On va venir du monde entier. Au pied de son célèbre portrait par Georges Clairin, le public pourra se replonger dans l’envoutement de la Grande Sarah : 400 oeuvres – photographies, costume, tableaux, meubles, affiches. Elle fut vraiment un monstre sacré qui fascina et influença toute son époque. Du 11 avril au 27 août 2023, la star des planches nous fera son cinéma ! (Merci à Bertrand Meyer)
Pauline de Roby
15 janvier 2023 @ 06:07
Magnifique peinture.
GUY
15 janvier 2023 @ 07:59
Je ne sais pas s’il y est toujours, mais ce grand tableau se trouvait dans le hall du grand hôtel Continental Opéra
plume
15 janvier 2023 @ 08:34
Super.
Agnese
15 janvier 2023 @ 09:03
Quel magnifique tableau.
J’ai d’abord cru que c’était un Boldini.
Katellen🐈
15 janvier 2023 @ 09:36
Ce tableau de Georges Clairin est magnifique. C’est une exposition qu’il me plairait beaucoup de visiter.
Perlaine
15 janvier 2023 @ 09:58
Mon grand-père pompier volontaire a eu l’honneur de porter Sarah Bernhardt dans ses bras . En effet, l’actrice qui possédait un fort à l’extrêmité de Belle-Ile (56) Morbihan avait éyé amputée , à sa demande, d’une jambe au dessus du genou, ce dernier lui causant des douleurs insupportables c’est elle-même qui avait demandé cette amputation. Il fallait donc la porter sur scène et mon aïeul qui avait été dans sa jeunesse champion de lutte bretonne en gardait une robustesse qui la rassurait . Quand elle était à Lorient , elle le faisait demander et il n’était pas peu fier de cette exclusivité. Celle-ci lui causait quelques problèmes de sa petite épouse énergique qui n’appréciait pas vraiment que son mari s’inonde d’eau de cologne quand il allait porter cette gourgandine ! En général, elle se vengeait à sa façon le « séducteur » habitué à une cuisine raffinée de sa douce épouse (elle était une Mère reconnue) se prenait des poissons secs quand ils n’étaient pas légèrement brûlé ou des soufflés qui n’avaient pas gonflé ou des fars avec des pruneaux non dénoyautés ce qu’il détestait . Le pire avait été quand grand-père maladroitement avait dit à son fils qu’il aimait bien porter Sarah , qu’elle était gentille . Il y avait eu comme un bruit de casseroles inquiétant venant de la cuisine . Il n’était pas rare qu’à Belle-Ile ont vît un yacht royal qui mouillait dans une anse près du fort . Sarah a laissé son empreinte très forte en ces lieux.
Danielle
15 janvier 2023 @ 13:24
Perlaine, merci pour ces souvenirs.
Perlaine
15 janvier 2023 @ 13:31
oups désolée pour les fautes de frappe !
Baia
15 janvier 2023 @ 13:40
Perlaine, vous avez vraiment une famille Incroyable ! Je ne m’en lasse pas.
Vous devriez écrire vos mémoires et les faire publier. Vous auriez autant de succès que votre cher et tendre duc de Montecito. 😁😉
Perlaine
16 janvier 2023 @ 08:47
On me le réclame souvent Baïa sur deux sujets la Résistance de mes parents et suivant la tradition bretonne mes souvenirs de famille mais ma modestie naturelle m’en empêche (rire) mais j’ai un avantage quand je raconte je vois les jeunes et même les jeunes devenus grands converger vers moi et délaisser leur smarphone, la gloire en quelque sorte . Mais j’ai des historiens sérieux qui viennent chez moi , je participe comme je peux. Oui j’ai une famille un peu spéciale de par ses engagements depuis es siècles , j’en suis fière et vous l’êtes-vous de la vôtre ?
Baia
16 janvier 2023 @ 14:17
Oui Madame, je suis très fière de ma famille. Mais contrairement à vous, je suis discrète et humble. Je ne vante pas leurs faits d’armes ou autres exploits ou problèmes de santé. Tout cela reste entre nous, c’est à dire notre famille, nos amis, nos relations et nous avons suffisamment l’occasion de nous voir ou nous revoir sans avoir besoin de nous ‘étendre sur des blogs publics !.La gloire existe également chez nous, mais jamais à la première personne du singulier …
Pelikan du Danube
15 janvier 2023 @ 19:28
C’est une anecdote charmante Perlaine .
Je ne sais pas pourquoi je la voyais à Bréhat !
’’ Il faut haïr peu car c’est très fatigant, mépriser beaucoup, pardonner souvent et ne jamais rien oublier ”
C’était je crois une de ses maximes favorites.
Et aussi ” Quand même ! ’’
Jean Pierre
15 janvier 2023 @ 10:49
Et pour finir aller respirer l’air iodé de la Pointe des Poulains à Belle-Ile.
Perlaine
15 janvier 2023 @ 13:34
Lol il ne vaut mieux pas faire la traversée aujourd’hui et éviter la côte sauvage , bourrasques violentes , grêle , tourbillons de pluie . Pour l’air iodé ne prenez pas de risques nous en avons sur toute la presqu’île qu’est la Bretagne .
Jean Pierre
15 janvier 2023 @ 18:38
Lorsque je suis allé une semaine à Belle-Ile, j’ai dit sur la bateau du retour : je n’y retournerai jamais ce que j’y ai vu est trop beau, il faut juste conserver ses images en tête.
