Le musée des Arts et Métiers à Paris organise du 16 octobre 2020 au 7 mars 2021 une exposition sur les maquettes de Madame de Genlis qui fut le gouverneur des enfants du Duc de Chartres.
Caroline Stéphanie Félicité du Crest de Saint Aubin plus connue sous le nom de Madame de Genlis proposa une méthode pédagogique innovante qui valorisait les enseignements par le biais d’une culture visuelle, une pédagogie par l’objet ou la découverte des activités industrielles à travers les visites d’ateliers d’artisans et de manufactures.
Louis-Philippe qui garda toute sa vie une grande affection pour sa gouvernante dira d’elle « Une rude préceptrice, elle nous a élevé avec ferocité« . Le Roi des Français n’oublia jamais sa préceptrice qu’il visita jusqu’à la fin de sa vie dans une pension de famille située faubourg du Roule à Paris.
Réalisés en 1782 à partir des planches de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, ces petits ateliers sont conçus pour permettre aux élèves de la comtesse de Genlis d’acquérir des connaissances sur les arts et les métiers.
A partir de ces maquettes, l’exposition met en regard l’utilisation du modèle en tant qu’objet d’enseignement et des dispositifs numériques spécialement créés. Il s’agit ici de l’atelier de menuisier. (merci à Charles)
Intensément de sévérité dans le regard de cette femme ,mais egalement une intelligence
rare à l’époque pour cette méthode pédagogique d’enseignement .
Merveilleux portrait de Adélaïde Labille-Guiard qui date de 1790 , et que mon professeur de dessin il y a des années m’avait soumis pour étudier l’art de la dentelle en peinture ainsi que le jeu des ombres , que de souvenirs !!
Justement Élise, la dentelle de ce tableau magnifiquement reproduite a tout de suite captée mon oeil et je me demandais de quelle région elle provenait, le savez vous?
Une précurseur (je viens de découvrir que ce mot est obligatoirement masculin) dans le domaine de l’enseignement, il faudrait que nos ministres de l’éducation regardent un peu en arrière pour pouvoir donner une éducation correcte à nos enfants. Leurs réformes permanentes font, qu’à l’heure actuelle, en entrant en 6 ème, la moitié des élèves ne savent pas lire un texte correctement, quand aux fautes n’en parlons pas.., la méthode b a ba était peut être simple mais nous permettait de savoir lire à la sortie du CP. Et l’apprentissage de la mémoire avec des textes ou tables de multiplications, calcul mental par coeur font que nous savons encore compter de tête sans problème à l’âge de la retraite. Cette femme mérite largement cette exposition dans ce lieu si symbolique. Bel hommage.
Marianne…pensée partagée . Quel travail de peinture , tous ces détails aussi proches du vrai .
Magnifique ! .
Madame de Genlis merci à vous d’avoir élevé et tiré vers le haut vos élèves.
Là, Charles, cette fois, merci , sincèrement, et bravo.
Voilà qui est fameusement intéressant. Je n’en avais aucune connaissance, et suis ravie d’apprendre cela.
Belle innovation pédagogique, que cette méthode de Mme de Genlis .
On devrait s’en inspirer dans l’enseignement français actuel, y compris voire surtout dans l’enseignement général. L’esprit et le système français méprisent tellement les activités manuelles, que c’en est une aberration, à tous points de vue. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet.
( Je n’ai pas dit que les ENSEIGNANTS méprisaient etc. J’ai dit que le SYSTEME méprisait etc).
Ceci dit, et sans rien vouloir enlever au mérite de Mme de Genlis :
Cette méthode , au fond, n’est-elle pas la plus ancestrale des méthodes d’enseignement, de transmission ? Comment les hommes préhistoriques se sont-ils, durant des millénaires, transmis les savoirs qu’ils acquéraient au fur et à mesure ?
