Le Palazzo Braschi, musée de la ville de Rome accueille encore pour quelques jours (jusqu’au 10 avril 2016) l’exposition « SerpentiForm » où vous pourrez voir quelques pièces icôniques du joaillier Bvlgari sur le thème du serpent. (merci à Anais)
Mais ce sont des bêtes très intéressantes.
En plus, à la campagne, il est pratique d’avoir une couleuvre dans les environs : elle fait le ménage parmi les souris et les éventuels rats.
Hahahahaha! Je déteste les serpents et les couleuvres et, ici en Floride, mes ami(e)s et moi avons un mot d’ordre : « A dead snake is a good snake » ;-))) Vous aurez compris qu’on ne les aime pas tellement… il faut dire que certains sont assez dangereux : Water mocassins, Coral snakes et Rattle snakes et quelques autres. J’ai même pratiqué mon tir de précision pour être certaine de toucher un Water mocassin en pleine tête ;-( et c’est assez difficile, croyez-moi! Je n’aurai jamais dans mon écrin des bijoux représentant des rampants. FdC
Quand on a affaire à des serpents dangereux, il est certain qu’à part s’enfuir, on n’a pas tellement le choix. Je comprends parfaitement.
Mais c’est alors d’une peur motivée qu’il s’agit, donc salutaire; nous savons bien tous et toutes ( mais plutôt toutes, non ?) que la plupart du temps, c’est plutôt de phobie qu’il s’agit.
Ah, notre mère Eve….
La reine Maxima des Pays-Bas a des broches en forme d’araignée. Moi aussi, excusez du peu.
J’aime beaucoup les araignées, sans plaisanter. Le meilleur insecticide qui soit. J’interdis qu’on touche aux toiles d’araignée « actives » dans ma maison. Je n’enlève que les anciennes, désaffectées. Tant pis à qui ça ne plait pas.
Elles ont d’autres qualités encore, dont on pourrait parler. Passionnant.
Anastasia, dites à votre fils, s’il ne le sait pas encore, que la NASA est très intéressée par les araignées.
Elle procède à des études approfondies sur le fil des araignées, et aux applications qu’on peut en tirer, pour des textiles et des matériaux spécifiques.
Dans l’état actuel des connaissances, le fil d’araignée est actuellement le fil au monde qui possède à la fois la plus grande solidité, la plus grande résistance et la plus grande élasticité au regard de sa finesse.
Ex ophiophobe, j’ai du apprendre à contrôler ma peur des serpents car je fréquentais des pays où les rencontres avec ces petites ou grosses bêtes rampantes n’étaient pas rares, par contre je je n’ai jamais pu aller jusqu’à les toucher ou porter un bijou les représentant. Et comme le dit Baboula, ce ne sont pas les pièces présentées ici qui vont me motiver à essayer !
Ophiophobe, c’est vrai que c’est le terme en vigueur; merci Corsica.
Il me semble que nous sommes nombreux-nombreuses à être ou avoir été dans ce cas .
Je ne fais pas exception; c’était même à un point… je ne pouvais pas voir un ver de terre ! Et pourtant, il n’est pas grand-chose qui me fasse peur , c’est dire, donc.
Comment avez-vous fait pour » contrôler » votre peur, Corsica, si vous permettez la question ?
Comme dit, pour ma part, un jour où la vie m’a mise en présence d’Esculape – je l’ai surnommé ainsi – j’ai été prise d’une telle rage contre moi-même que j’ai franchi le pas : je l’ai attrapé à deux mains , tiré hors du trou dans lequel il commençait à rentrer. Il résistait, le diable (!). Une fois extirpé, en rage lui aussi, il s’est redressé, a craché, sifflé, il allait attaquer.
Je lui ai foncé dessus en tapant des pieds aussi fort que je pouvais, et en lui criant : » Dégage ! dégage ! Je ne te veux pas de mal, mais dégage ! » .
Ma chère Léonore nous avons quelques points communs dont cette peur des serpents d’autant plus irrationnelle que nous ne sommes pas habituellement des peureuses et que nous l’avons surmontée en la confrontant. J’ai été un peu moins radicale que vous puisque je me suis exposée progressivement (visionnement de photos de reptiles puis de films ou documentaires les mettant en scène et enfin visites à des vivariums), le tout en contrôlant ma respiration. Cela a marché. J’ai même, un jour, assisté à un impressionnant combat entre un crotal et une mangouste et ce, sans prendre mes jambes à mon cou. Conclusion : on peut contrôler ses phobies mais si l’on n’y arrive pas tout seul, six ou huit séances de désensibilisation avec un thérapeute comportementaliste régleront définitivement le problème. Bonne fin de journée.
