Jusqu’au 6 janvier 2020, exposition au Palazzo Taffini d’Acceglio à Savigliano consacrée à Charles Emmanuel I de Savoie (1562-1630), ici immortalisé vers 1590 par Jan Kraeck. L’exposition se centrera notamment sur les trois femmes importantes : sa mère Marguerite de France (fille de François Ier), sa femme l’archiduchesse Catherine-Michelle d’Autriche et sa belle-fille Christine de France, épouse de son fils Victor-Amédée Ier. (merci à Alberto)
ciboulette
30 octobre 2019 @ 15:37
Une exposition sans doute bien intéressante !
marianne
30 octobre 2019 @ 19:10
Beau portrait d’ un bel homme . Dommage qu’ il fût si souvent mal avisé en politique .
particule
31 octobre 2019 @ 21:40
Ressemblance frappante avec le fils de Claude d’Orléans : Aymone. duc des Pouilles je crois ?
Est ce la même branche ?
Karabakh
1 novembre 2019 @ 22:24
Charles-Emmanuel (Carlo Emanuele) est un aïeul de Aymone di Savoia-Aosta. Il est le père de Thomas (Tommaso Francesco) di Savoia-Carignano, fondateur d’une branche cadette de la maison de Savoie, dont sont issus tous les rois d’Italie et descendants.
Frédéric
2 novembre 2019 @ 21:33
Cette exposition s’inscrit dans le cadre du projet franco-italien « Duchi delle Alpi / Les Ducs des Alpes ». Son titre “ARS REGIA. LA GRANDA ALCHEMICA » ne peut se traduire tel quel, il signifie : « L’alchimie dans l’art royal, telle qu’elle était pratiquée dans “la Granda”, c’est-à-dire dans la province de Cuneo qui avait une remarquable (granda) extension. La ville de Savigliano est à une vingtaine de kilomètres par autoroute au sud de Turin. Le dossier de presse écrit en italien donne les précisions suivantes: plusieurs expositions sont présentées du 5 juillet 2019 au 6 janvier 2020 dans plusieurs lieux de la ville, Son titre complet: « Charles Emmanuel Ier Duc de Savoie et la tradition hermétique subalpine de Giuseppe Pinot-Gallizio aux artistes contemporains ». Ce duc pratiquait lui-même l’alchimie, à la recherche de la pierre philosophale. L’exposition présente une installation “phantasmatique » où se révèlent « des forces surnaturelles et magiques ». Le metteur en scène a en effet reconstitué et animé un tableau célèbre de Nicolo BARABINO (fin du XIXème siècle) représentant la mort du duc, et ce, dans la salle même du Palais Cravetta où il rendit le dernier soupir. Le metteur en scène a même ajouté un détail d’une fresque du salon d’honneur du Palais Taffini où le visage du duc semble « transmuté en or ». Ce peintre genevois consacra dix ans de sa vie à la réalisation de ce tableau… resté inachevé. Nombreux sont les membres de la Maison de Savoie qui pratiquèrent l’alchimie, parfois dangereusement, des années 1300 à 1700. Aujourd’hui encore, Turin passe pour être la capitale de la magie, de l’ésotérisme et de l’occultisme : on y trouve une abondante littérature sur ces sujets ! J’ai trouvé sur internet le fameux tableau que je peux vous envoyer.