Les mémoires de Madame de Genlis sont passionnants, mais difficiles à trouver. Peut-être les a-t-on sur internet. Bon, elle ne dit pas toute la vérité et passe sous silence sa liaison (tout de même brève) avec le père de Louis-Philippe, mais nobody is perfect…
La femme en elle-même est très intéressante, car attachée grâce à sa tante Madame de Montesson, maîtresse du duc d’Orléans , à la maison du futur Philippe Egalité, à l’époque Duc de Chartres, elle proposa un jour de devenir la préceptrice des enfants de celui-ci, parmi lesquels le futur Louis-Philippe. A l’époque, une femme n’avait jamais été préceptrice et ce fut une innovation. Mais elle éduqua cette fratrie avec soin et succès. Ils devinrent instruits dans toutes sortes de disciplines, tant filles que garçons, et ils apprirent aussi des métiers manuels. Si pendant l’Emigration Louis-Philippe put gagner sa vie, car il était très instruit, c’est grâce à son ancienne gouvernante. Elle eut aussi de l’influence, indirecte, sur l’éducation, très poussée, des enfants de Louis-Philippe. Ceux-ci avaient tous, filles et garçons, une tête bien faite.
Dans ses mémoires, j’aime bien son retour d’Emigration quand elle se plaint des nouvelles règles de savoir -vivre, ou plutôt du manque de savoir- vivre. Elle trouve que placer des gens à table est un manque de courtoisie qui n’avait pas cours sous l’Ancien Régime.
Elle adorait enseigner et dans sa vieillesse, elle éduqua un jeune homme dont j’ai oublié le nom. Elle eut deux filles de son mari , époux qu’elle oublia très vite quand elle entra au service du duc de Chartres, qui devint duc d’Orleans par la suite. C’est dommage, car cela avait été un mariage d’amour conclu sans l’assentiment des parents du mari. Mais devant les qualités nombreuses et réelles de Félicité, la belle-famille adopta la jeune femme.
Merci à Charles de nous parler de Madame de Genlis et de cette exposition.
À défaut trouver les mémoires de Madame de Genlis dans les librairies spécialisées, ses mémoires sont mises en ligne sur la bibliothèque numérique de la BnF, Gallica. Sinon, pour ceux et celle qui aiment le contact avec le livre/ objet, je suis persuadé qu’il y en a un exemplaire dans la plupart des collections patrimoniales des bibliothèques . C’est aussi l’occasion d’ouvrir les volumes des planches de L’Encyclopédie…
Ah ! La mode de ce temps . . .rubans et frou-frou feraient rire aujourd’hui . La dame n’est pas vraiment belle , mais l’intelligence et la bonté se lisent sur ses traits .
Elle avait, finalement, des méthodes très modernes, dont on devrait s’inspirer plus souvent je trouve. Pour avoir été prof pendant quelques années de ma vie professionnelle, je me suis toujours attaché à privilégier l’expérimentation, la pratique, lestravaux de groupe, plutôt que les enseignements théoriques.
Il ne faut quand même pas tout mélanger , et donner dans le rétro en marche arrière toute.
Si je partage complètement votre avis sur le niveau général en 6e, et encore bien au-delà ( le niveau moyen des bacheliers n’est guère meilleur en lecture et écriture), il n’en va pas de même quant à l’apprentissage » par coeur » . Du tout, du tout.
La lecture par B A BA a bien des défauts, comme toutes les autres . Les enfants qui deviennent de grands lecteurs sont essentiellement des visuels, qui lisent à la vitesse grand V , par photographie en quelque sorte. Autrement dit, tout dépend de l’enfant ; j’ai pu constater sur ma marmaille et leurs bandes de copains toujours fourrés à la maison que la meilleure méthode, c’était celle qui en mixait plusieurs .
Quant au par coeur : je n’ai jamais été fichue de retenir une seule » récitation » – mais les paroles des chants, oui, cf. trouvères et troubadours – , pas plus que mes fils . Les tables de multiplication, ben , euh ….. ce qui ne m’empêche pas de calculer plus vite que la caissière .
Et alors, les déclinaisons, allemandes, latines ou autres … Par coeur, impossible, impossible, impossible. Mais dès que j’ai eu compris le pourquoi du comment, ça a été tout seul.
Parce qu’il y a une raison à tout ça. Et apprendre sans raison, non , non et non.
C’est bien ce qu’avait, semble-t-il, saisi Mme de Genlis . Comprendre. Comprendre avec les mains – forcément reliées au cerveau ! – . Comprendre en faisant .
Accessoirement , Françoise>2, » quand aux fautes n’en parlons pas.. », ça s’écrit » quant aux fautes, n’en parlons pas . »
Leonor, pure question de curiosité sans jugement, je me demande comment vous calculez rapidement sans connaître les tables de multiplication ? Je me suis trouvée un jour près d’une caissière qui demandait à sa collègue : 5 paquets de 6, ça fait combien en tout ? Et sans connaître les tables, comment faites-vous ? En additionnant ?