J’ai eu un jour une discussion sévère avec une couleuvre d’Esculape. Splendide, la bestiole, vert jade sur le dessus, jaune-vert acidulé sur le ventre, et d’une longueur appréciable.
Elle n’était pas contente. Moi non plus.
Mais depuis cet affrontement, je peux regarder un serpent en face.
Attention , Léonor , quelqu’un va vous sortir le célèbre couplet de Voltaire sur Fréron .
Je ne suis pas spécialement courageuse , mais je reconnais l’utilité des serpents sous nos latitudes , et je ne leur ferai pas de mal .
Eh bien, vous m’avez appris quelque chose, Ciboulette. Célèbre ou pas, je ne connaissais pas l’affrontement Fréron-Voltaire, et le couplet du serpent. Les philosophes du XVIIIe ne me sont pas vraiment familiers.
Merci, Ciboulette !
Son serpent l’a tuée.
Elisabeth Taylor avait de bien plus fabuleux bijoux, merci Richard.
Ce type-là devait être fou amoureux d’elle. Raide dingue.
(*) Quand on tape de travers sur le clavier, il arrive que les lettres qu’on tape viennent s’insérer dans l’espace » votre nom », en remplacement de votre pseudo habituellement pré-présenté. On ne pense pas toujours à vérifier cela. veuillez m’excuser.
Ce travail est fantastique, la construction de la sculpture est remarquable.
Déjà, au départ, il fallait que le sculpteur inscrive cette scène dans un linteau ( la partie horizontale au-dessus d’un portail), donc dans un espace horizontal. Or, cette scène précise de la Tentation d’Eve est quasiment toujours présentée de façon verticale, puisque Arbre de la Tentation il y a.
L’auteur prend le parti étonnant de coucher Eve, et de symboliser l’arbre par des arbustes multiples , qui eux, restent globalement verticaux.
Ensuite :
« Le serpent » n’est pas un et unique. Dans cette sculpture, il est partout : dans les tiges des plantes ( avec écailles) , sinueuses; dans la chevelure d’Eve , sinueuse; dans le corps d’Eve même, sinueux. Le » serpent » environne Eve, il est sur elle, il est en elle. Le Mal est partout, semble insinuer (!) le sculpteur.
Et puis, Eve ne voit pas ce qu’elle fait. Ou ne le remarque pas, ou n’y prête pas attention, peut-être même ne le fait pas exprès. L’arbre à la pomme est derrière elle, la pomme juste à portée de sa main ( la Tentation ). Et c’est d’une main négligente, la tête ailleurs, qu’elle va saisir le fruit;
Cette sculpture est une vraie réflexion philosophique sur le mal, sa présence, sa manière de s’offrir. Un chef d’oeuvre.
Mais pourquoi donc le serpent en est-il le symbole ?
Au fait, Talleyrand , dont il est question dans un article de ce même jour, Talleyrand donc avait été évêque d’Autun.
Tout boiteux qu’il était, le lascar avait bien souvent croqué la pomme !
Léonore, merci d’évoquer la cathédrale d’Autun dont pour moi les visites constituent toujours une source d’intense plaisir. Je ne me lasse pas de contempler la sobriété, la beauté et l’audace de ses sculptures. Des damnés du tympan aux bestiaires des chapiteaux, en passant par là leçon de musique ou le sommeil des mages, j’aime tout ! Pour ceux qui ne connaissent pas Autun, un détour s’impose absolument. On peut aussi en profiter pour visiter Cluny et Tournus qu ne sont pas loin.
Je suis désolée.
Plusieurs commentaires de ma part sont apparus pour cet article sous le pseudo » nger ».
C’est totalement involontaire. Une histoire de faute de frappe.
Veuillez m’en excuser.
Moi j’aime bien les serpents non venimeux. Leur contact est frais,pas du tout visqueux ,très agréable. Lors d’un voyage en Tunisie,nous avons fait une excursion dans un petit zoo. Le guide,à qui j’avais dit que je les aimais bien, m’a d’abord passé deux petits serpents autour du cou ( type orvets ),comme je n’ai pas hurlé,il a semblé un peu déçu et 2 minutes après ,il m’a entouré le cou d’un python d’un mètre et c’était VRAIMENT agréable ! J’ai essayé de convaincre les autres d’essayer mais sans succès !