Depuis je me contente du reste de la Bretagne, je dois être maso :)
Perlaine
16 janvier 2023 @ 08:51
Je connais d’autres endroits aussi beaux que ceux de Belle-Ile dans cette Bretagne magnifique qui appartient à tous ceux qui l’aiment , je suis en opposition formelle avec ceux qui en veulent l’exclusivité et demandent à ceux qui veulent venir s’y installer d’apprendre le breton et les coutumes de la région – Non mais cela ne va pas recommencer comme <en 40-45 !
Passiflore
16 janvier 2023 @ 09:44
Perlaine, ce sont vos parents, j’imagine, qui vous ont raconté cela parce que Sarah Bernhardt est morte en 1923 ?
Cela me fait penser, bien que sans rapport, à une amie très fière (sans plus, mais cela l’amuse) parce que son ancêtre avait porté Napoléon sur ses épaules à Fouras (Charente-Maritime) pour le faire monter dans le canot qui l’emmenait à l’île d’Aix. Je savais qu’il y avait une stèle commémorant ce fait, avec le nom du grand’père. L’office du tourisme n’était au courant de rien mais le serveur du restaurant où nous déjeunions nous a confirmé qu’il y avait bien une stèle sur la plage, que nous avons trouvée.
Alice
15 janvier 2023 @ 15:26
Merci Perlaine pour ces souvenirs! Très intéressant et amusant. Vos grands-parents devaient avoir de la personnalité.
Perlaine
16 janvier 2023 @ 08:54
Alice , la tradition orale a toujours existé chez les miens et je vous assure qu’ils revivent à chaque génération alors les orteils de l’arrière-grand-père disparus lors de la guerre de Crimée (déjà) par un boulet anglais qui a dégommé les français , leurs alliés, par erreur et son épopée pour revenir dans son village du Finistère depusi Toulon par ses propres moyens est digne de l’Odyssée !! La suite des générations vaut aussi le détour . Merci à vous pour vote gentil commentaire .
Nivolet 🦝🐈🐕🐇
15 janvier 2023 @ 16:38
Belle époque pour ces merveilleux lévriers qui n’étaient pas galgos ou afghans. Ce tableau résume une époque à lui tout seul. Merveilleux Barzoï au pieds de la divine rousse
Muscate-Valeska de Lisabé
15 janvier 2023 @ 18:47
J’aime cette époque.
Hervé J. VOLTO
15 janvier 2023 @ 18:57
Intéressantissime
Une excuse pour venir à Paris en dehors des cérémonies Royalistes. Si possible avec des amis étrangers.
Passiflore
15 janvier 2023 @ 23:15
En avril 1897, la reine Victoria écrit : « A 6 heures et demie, la très célèbre et fameuse actrice Sarah Bernhardt, qui avait joué à Nice et résidait dans mon hôtel (l' »Excelsior »), interpréta, à sa demande, une petite pièce pour moi dans mon salon. La pièce, très courte, s’intitulait « Jean Marie » d’Adrien Fleuriet. Le jeu de Sarah Bernhardt était très remarquable, si pathétique et plein de sentiments. Elle semblait très affectée elle-même, des larmes coulaient le long de ses joues. Elle a une voix merveilleuse et tous ses mouvements sont très grâcieux… A la fin de la pièce, Sarah Bernhardt me fut présentée et je lui ai parlé un moment. Ses manières sont des plus plaisantes et grâcieuses. »
Victoria ignorait peut-être que son fils Bertie avait été, entre autres, l’amant de Sarah.
Passiflore
15 janvier 2023 @ 23:20
D’après Charlotte Chaulin, en 1878, lors de sa tournée à Londres (elle donne 37 interviews le lendemain de son arrivée), elle ramène du zoo de la capitale un guépard et un caméléon sur son épaule. Plus tard, elle adoptera un crocodile et un boa constrictor qui périra tragiquement après avoir gobé les coussins de son canapé.
Plutôt que dans son lit, elle préfère, parfois, s’allonger dans un cercueil de bois rose garni de satin blanc pour trouver le sommeil. En 1880, elle se produit à Londres, à Copenhague, mais aussi au Canada, en Russie ou aux États-Unis où « La Dame aux camélias » triomphe. Âgée de plus de cinquante ans, elle joue des rôles de jeunes hommes dans « Lorenzaccio » d’Alfred de Musset, « Hamlet » de Shakespeare ou bien « L’Aiglon » d’Edmond Rostand. Elle meurt, le 26 mars 1923, dans les bras de son fils Maurice, à Paris, à 79 ans.
Elle avait eu ce fils, en 1864, de sa liaison avec le prince belge Henri-Maximilien-Joseph de Ligne de vingt ans son aîné qui voulait le reconnaitre mais exigeait pour cela que Sarah renonçât au théâtre.
Hélène
28 février 2023 @ 18:37
Bonjour
Voici quelques évènements qui auront lieu dans le cadre d’un hommage à Sarah à Paris et en Bretagne.
Conférences, concerts, repas, visites.
Certains sont gratuits, d’autres payants mais il faut réserver.
https://sites.google.com/view/sarahdanstoutsesetats/programme?authuser=0
Hélène
11 mars 2023 @ 23:33
Et pour ceux qui aiment la résolution des énigmes : (qui était son père et quelle est sa date de naissance)
https://www.calameo.com/account/dashboard