Mon mari donne des cours de maths de la 6eme au BTS. C’est parfois une catastrophe surtout au lycée. Les élèves sont parfois incapables de faire des fractions, les tables de multiplications et la règle de 3. Et surtout, utiliser sa tête au lieu de la calculette !
Oui chère Muscate la discipline est un cadeau que l’on fait puis que l’on se fait.
D’autre part féliciter et encenser à tout propos comme je le vois très souvent est contre productif même s’il faut savoir encourager à bon escient.
Les exemples de négociations que je vois entre parents et enfants au Liban vous ferait,comme moi,frémir. On n’ose pas leur dire NON.
ON n’ose pas les reprendre.
Les pauvres petits…un cadre,ça les traumatiserait!…mieux vaut les laisser vous regarder dans les yeux effrontément,sans vous dire bonjour,comme un défi,hurler comme des singes à la moindre frustration,et rendre dingues tous ceux qui les entourent,presque terrifiés !
Incompréhensible que des adultes se laissent mener par amour à la banqueroute éducative de leur propre progéniture dès le bas âge.
Les résultats sont une cata.
J’ajoute à mon précédent commentaire mes remerciements pour ce genre d’article. Cela nous amène à chercher pour connaître davantage ces personnages de l’Histoire.
C’est à dire qu’elle ne put y échapper, il couchait avec toutes les femmes qui lui plaisaient. Et pour Felicité ce fut presqu’un passage obligé. Comme on disait à l’époque « on ne refuse pas de coucher avec un prince de sang ». Cette liaison fut brève, mais le duc de Chartres garda énormément d’estime, intellectuelle, pour Félicité. La preuve c’est qu’il lui confia l’éducation de ses enfants. Dans ses mémoires (on était au 19e S et la pudibonderie etait à l’ordre du jour) elle passe sous silence l’intermède de la liaison. Et puis se demande hypocritement pourquoi le mère de ses 4 élèves s’était mise un jour à la détester… Elle dit qu’elle ne voit pas pourquoi.
Elise
23 octobre 2020 @ 04:43
Intensément de sévérité dans le regard de cette femme ,mais egalement une intelligence
rare à l’époque pour cette méthode pédagogique d’enseignement .
Merveilleux portrait de Adélaïde Labille-Guiard qui date de 1790 , et que mon professeur de dessin il y a des années m’avait soumis pour étudier l’art de la dentelle en peinture ainsi que le jeu des ombres , que de souvenirs !!
Galetoun
23 octobre 2020 @ 12:51
Justement Élise, la dentelle de ce tableau magnifiquement reproduite a tout de suite captée mon oeil et je me demandais de quelle région elle provenait, le savez vous?
Antoine
24 octobre 2020 @ 09:33
Je ne pense pas qu’il s’agisse de dentelle mais de tulle brodé.
Elise
24 octobre 2020 @ 10:16
Et bien Galetoun, Il me semble que cette dentelle est un point d’Argentan ,mes souvenirs sont loin, sans pour cela ressembler à une dinosaure !!!
galetoun
27 octobre 2020 @ 14:39
Merci Elise, je découvre cette dentelle à l’aiguille très en vogue au XVIIIéme.
Françoise2
23 octobre 2020 @ 04:44
Une précurseur (je viens de découvrir que ce mot est obligatoirement masculin) dans le domaine de l’enseignement, il faudrait que nos ministres de l’éducation regardent un peu en arrière pour pouvoir donner une éducation correcte à nos enfants. Leurs réformes permanentes font, qu’à l’heure actuelle, en entrant en 6 ème, la moitié des élèves ne savent pas lire un texte correctement, quand aux fautes n’en parlons pas.., la méthode b a ba était peut être simple mais nous permettait de savoir lire à la sortie du CP. Et l’apprentissage de la mémoire avec des textes ou tables de multiplications, calcul mental par coeur font que nous savons encore compter de tête sans problème à l’âge de la retraite. Cette femme mérite largement cette exposition dans ce lieu si symbolique. Bel hommage.
ciboulette
23 octobre 2020 @ 16:48
En accord avec vous , Françoise 2 .
Avel
23 octobre 2020 @ 06:41
Une pédagogie innovante pour l’époque.
DEB
23 octobre 2020 @ 06:56
Merci Charles.