Baboula
29 mars 2016 @ 07:53
Ce ne sont pas ces bracelets qui me feront aimer les serpents
Leonor
29 mars 2016 @ 14:03
Mais ce sont des bêtes très intéressantes.
En plus, à la campagne, il est pratique d’avoir une couleuvre dans les environs : elle fait le ménage parmi les souris et les éventuels rats.
Francine du Canada
30 mars 2016 @ 00:53
Hahahahaha! Je déteste les serpents et les couleuvres et, ici en Floride, mes ami(e)s et moi avons un mot d’ordre : « A dead snake is a good snake » ;-))) Vous aurez compris qu’on ne les aime pas tellement… il faut dire que certains sont assez dangereux : Water mocassins, Coral snakes et Rattle snakes et quelques autres. J’ai même pratiqué mon tir de précision pour être certaine de toucher un Water mocassin en pleine tête ;-( et c’est assez difficile, croyez-moi! Je n’aurai jamais dans mon écrin des bijoux représentant des rampants. FdC
nger
30 mars 2016 @ 15:18
Quand on a affaire à des serpents dangereux, il est certain qu’à part s’enfuir, on n’a pas tellement le choix. Je comprends parfaitement.
Mais c’est alors d’une peur motivée qu’il s’agit, donc salutaire; nous savons bien tous et toutes ( mais plutôt toutes, non ?) que la plupart du temps, c’est plutôt de phobie qu’il s’agit.
Ah, notre mère Eve….
Dominique-Gibbs
29 mars 2016 @ 08:13
HORRIBLE !
Claudia
29 mars 2016 @ 08:42
Ce sont des bracelets ou des bagues ?
Anastasia A
29 mars 2016 @ 10:44
Et le thème araignée n’a pas été exploité ? :-D
Leonor
29 mars 2016 @ 14:10
La reine Maxima des Pays-Bas a des broches en forme d’araignée. Moi aussi, excusez du peu.
J’aime beaucoup les araignées, sans plaisanter. Le meilleur insecticide qui soit. J’interdis qu’on touche aux toiles d’araignée « actives » dans ma maison. Je n’enlève que les anciennes, désaffectées. Tant pis à qui ça ne plait pas.
Elles ont d’autres qualités encore, dont on pourrait parler. Passionnant.
Anastasia A
31 mars 2016 @ 11:13
Je pourrais vous présenter mon fils ! Lui aussi très fan … Il a 16 ans mais en connait un rayon sur cette drôle de bête ;-)
. Leonor
31 mars 2016 @ 23:22
Anastasia, dites à votre fils, s’il ne le sait pas encore, que la NASA est très intéressée par les araignées.
Elle procède à des études approfondies sur le fil des araignées, et aux applications qu’on peut en tirer, pour des textiles et des matériaux spécifiques.
Dans l’état actuel des connaissances, le fil d’araignée est actuellement le fil au monde qui possède à la fois la plus grande solidité, la plus grande résistance et la plus grande élasticité au regard de sa finesse.
framboiz07
29 mars 2016 @ 11:01
Oh! Horreur !
framboiz07
30 mars 2016 @ 23:33
Horreur pour les bijoux montrés !
Leonor
29 mars 2016 @ 11:11
Phobiques , s’abstenir ! ;-)
Corsica
29 mars 2016 @ 12:08
Ex ophiophobe, j’ai du apprendre à contrôler ma peur des serpents car je fréquentais des pays où les rencontres avec ces petites ou grosses bêtes rampantes n’étaient pas rares, par contre je je n’ai jamais pu aller jusqu’à les toucher ou porter un bijou les représentant. Et comme le dit Baboula, ce ne sont pas les pièces présentées ici qui vont me motiver à essayer !
nger
30 mars 2016 @ 15:27
Ophiophobe, c’est vrai que c’est le terme en vigueur; merci Corsica.
Il me semble que nous sommes nombreux-nombreuses à être ou avoir été dans ce cas .
Je ne fais pas exception; c’était même à un point… je ne pouvais pas voir un ver de terre ! Et pourtant, il n’est pas grand-chose qui me fasse peur , c’est dire, donc.
Comment avez-vous fait pour » contrôler » votre peur, Corsica, si vous permettez la question ?
Comme dit, pour ma part, un jour où la vie m’a mise en présence d’Esculape – je l’ai surnommé ainsi – j’ai été prise d’une telle rage contre moi-même que j’ai franchi le pas : je l’ai attrapé à deux mains , tiré hors du trou dans lequel il commençait à rentrer. Il résistait, le diable (!). Une fois extirpé, en rage lui aussi, il s’est redressé, a craché, sifflé, il allait attaquer.
