Au Millegarden Museum à 15 minutes de Stockholm se tient jusqu’au 15 mai 2015 une exposition consacrée à Pompéi qui a d’ailleurs été inaugurée par la princesse héritière Victoria de Suède. Des fresques reconstituées, des sculptures, divers objets recréent latmosphère qui régnanit à Pompéi. (merci à Bertrand Meyer)
Kalistéa
1 octobre 2014 @ 09:57
L’atmosphère qui régnait à Pompéi était du genre…troublant!
Il faut espérer que Victoria en princesse de son époque, en a vu d’autres et a su garder sa dignité.
Corsica
1 octobre 2014 @ 21:29
À Pompéi ou Herculaneum, les fresques érotiques se trouvaient dans des maisons particulières mais principalement dans des maisons de prostitution ; quant aux phallus représentés au-dessus des portes, ils n’avaient aucune signification érotique : ils étaient censés apporter la chance dans la maisonnée, tout comme ceux que l’on suspendait au-dessus des berceaux des nouveaux-nés . De nombreux objets, jugés trop licencieux, ont été regroupés dans le Cabinet Secret du musée Archéologique de Naples (cabinet créé par François Ier des Deux-Siciles), pourtant il n’y a pas de quoi fouetter un chat et encore moins une princesse bien ancrée dans le XXI siècle …
Mais ce type de représentations érotiques n’est pas spécifique à l’époque romaine, on en trouve de très explicites sur des objets grecs ( Oenochoé à figures rouges du peintre de Chouvalov à Berlin, Coupe attique à figures rouges du peintre de Pédius au Louvre) ou sur des coupes étrusques mais aussi en Inde sur le temple de Khajuraho, sans oublier les peintures libertines européennes ou les estampes japonaises etc.
COLETTE C.
1 octobre 2014 @ 10:34
J’espère que le site original va être restauré, car il paraît que tout se dégrade !
Mélusine
1 octobre 2014 @ 14:34
La restauration puis le maintien en bon état d’un site archéologique aussi vaste que le site archéologique de Pompéi (une centaine d’hectares) est un dur et interminable labeur et un gouffre financier.
Le travail accompli est déjà remarquable.
Corsica
1 octobre 2014 @ 21:58
Oui, les sites de Pompéi ou Herculaneum souffrent de la réduction des budgets du ministère de la Culture italien mais aussi des intempéries qui provoquent régulièrement des glissements de terrain, emportant parfois des pans de murs comme ce fut le cas en 2010, entre autres dans la Maison du Moraliste (trois murs se sont effondrés) . Depuis cette date, l’UNESCO conseille et aide l’Italie dans ses efforts de préservation et de restauration de ces lieux émouvants appartenant au Patrimoine Mondial de l’Humanité mais je suis pessimiste sur le court et moyen terme (à deux ans d’intervalle, et malgré les équipes d’archéologues à l’œuvre, j’ai pu constater l’aggravation des dégradations) .
Philippe gain d'enquin
1 octobre 2014 @ 11:30
La fresque présentée m’intrigue : la princesse aurait-elle encore besoin d’être informée ? Allo, Daniel…
Danielle
1 octobre 2014 @ 12:18
Dernièrement, j’ai vu une émission sur Pompéi et en effet, ce site se détériore puisque 40 % ne se visite maintenant, bien dommage.
Pourtant, ce site visité il y a longtemps était bien beau.
Trianon
1 octobre 2014 @ 12:52
Rien n’a changé….c’est toujours Madame qui se lève pour préparer le café….:)
Palatine
2 octobre 2014 @ 07:33
Très drôle !
Mélusine
2 octobre 2014 @ 14:41
:):):) Trianon.
Cependant, il me semble que ce sont deux « Madame »…
Corsica
2 octobre 2014 @ 20:55
En plus de sa baguette, notre fée Mélusine a un œil de lynx !
Trianon
3 octobre 2014 @ 11:46
Exact!:):)je n’avais pas vu…:)
Zeugma
1 octobre 2014 @ 13:25
Merci pour cette image érotique.
Francine du Canada
1 octobre 2014 @ 14:38
Merci Régine et Bertrand Meyer pour ces deux superbes photos. FdC
Palatine
2 octobre 2014 @ 07:42
Allons, je vais vous raconter une histoire.
Il y a environ 7 ans, voulant aller faire un petit pélerinage à ND de Pompei, endroit pour lequel j’ai des liens spéciaux et familiaux, je débarque du petit train qui part de Naples et en me trompant, sort une sortie trop tôt. Je me rends compte que je suis à la sortie des ruines. Je demande mon chemin et devrai marcher très longtemps pr rejoindre l’église de la Madone de Pompéi. Sur mon chemin, je remarque des échoppes avec des souvenirs et des cartes postales en couleurs, avec des positions érotiques à faire rougir un singe. Je me dis que les choses ont bien changé depuis ma jeunesse, car ces machins-là on les cachait aux dames. Dans les ruines, le guide emmenait les messieurs ds un endroit confidentiel où on voyait toutes ces choses.
Tout ceci étant très différent d’autrefois, je décidé d’envoyer un carte postale à ma fille et pour ne pas choquer le facteur parisien je choisis une carte avec des dessins pas trop explicites. Ensuite je continue, longtemps, mon chemin à pied et tombe sur des échoppes avec chapelets, bondieuseries, statuettes de madones. J’avais l’impression de sauter d’un monde antique et païen à un monde pieux très 19e S.
Mais qu’est-ce que j’avais mal au jambes !
Philippe gain d'enquin
2 octobre 2014 @ 11:18
Chère Palatine, n’oubliez pas que certains singes « rougissent » aussi du postérieur…
Mélusine
2 octobre 2014 @ 14:37
Ah, le (ou les) pays merveilleux où les contraires s’acceptent et se côtoient !
limaya
3 octobre 2014 @ 04:18
Merci à vous Corsica pour vos explications compléments des miennes ,durant mes voyages en Italie j’ai toujours essayé une virée à Pompei (4 ou 5 fois) il est vrai que le site se dégrade, avec les années je me dégrade aussi et marcher ds les ruines de la ville me fatigue aussi tout comme Palatine . Oui Mélusine ,bien deux dames , déjà ds un pays merveilleux – comme vous dites- ou tout s’accepte et se tolère et ne se traite pas avec des cris ,des injures , des manifs et……………….. beaucoup d’hypocrisie.
Kalistéa
2 octobre 2014 @ 15:56
C’était le moment de faire votre prière…pour guérir vos jambes chère princesse Palatine, tout en expiant les mauvaises pensées qui avaient souillé votre âme à la vue des débordements du monde paien!
Palatine
2 octobre 2014 @ 16:58
ll est évident, que passant de ce lieu de turpitudes, à un sanctuaire de la Madone, j’avais toute latitude pour aller à confesse. Toutefois, admettez, Kali, que venant de Pompei Antico, le mot « confesse » est malheureux…