J’ai lu que c’est madame de Genlis qui avait réintroduit l’usage de la harpe en musique.
J’ignorais.
Léa 33
23 octobre 2020 @ 07:21
Bonjour
Mme de Genlis était une personne aux méthodes innovantes. Elle fut également une auteure reconnue de ses contemporains.
miloumilou
23 octobre 2020 @ 08:17
Intéressant et grande pédagogue cette dame!
marianne
23 octobre 2020 @ 09:10
De qui est ce tableau ? Tant de maitrise dans le rendu des étoffes et du portrait , c’ est remarquable !
marianne
23 octobre 2020 @ 09:14
J’ ai trouvé ! Peinture d’ Adelaïde Labille-Guiard ! Je ne connaissais pas .
Un savoir-faire bien oublié dans nos écoles d’ arts contemporaines .
Vitabel
23 octobre 2020 @ 15:16
J’aime aussi ce tableau, peut-être pour l’association du bleu et du vert que j’apprécie particulièrement et pour la finesse de la dentelle également.
lila
23 octobre 2020 @ 17:30
Marianne…pensée partagée . Quel travail de peinture , tous ces détails aussi proches du vrai .
Magnifique ! .
Madame de Genlis merci à vous d’avoir élevé et tiré vers le haut vos élèves.
Leonor
23 octobre 2020 @ 09:32
Là, Charles, cette fois, merci , sincèrement, et bravo.
Voilà qui est fameusement intéressant. Je n’en avais aucune connaissance, et suis ravie d’apprendre cela.
Belle innovation pédagogique, que cette méthode de Mme de Genlis .
On devrait s’en inspirer dans l’enseignement français actuel, y compris voire surtout dans l’enseignement général. L’esprit et le système français méprisent tellement les activités manuelles, que c’en est une aberration, à tous points de vue. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet.
( Je n’ai pas dit que les ENSEIGNANTS méprisaient etc. J’ai dit que le SYSTEME méprisait etc).
Ceci dit, et sans rien vouloir enlever au mérite de Mme de Genlis :
Cette méthode , au fond, n’est-elle pas la plus ancestrale des méthodes d’enseignement, de transmission ? Comment les hommes préhistoriques se sont-ils, durant des millénaires, transmis les savoirs qu’ils acquéraient au fur et à mesure ?
Olivier AM de Tokyo
23 octobre 2020 @ 13:45
Chère Leonor,
En tous points d’accord avec vous!
Robespierre
23 octobre 2020 @ 09:33
Les mémoires de Madame de Genlis sont passionnants, mais difficiles à trouver. Peut-être les a-t-on sur internet. Bon, elle ne dit pas toute la vérité et passe sous silence sa liaison (tout de même brève) avec le père de Louis-Philippe, mais nobody is perfect…
La femme en elle-même est très intéressante, car attachée grâce à sa tante Madame de Montesson, maîtresse du duc d’Orléans , à la maison du futur Philippe Egalité, à l’époque Duc de Chartres, elle proposa un jour de devenir la préceptrice des enfants de celui-ci, parmi lesquels le futur Louis-Philippe. A l’époque, une femme n’avait jamais été préceptrice et ce fut une innovation. Mais elle éduqua cette fratrie avec soin et succès. Ils devinrent instruits dans toutes sortes de disciplines, tant filles que garçons, et ils apprirent aussi des métiers manuels. Si pendant l’Emigration Louis-Philippe put gagner sa vie, car il était très instruit, c’est grâce à son ancienne gouvernante. Elle eut aussi de l’influence, indirecte, sur l’éducation, très poussée, des enfants de Louis-Philippe. Ceux-ci avaient tous, filles et garçons, une tête bien faite.
Dans ses mémoires, j’aime bien son retour d’Emigration quand elle se plaint des nouvelles règles de savoir -vivre, ou plutôt du manque de savoir- vivre. Elle trouve que placer des gens à table est un manque de courtoisie qui n’avait pas cours sous l’Ancien Régime.
Elle adorait enseigner et dans sa vieillesse, elle éduqua un jeune homme dont j’ai oublié le nom. Elle eut deux filles de son mari , époux qu’elle oublia très vite quand elle entra au service du duc de Chartres, qui devint duc d’Orleans par la suite. C’est dommage, car cela avait été un mariage d’amour conclu sans l’assentiment des parents du mari. Mais devant les qualités nombreuses et réelles de Félicité, la belle-famille adopta la jeune femme.
