A vos agendas : du 11 septembre 2015 au 25 janvier 2016, le musée Jacquemart-André à Paris accueillera l’exposition « Splendeur du portrait à la Cour des Medicis ».
En voici plus de détails : « Au XVIe siècle, l’art du portrait devient de plus en plus répandu parmi les élites florentines qui trouvent là un moyen de porter les traits de leur visage et leur statut social à la postérité. Ils recourent pour cela à des figures littéraires telles que Pétrarque, à des références musicales ou à une mise en scène riche en symboles pour décrire intensément la vie du modèle, sous ses multiples facettes.
Le Musée Jacquemart-André consacre une exposition inédite aux grands portraitistes florentins du XVIe siècle autour d’une soixantaine d’œuvres. Outre la présentation des chefs-d’œuvre de Pontormo, élève d’Andrea del Sarto et maître du maniérisme, ce sera l’occasion d’apprécier les traits raffinés et gracieux, typiques des portraits de Bronzino ou ceux de Salviati témoignant d’un sens achevé de la sophistication.
Cette exposition va offrir un fascinant panorama de l’art du portrait florentin au XVIe siècle, avec ses principaux thèmes et mutations stylistiques. À travers le regard des peintres expérimentant de nouvelles manières de représenter leurs contemporains, elle permettra d’apprécier les évolutions de style du Cinquecento, un siècle particulièrement mouvementé sur les plans culturel et religieux.
Aux portraits de la période républicaine du début du XVIe siècle empreints de gravité succèdent les représentations héroïques d’hommes de guerre, symboles des conflits militaires et politiques amenant les Médicis à prendre le pouvoir sur Florence en 1530. Viennent ensuite les portraits de cour, qui se distinguent par leur richesse et leur élégance, et les portraits d’artistes, témoins du rôle nouveau que s’attribuent les peintres de cour, s’ouvrant à d’autres formes d’art comme la poésie et la musique.
Commissaire général de l’exposition : Professeur Carlo Falciani, diplômé de l’Université de Florence et de l’Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne. Cette exposition bénéficie d’un partenariat exceptionnel des Musées de Florence.
Palatine
13 janvier 2015 @ 09:58
Il y a eu il y a longtemps à Florence une expo sur les bijoux des Medicis, et ce portrait d’une épouse d’un Medecis (Eleonore ?) etait sur l’affiche de l’expo et je l’ai gardée des lustres dans la chambre d’amis, sous verre. Un jour j’ai saturé et changé la déco.
JAusten
13 janvier 2015 @ 18:01
je comprends que vous ayez gardé ce portrait car même si la personne n’est pas de toute beauté, l’ensemble, les couleurs, le coup de crayon, en font un tableau presque contemporain.
HRC
13 janvier 2015 @ 23:13
pour moi c’était Cosme par Pontormo, et Laurent par j’ai-oublié.
HRC
13 janvier 2015 @ 23:28
Vasari
monica
14 janvier 2015 @ 19:55
Eleonore de Medicis était la soeur de Marie, reine de France
Lady Chatturlante
13 janvier 2015 @ 10:13
Bonjour, je viens de lire sur le blog du Comte de Paris, La Couronne, que Marie de Médicis était d’origine juive. J’ignorais ce détail. Quelqu’un peut-il m’expliquer ? Corentine peut-être ?
Caroline
13 janvier 2015 @ 14:42
Lady Chatturlante,
D’après Google,c’est Eléonore de Tolède,la mère de Marie de Médicis dans la photo de cet article!Elle est d’origine espagnole,c’est difficile de vérifier ses origines juives comme c’est courant chez le quart des Espagnols y compris les nobles, descendants des marannes.Juan Carlos d’Espagne est lui-meme d’origine juive par la mère ‘juive’ du roi Ferdinand 1er!
Cosmo
13 janvier 2015 @ 16:02
Bonjour Milady,
Il est possible que Marie de Médicis ait eu des origines juives, mais comme tout un chacun.
