En voici le résumé « Elsa Schiaparelli, créatrice italienne, dont l’inspiration s’est nourrie d’une relation privilégiée avec les artistes du milieu de l’avant- garde parisienne des années 1920 et 1930. Près de 20 ans après la rétrospective qui lui a été consacrée en 2004, le musée a souhaité revisiter son œuvre afin de faire redécouvrir au public sa fantaisie novatrice, son goût du spectacle et sa modernité artistique.
L’exposition réunit 520 œuvres dont 272 costumes et accessoires de mode, mis en regard de peintures, sculptures, bijoux, flacons de parfum, céramiques, affiches, et photographies signées des plus grands noms de l’époque, de Man Ray à Salvador Dalí, de Jean Cocteau à Meret Oppenheim ou encore d’Elsa Triolet.
Cette grande rétrospective met également en lumière l’héritage du style Schiaparelli avec des silhouettes interprétées par de célèbres couturiers lui rendant hommage : Yves Saint Laurent, Azzedine Alaïa, John Galliano, Christian Lacroix. Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison Schiaparelli depuis 2019, interprète l’héritage d’Elsa Schiaparelli.
L’exposition est présentée dans les galeries de la mode Christine & Stephen A. Schwarzman dans une scénographie poétique et immersive confiée à Nathalie Crinière »
cerodo
26 avril 2022 @ 02:59
quand ça ne veut pas …
Je me souviens de son parfum du même nom que j’ai offert à quelqu’un de très sophistiqué dans les années 50, une éternité de celà.
Vasco2
26 avril 2022 @ 09:04
La haute couture comme on l’aimait et l’admirait. Des purs chefs-d’oeuvre.
Beque
26 avril 2022 @ 09:21
Elsa Schiaparelli nait au Palais Corsini à Rome, en 1890. Elle grandit entre un père directeur de la bibliothèque Lincei et professeur de littérature orientale et une mère descendant des Médicis. En 1911, elle publie un poème érotique, « Arethus », et ses parents l’envoient dans un couvent en Suisse, d’où elle repart après une grève de la faim. Elle accompagne une amie à Londres et assiste à une conférence sur la théologie par le Comte Wilhelm Wendt de Kerlor dont elle tombe amoureuse. Ils se marient, en 1914, et partent pour New York en 1916. Le jeune couple vit sur la dot d’Elsa qui fond à vue d’œil. Leur fille Yvonne, surnommée Gogo, naît en 1920 et contracte la poliomyélite. Entre vie de bohème, absences répétées de son mari qui l’a quittée pour Isadora Duncan et soins à prodiguer à sa fille, Elsa demande le divorce et déménage à Paris, en 1922, avec sa fille car l’Europe semble être plus en avance dans les traitements nécessaires à Gogo. Elle se lie avec les Dadaïstes et se découvre un goût pour la mode quand Paul Poiret lui prête plusieurs modèles de sa création.
Dès 1929, ses innovations en terme de matières, coupes, détails et accessoires se multiplient. Les collections s’enchainent au rythme de quatre par an. Elle crée avec Elsa Triolet, un collier aspirine en porcelaine, avec le peintre Jean Dunand un plissé peint en trompe l’œil sur une robe longue, avec Alberto Giacometti des bijoux, avec Meret Oppenheim un bracelet en métal et fourrure. Et s’entoure des meilleurs talents : Jean Schlumberger, Jean Clément puis Lina Baretti pour les bijoux, Jean-Michel Frank pour la décoration et la création de flacons de parfums, Pérugia et Roger Vivier pour les chaussures, Lesage pour les broderies. Elle attire les clientes célèbres : Wallis Simpson, Marlene Dietrich, Katharine Hepburn, Lauren Bacall, Gene Tierney, Gala Dali, Marie-Laure de Noailles, Arletty, Vivien Leigh, Ginger Rogers, Juliette Gréco, Mae West. Elle collabore avec Dali et Cocteau. En 1937, elle lance le parfum Shoking dont le flacon est dessiné par Leonor Fini.
Son statut d’italienne à Paris devenant risqué, elle quitte Paris en 1940 et confie sa maison de couture à son bras droit de mai 1941 à juillet 1945. Elle vit à New York et continue d’aider la France Libre par de multiples initiatives outre-Atlantique dont l’envoi de 13.000 capsules de vitamines.
Sa fille, mariée au diplomate Robert Berenson, lui donne deux petites-filles, Marisa Berenson, en 1947, et Berry Berenson, en 1948, épouse d’Anthony Perkins).
Elle ferme sa maison de couture, en 1954, et meurt à Paris dans son sommeil en 1973.
carmina burana
26 avril 2022 @ 14:43
Je me souviens de l elegance de Marisa Berenson,longiline,grande,et qui avait une grande admiration pour sa grand mere.
Un monde aujourd hui disparu,il ne reste plus que des photos en noir et blanc.
Catherine
26 avril 2022 @ 21:15
Marlène, Arletty, Gréco (avant 1954 déjà?), Leigh elle a habillé quelques unes parmi les plus belles femmes du XX siècle.
Esquiline
27 avril 2022 @ 16:53
L’académie des Lincei, des lynx, est la plus ancienne des académies scientifiques, elle existe encore de nos jours malgré quelques turbulences sous le fascisme.
Einstein en était membre.
Son siège est au palais Corsini au pied du Janicule.
Le père d’Elsa Schiaparelli devait y occuper un appartement de fonction.
Beque
28 avril 2022 @ 12:49
Oui, Esquiline, Celestino Schiaparelli était Directeur de la bibliothèque de l’Accademia Nazionale Reale dei Lincei (1875), professeur de langue et littérature arabes à l’université de Rome (1903).
Baboula
26 avril 2022 @ 12:51
Berry Berenson était dans un des avions du 11 septembre 2001 .
PRINCE DE LU
26 avril 2022 @ 14:21
Elsa Schiaparelli, immense créatrice de mode, elle fût la rivale de Chanel et sut la première s’inspirer des autres formes d’art, la peinture d’une manière générale et toutes les expressions du mouvement surréaliste, pour l’intégrer à son travail … Elle s’intéressait à toutes les formes d’art et fit de son œuvre un art innovant, intelligent, brillant et finalement… majeur ! A regarder ses modèles, on découvre stupéfait que des grands créateurs comme Yves Saint-Laurent, Christian Lacroix ou Jean-Paul Gaultier s’inspirèrent de son travail !
Si vous voulez découvrir la mode Schiaparelli et le personnage d’Elsa, foncez sur le site de la maison et vous découvrirez le passé du 21, place Vendôme et son présent brillamment interprété depuis quelques années par le créateur Américain Daniel Roseberry ! 🧡🧡🧡
Michelle
26 avril 2022 @ 14:47
J aurais aimé voir cette exposition, cette haute coitire est le summum de l élégance pour moi.
Catherine
26 avril 2022 @ 21:17
Laine, peau, paille, les belles matières qu’on utilisait à cette époque là: pas de viscose ni polyester ni pire encore.
cerodo
27 avril 2022 @ 05:26
merci Beque pour cette biographie détaillée que j’apprécie.
Beque
27 avril 2022 @ 08:04
Merci, Cerodo