Merci à Charles de nous parler de Madame de Genlis et de cette exposition.
particule
23 octobre 2020 @ 11:40
Et un grand merci aussi à vous Robespierre . Que d’érudition.
Olivier AM de Tokyo
23 octobre 2020 @ 13:43
Cher Robespierre,
Ici:
https://cour-de-france.fr/individus-familles-groupes/nobles-et-tiers-etat/ouvrages-avant-1800/article/memoires-inedits-de-madame-la-comtesse-de-genlis-pour?lang=fr
Mais, sinon, les mémoires ont été réédités par le Mercure de France en 2019 (Collection « Le Temps retrouvé », format Poche).
Robespierre
24 octobre 2020 @ 10:47
Je ne connaissais pas ce site. Merci, Olivier.
Pastelin
23 octobre 2020 @ 14:32
À défaut trouver les mémoires de Madame de Genlis dans les librairies spécialisées, ses mémoires sont mises en ligne sur la bibliothèque numérique de la BnF, Gallica. Sinon, pour ceux et celle qui aiment le contact avec le livre/ objet, je suis persuadé qu’il y en a un exemplaire dans la plupart des collections patrimoniales des bibliothèques . C’est aussi l’occasion d’ouvrir les volumes des planches de L’Encyclopédie…
Pastelin
23 octobre 2020 @ 14:33
A défaut de trouver…
Robespierre
24 octobre 2020 @ 10:42
Oui, Pastelin, merci, Gallica est la réponse.
ciboulette
23 octobre 2020 @ 10:00
Ah ! La mode de ce temps . . .rubans et frou-frou feraient rire aujourd’hui . La dame n’est pas vraiment belle , mais l’intelligence et la bonté se lisent sur ses traits .
Pierre-Yves
23 octobre 2020 @ 10:46
Elle avait, finalement, des méthodes très modernes, dont on devrait s’inspirer plus souvent je trouve. Pour avoir été prof pendant quelques années de ma vie professionnelle, je me suis toujours attaché à privilégier l’expérimentation, la pratique, lestravaux de groupe, plutôt que les enseignements théoriques.
Sylvie
23 octobre 2020 @ 11:21
J’admire la qualité de la peinture de ce tableau : le noeud, la dentelle et le jabot blancs sont une merveille de finesse.
Celia72
23 octobre 2020 @ 12:42
Merci a Charles et a tous pour vos messages tres interessants. Savez vous si la couleur verte des gants a une signification speciale. Merci d avance
Leonor
23 octobre 2020 @ 12:45
Il ne faut quand même pas tout mélanger , et donner dans le rétro en marche arrière toute.
Si je partage complètement votre avis sur le niveau général en 6e, et encore bien au-delà ( le niveau moyen des bacheliers n’est guère meilleur en lecture et écriture), il n’en va pas de même quant à l’apprentissage » par coeur » . Du tout, du tout.
La lecture par B A BA a bien des défauts, comme toutes les autres . Les enfants qui deviennent de grands lecteurs sont essentiellement des visuels, qui lisent à la vitesse grand V , par photographie en quelque sorte. Autrement dit, tout dépend de l’enfant ; j’ai pu constater sur ma marmaille et leurs bandes de copains toujours fourrés à la maison que la meilleure méthode, c’était celle qui en mixait plusieurs .
Quant au par coeur : je n’ai jamais été fichue de retenir une seule » récitation » – mais les paroles des chants, oui, cf. trouvères et troubadours – , pas plus que mes fils . Les tables de multiplication, ben , euh ….. ce qui ne m’empêche pas de calculer plus vite que la caissière .
Et alors, les déclinaisons, allemandes, latines ou autres … Par coeur, impossible, impossible, impossible. Mais dès que j’ai eu compris le pourquoi du comment, ça a été tout seul.
Parce qu’il y a une raison à tout ça. Et apprendre sans raison, non , non et non.
C’est bien ce qu’avait, semble-t-il, saisi Mme de Genlis . Comprendre. Comprendre avec les mains – forcément reliées au cerveau ! – . Comprendre en faisant .
Accessoirement , Françoise>2, » quand aux fautes n’en parlons pas.. », ça s’écrit » quant aux fautes, n’en parlons pas . »
Leonor
23 octobre 2020 @ 23:10
Mon post de 12.45, mal placé ici, était une réponse à Françoise2, plus haut .
