie que la Vierge.
Aggie
8 mars 2024 @ 09:15
Facétieux ces correcteurs. En voilà un qui vient de nous transformer une vierge en verge 🙂
Passiflore
14 mars 2024 @ 21:01
Je réagis en retard ne me souvenant plus dans quelle conférence on nous avait parlé de ce tableau.
François Le Lionnais (1901-1984), mathématicien et écrivain passionné de sciences, déporté au camp de Dora, a écrit « La peinture à Dora », publié en 1946 et réédité en 2016. « Nous étions quelques milliers de bagnards qui stagnions sur la place d’appel, pendant qu’on procédait à une fouille générale. Mon regard se porta machinalement sur la colline qui s’élevait du côté de l’infirmerie. L’automne y achevait son établissement. Alors ces grands arbres dépouillés fondirent sur moi sans crier gare et m’emportèrent avec eux. L’Enfer de Dora se métamorphosa subitement en un Brueghel dont je devins l’hôte. »
Dans le camp il échangeait avec Jean Gaillard, lui décrivant les tableaux qui le touchaient particulièrement dont celui de « La Vierge du Chancelier Rolin ».
Hervé J. VOLTO
1 avril 2024 @ 20:43
Témoignage précieux de l’époque où les pays bas espagnols étaient encore Catholiques.
La Belgique l’est restée pour sa part.