Ses arrière-arrière grands parents étaient :
Jean II de Médicis, il Popolano
Catherine Sforza, princesse de Forli
Jiacopo Salviati, marchand florentin, homme d’Etat, ambassadeur
Lucrezia de Médicis, princesse de Toscane
Fadrique Alvarez de Toledo, duc d’Albe
Isabel de Zuniga, duchesse
Alfonso Pimentel, duc de Benavente
Juana Osorio, comtesse
Maximilien Ier de Habsbourg, Empereur
Marie de Bourgogne, duchesse souveraine
Ferdinand d’Aragon, roi
Isabelle de Castille, reine
Casimir IV Jagellon, roi de Pologne, grand-duc de Lituanie
Elisabeth de Habsbourg, archiduchesse d’Autriche
Gaston II de Foix, comte de Candale
Catherine de Foix, comtesse
Les origines juives de Marie de Médicis sont difficiles à prouver.
Cordialement
Cosmo
Zeugma
14 janvier 2015 @ 11:04
Pourquoi donc posez-vous cette question ?
Je vous précise, à cette occasion, au cas où cela vous aurait échappé, que Jésus était Juif et « d’une très bonne famille, du côté de sa mère ». comme aurait dit feu le duc de Lévis-Mirepoix, qui prétendait descendre d’un frère du Christ ……
Lady Chatturlante
14 janvier 2015 @ 20:00
En effet, mais seulement du côté de sa mère ? Et du côté du père de Jésus, c’était des ploucs peut-être ? Saint Joseph descendait du roi David.
Actarus
15 janvier 2015 @ 09:19
J’ai lu sa prose. Je crois que Henri d’Orléans, le grand rassembleur, cherche à opérer la synthèse des trois grandes religions monothéistes en son illustre personne. ;-)
Cela dit, je suis étonné que le « prince de l’universel » ne prétende pas descendre également du Grand Mongol, des empereurs Ming et même de la déesse Amaterasu ! ^^
Sans oublier le Grand Inca, les empereurs Aztecs et Mayas, dont il doit bien y avoir quelques gouttes dans son ascendance espagnole… ;-)
Parfois, le prince est beaucoup trop modeste…
flabemont8
13 janvier 2015 @ 12:44
Ce portrait est d’une grande beauté .
Francine du Canada
13 janvier 2015 @ 13:34
Merci Régine; cette exposition sera très intéressante et j’espère que j’aurai la possibilité de la visiter. Bonne journée à tous, FdC
Severina
13 janvier 2015 @ 16:10
Les Medici furent actifs protagonistes de la vie publique et économique de la ville de Florence bien avant de leur grande ascention social, même s’il est seulement avec elle qu’ils assumèrent réputation et prestige international. Donc pas juives ce que a l’époque serait été impossible.
Esquiline
13 janvier 2015 @ 17:00
Merci pour l’info.
J’étais en train de planifier mon année d’immersion dans l’infini trésor artistique italien.
Je vais donc commencer par Florence pour saluer Lucrezia Panciatichi et les autres avant avant leur départ.
Raffinesse absolue!
Zeugma
14 janvier 2015 @ 10:56
Merveilleux portrait de Eléonore de Tolède (Leonor Álvarez de Toledo y Pimentel-Osorio) (1522-1562) par Bronzino (1503-1572), un des plus grands peintres de la Renaissance
La femme de Côme Ier de Médicis (1519-1574) – dont elle eut neuf enfants ! – est passée sur l’autre rive à l’âge de quarante ans,
Son mari à l’âge de cinquante cinq ans
et le peintre à celui de soixante neuf ans.
Léonor – qui porte donc le même prénom que l’actuelle princesse des Asturies, future reine d’Espagne – est parée somptueusement et nous regarde froidement, sûre de sa naissance et de sa position.
COLETTE C.
14 janvier 2015 @ 16:13
Très fin, ce portrait.
Kalistéa
14 janvier 2015 @ 17:21
Merci cher cosmo pour cette généalogie fort intéressante.Je pensais que c’était le portrait d’Isabelle d’Este, une des belles femmes de son temps qui fut aimée dit-on du pape Alexandre VI Borgia, mais Zeugma parait en savoir mieux que moi.