Vues de l’exposition consacrée à l’âge d’or de la Renaissance portugaise qui se tient actuellement dans l’aile Richelieu au musée du Louvre à Paris. (Copyright photos : Musée du Louvre)
MoreVues de l’exposition consacrée à l’âge d’or de la Renaissance portugaise qui se tient actuellement dans l’aile Richelieu au musée du Louvre à Paris. (Copyright photos : Musée du Louvre)
More
Caroline
23 juin 2022 @ 08:43
Cette exposition est très belle à visiter !
Lutèce
23 juin 2022 @ 12:05
Très belle et rarissime expo que j’ai eu l’occasion de visiter cette semaine. Cela fait depuis 1940 qu’il n’y en a pas eu sur la peinture portugaise. Ici, peu d’oeuvres, mais pas des moindres.
Beque
24 juin 2022 @ 15:53
En effet, de beaux tableaux avec de magnifiques couleurs mais quinze seulement (je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que d’autres n’ont pas été prêtés ?) réunis dans une seule salle. On peut en profiter pour revoir les Rubens voisins.
Bambou
24 juin 2022 @ 11:44
Magnifique !!!
Gérard
24 juin 2022 @ 15:01
On voit à droite sur la photographie l’Adoration des bergers de Jorge Afonso et qui vient du Musée national des arts anciens de Lisbonne.
Le peintre est né vers 1470 et mort en 1540. Il a été nommé peintre royal en 1508 par le roi Manuel Ier et en 1529 par le roi Jean IlI. Il a beaucoup travaillé pour la reine Léonor, veuve du roi Jean II et sœur de Manuel Ier.
Si le tremblement de terre de 1755 a été dévastateur tout n’a pas été perdu et c’est le cas d’une de ces peintures présentées dans la salle Richelieu du Louvre à savoir 13 panneaux de chêne venant du Musée national d’art ancien.
On ne connaît pas le nom de tous les maîtres qui ont travaillé à ces œuvres mais tous ont appartenu à la maison du roi et ont été influencés par les maîtres flamands ; ils ont également peint par exemple ici pour la Vierge des vêtements splendides.
L’Adoration des bergers est datée de 1515.
Les peintres et leurs élèves connaissaient parfaitement l’art nouveau de la peinture à l’huile et de l’application par glacis successifs.
Cette œuvre est une partie du polyptyque du couvent de la Mère de Dieu.
Ce couvent aujourd’hui abrite le musée national du carrelage.
Beque
25 juin 2022 @ 13:02
Le couvent de la Mère-de-Dieu a été fondé, en 1509, par Leonor, veuve de Joao II, mais fut détruit par le tremblement de terre de 1755 et entièrement reconstruit à la fin du XVIIIe siècle. Un portail manuélin subsiste de l’église originelle avec de belles colonnes torses coiffées de couronnes royales et les emblèmes de la fondatrice. L’ensemble des bâtiments conventuels accueille le musée de l’azulejo. Ce qui est fascinant dans ce musée, c’est le panneau (en azulejos) de 23 mètres, de 1735, provenant de l’ancien palais des comtes de Tentugal qui représente la vue panoramique de Lisbonne avant le tremblement de terre avec sa multitude d’églises et de palais.