Je lui ai foncé dessus en tapant des pieds aussi fort que je pouvais, et en lui criant : » Dégage ! dégage ! Je ne te veux pas de mal, mais dégage ! » .
Depuis, ça va sacrément mieux. ;-)
Leonor
30 mars 2016 @ 21:32
Désolée, » nger » = Leonor. Un affichage de pseudo non prévu s’est produit de façon inopinée.
Corsica
31 mars 2016 @ 14:03
Ma chère Léonore nous avons quelques points communs dont cette peur des serpents d’autant plus irrationnelle que nous ne sommes pas habituellement des peureuses et que nous l’avons surmontée en la confrontant. J’ai été un peu moins radicale que vous puisque je me suis exposée progressivement (visionnement de photos de reptiles puis de films ou documentaires les mettant en scène et enfin visites à des vivariums), le tout en contrôlant ma respiration. Cela a marché. J’ai même, un jour, assisté à un impressionnant combat entre un crotal et une mangouste et ce, sans prendre mes jambes à mon cou. Conclusion : on peut contrôler ses phobies mais si l’on n’y arrive pas tout seul, six ou huit séances de désensibilisation avec un thérapeute comportementaliste régleront définitivement le problème. Bonne fin de journée.
Leonor
4 avril 2016 @ 14:37
Merci de votre réponse, amie Corsica. C’est très intéressant. Je m’en souviendrai … pour les phobies qui restent à régler !
Alain Golliot
29 mars 2016 @ 12:20
Ca ira a carla Bismuth
Francois
29 mars 2016 @ 13:17
Bijoux faits pour faire peur !
Cruela est dans le secteur
Difficile de porter ca et d’être chic
Leonor
29 mars 2016 @ 14:06
J’ai eu un jour une discussion sévère avec une couleuvre d’Esculape. Splendide, la bestiole, vert jade sur le dessus, jaune-vert acidulé sur le ventre, et d’une longueur appréciable.
Elle n’était pas contente. Moi non plus.
Mais depuis cet affrontement, je peux regarder un serpent en face.
ciboulette
30 mars 2016 @ 16:06
Attention , Léonor , quelqu’un va vous sortir le célèbre couplet de Voltaire sur Fréron .
Je ne suis pas spécialement courageuse , mais je reconnais l’utilité des serpents sous nos latitudes , et je ne leur ferai pas de mal .
. Leonor
31 mars 2016 @ 23:25
Eh bien, vous m’avez appris quelque chose, Ciboulette. Célèbre ou pas, je ne connaissais pas l’affrontement Fréron-Voltaire, et le couplet du serpent. Les philosophes du XVIIIe ne me sont pas vraiment familiers.
Merci, Ciboulette !
Wilhelmine
29 mars 2016 @ 16:45
Les goûts et les couleurs ….. : )
Roxane
29 mars 2016 @ 17:03
Superbes ! J’adore les serpents, et en particulier en bijoux.
Claudia
30 mars 2016 @ 13:08
moi aussi j’aime les serpents, je trouve qu’ils sont fascinants. Et en bijoux, particulièrement.
l'Alsacienne
29 mars 2016 @ 18:52
Merci Leonor,
J’ai peur des serpents et des sauriens. Ce ne sont pas ces animaux que je voudrais porter en bijou, fussent-ils de Bvlgari.
nger
30 mars 2016 @ 15:29
Nous sommes filles d’Eve, l’Alsacienne.
Stella
29 mars 2016 @ 20:37
Ah, voila qui pourrait plairait à Camilla ou à Charles!…
(Car je n’imagine pas que le collier-serpent qu’elle affectionne lui vienne de PARKER-BOWLES.)
Caroline
29 mars 2016 @ 21:50
Ces affreux bijoux-serpents sont-ils inspirés de ceux de la reine Cléopatre?
Huguette
30 mars 2016 @ 12:20
Oui et Liz Taylor en a fait la promotion: plus de détails ici…
http://bijoussimo.centerblog.net/24-liz-Taylor
Caroline
31 mars 2016 @ 12:30
Huguette, merci pour votre réponse intéressante!
Lol, on peut revoir ce bijou-serpent chez Cléopatre dans le livre ‘Astérix et Cléopatre’!
nger
30 mars 2016 @ 15:30
Son serpent l’a tuée.