Olivier AM de Tokyo
26 octobre 2020 @ 08:49
Chère Leonor,
Bien que tardivement, de nouveau en plein accord sur ce sujet!
emy
26 octobre 2020 @ 16:48
Leonor, pure question de curiosité sans jugement, je me demande comment vous calculez rapidement sans connaître les tables de multiplication ? Je me suis trouvée un jour près d’une caissière qui demandait à sa collègue : 5 paquets de 6, ça fait combien en tout ? Et sans connaître les tables, comment faites-vous ? En additionnant ?
STIERNON
23 octobre 2020 @ 14:58
Mon mari donne des cours de maths de la 6eme au BTS. C’est parfois une catastrophe surtout au lycée. Les élèves sont parfois incapables de faire des fractions, les tables de multiplications et la règle de 3. Et surtout, utiliser sa tête au lieu de la calculette !
Muscate-Valeska de Lisabé
23 octobre 2020 @ 15:57
Comme quoi la sévérité dans l’éducation porte ses fruits. Qu’on se le dise.Le laxisme mène à l’échec.
May Plas
25 octobre 2020 @ 07:42
Oui chère Muscate la discipline est un cadeau que l’on fait puis que l’on se fait.
D’autre part féliciter et encenser à tout propos comme je le vois très souvent est contre productif même s’il faut savoir encourager à bon escient.
Muscate-Valeska de Lisabé
26 octobre 2020 @ 18:52
Les exemples de négociations que je vois entre parents et enfants au Liban vous ferait,comme moi,frémir. On n’ose pas leur dire NON.
ON n’ose pas les reprendre.
Les pauvres petits…un cadre,ça les traumatiserait!…mieux vaut les laisser vous regarder dans les yeux effrontément,sans vous dire bonjour,comme un défi,hurler comme des singes à la moindre frustration,et rendre dingues tous ceux qui les entourent,presque terrifiés !
Incompréhensible que des adultes se laissent mener par amour à la banqueroute éducative de leur propre progéniture dès le bas âge.
Les résultats sont une cata.
Olivier AM de Tokyo
26 octobre 2020 @ 08:50
Chère Muscate,
Attention à ne pas confondre!!!
Rigueur, oui!
Sévérité (inutile), non!
Muscate-Valeska de Lisabé
26 octobre 2020 @ 18:54
La rigueur n’est pas toujours efficace ou suffisante.
Si vous connaissiez les enfants libanais,vous loueriez la sévérité,cher Olivier.
lila
23 octobre 2020 @ 17:31
Merci à vous Charles ! .
Léa 33
23 octobre 2020 @ 17:56
J’ajoute à mon précédent commentaire mes remerciements pour ce genre d’article. Cela nous amène à chercher pour connaître davantage ces personnages de l’Histoire.
Maria Edite
23 octobre 2020 @ 19:08
Caroline Stéphanie ? Est-ce que nous sommes à Monaco???
Teresa2424
23 octobre 2020 @ 20:53
Hermosa pintura
Jean Pierre
24 octobre 2020 @ 08:16
Comme toute bonne gouvernante des enfants, elle eut une liaison avec leur père.
Robespierre
24 octobre 2020 @ 10:55
C’est à dire qu’elle ne put y échapper, il couchait avec toutes les femmes qui lui plaisaient. Et pour Felicité ce fut presqu’un passage obligé. Comme on disait à l’époque « on ne refuse pas de coucher avec un prince de sang ». Cette liaison fut brève, mais le duc de Chartres garda énormément d’estime, intellectuelle, pour Félicité. La preuve c’est qu’il lui confia l’éducation de ses enfants. Dans ses mémoires (on était au 19e S et la pudibonderie etait à l’ordre du jour) elle passe sous silence l’intermède de la liaison. Et puis se demande hypocritement pourquoi le mère de ses 4 élèves s’était mise un jour à la détester… Elle dit qu’elle ne voit pas pourquoi.
marianne🤣
24 octobre 2020 @ 09:35
je trouve qu’elle a un regard dur c’est mon simple avis
Vitabel
24 octobre 2020 @ 16:00
Merci Charles pour ce beau sujet.
Gérard
24 octobre 2020 @ 18:10
Ce portrait est au County Museum of Art de Los Angeles.
Guizmo
25 octobre 2020 @ 09:20
Merci beaucoup pour cet article vraiment intéressant qui me donne envie de voir cette exposition.