Elisabeth Taylor avait de bien plus fabuleux bijoux, merci Richard.
Ce type-là devait être fou amoureux d’elle. Raide dingue.
Leonor
30 mars 2016 @ 15:33
Excusez-moi, ma souris avait … fourché. (*)
Son serpent l’a tuée.
Elisabeth Taylor avait de bien plus fabuleux bijoux, merci Richard.
Ce type-là devait être fou amoureux d’elle. Raide dingue.
(*) Quand on tape de travers sur le clavier, il arrive que les lettres qu’on tape viennent s’insérer dans l’espace » votre nom », en remplacement de votre pseudo habituellement pré-présenté. On ne pense pas toujours à vérifier cela. veuillez m’excuser.
Leonor
30 mars 2016 @ 15:52
A propos d’Eve et de serpent, regardez ce chef d’oeuvre :
http://www.paradoxplace.com/Photo%20Pages/France/Burgundy%20Champagne/Autun/Musee%20Rolin/Musee_Rolin_Autun.htm
L’Eve de la cathédrale d’Autun, partie du linteau en haut-relief ( déposée, actuellement au Musée Rolin, juste en face de la cathédrale).
Attribution – très incertaine – à un certain Gislebert.
Ce travail est fantastique, la construction de la sculpture est remarquable.
Déjà, au départ, il fallait que le sculpteur inscrive cette scène dans un linteau ( la partie horizontale au-dessus d’un portail), donc dans un espace horizontal. Or, cette scène précise de la Tentation d’Eve est quasiment toujours présentée de façon verticale, puisque Arbre de la Tentation il y a.
L’auteur prend le parti étonnant de coucher Eve, et de symboliser l’arbre par des arbustes multiples , qui eux, restent globalement verticaux.
Ensuite :
« Le serpent » n’est pas un et unique. Dans cette sculpture, il est partout : dans les tiges des plantes ( avec écailles) , sinueuses; dans la chevelure d’Eve , sinueuse; dans le corps d’Eve même, sinueux. Le » serpent » environne Eve, il est sur elle, il est en elle. Le Mal est partout, semble insinuer (!) le sculpteur.
Et puis, Eve ne voit pas ce qu’elle fait. Ou ne le remarque pas, ou n’y prête pas attention, peut-être même ne le fait pas exprès. L’arbre à la pomme est derrière elle, la pomme juste à portée de sa main ( la Tentation ). Et c’est d’une main négligente, la tête ailleurs, qu’elle va saisir le fruit;
Cette sculpture est une vraie réflexion philosophique sur le mal, sa présence, sa manière de s’offrir. Un chef d’oeuvre.
Mais pourquoi donc le serpent en est-il le symbole ?
Leonor
30 mars 2016 @ 21:30
Au fait, Talleyrand , dont il est question dans un article de ce même jour, Talleyrand donc avait été évêque d’Autun.
Tout boiteux qu’il était, le lascar avait bien souvent croqué la pomme !
Corsica
31 mars 2016 @ 14:17
Léonore, merci d’évoquer la cathédrale d’Autun dont pour moi les visites constituent toujours une source d’intense plaisir. Je ne me lasse pas de contempler la sobriété, la beauté et l’audace de ses sculptures. Des damnés du tympan aux bestiaires des chapiteaux, en passant par là leçon de musique ou le sommeil des mages, j’aime tout ! Pour ceux qui ne connaissent pas Autun, un détour s’impose absolument. On peut aussi en profiter pour visiter Cluny et Tournus qu ne sont pas loin.
. Leonor
31 mars 2016 @ 23:27
Je suis désolée.
Plusieurs commentaires de ma part sont apparus pour cet article sous le pseudo » nger ».
C’est totalement involontaire. Une histoire de faute de frappe.
Veuillez m’en excuser.
Mary
2 avril 2016 @ 22:37
Moi j’aime bien les serpents non venimeux. Leur contact est frais,pas du tout visqueux ,très agréable. Lors d’un voyage en Tunisie,nous avons fait une excursion dans un petit zoo. Le guide,à qui j’avais dit que je les aimais bien, m’a d’abord passé deux petits serpents autour du cou ( type orvets ),comme je n’ai pas hurlé,il a semblé un peu déçu et 2 minutes après ,il m’a entouré le cou d’un python d’un mètre et c’était VRAIMENT agréable ! J’ai essayé de convaincre les autres d’essayer mais sans succès !
Leonor
4 avril 2016 @ 14:39
Bravo, Mary ! :-)