Jusqu’au 20 février 2023, exposition « Trésors du fond des mers » au musée départemental Arles Antique. Elle est dédiée à l’archéologie sous-marine et vise à mettre en lumière la réalité et la fragilité des peuples sous-marins.
MoreJusqu’au 20 février 2023, exposition « Trésors du fond des mers » au musée départemental Arles Antique. Elle est dédiée à l’archéologie sous-marine et vise à mettre en lumière la réalité et la fragilité des peuples sous-marins.
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Val
1 décembre 2022 @ 08:23
Arles la magnifique que l’empereur Constantin amoureux de cette ville appelait la Reine des Gaules le Rhône est un puit sans fond des vestiges romaines mais dangereux cer les courants sont surprenants .
Je vous conseille de faire la visite du sublime Musée Bleu accompagné d’un archéologue , il vous faudra plusieurs heures de concentration…
Vous pourrez y voir le visage de césar impressionnant . Et surtout je vous conseille la visite ( promenade )du cimetière des Elyscamps impressionnant…
Gérard
2 décembre 2022 @ 21:35
Vous avez raison Val mais le cimetière est celui des Alyscamps c’est-à-dire des Champs-Élysées.
Jean Pierre
1 décembre 2022 @ 09:27
Visiter l’exposition permanente de ce musée est toujours un plaisir.
Perlaine
1 décembre 2022 @ 09:35
Nouvelle spécialité c’est un véritable plus pour la connaissance des vies de ceux qui nous ont précédés il y a des milliers d’années. Dans le golfe du Morbihan et entre Carnac (56) et la pointe de Quiberon (56) France – Les équipes d’archéologues-plongeurs font des découvertes fantastiques qui multiplient le nombre de mégalithes dans le Morbihan https://www.plongee-infos.com/une-pyramide-engloutie-en-bretagne/Sur la pointe N-O de la Bretagne on découvre des vaisseaux engloutis qui recèlent des trésors archéologiques comme ce lingot d’or (1000 ans avant notre ère ) . C’est passionnant .
kalistéa
1 décembre 2022 @ 09:49
Les peuples sous marins? Le monde des sirènes , sans doute .
Aristocrate
1 décembre 2022 @ 10:17
On trouve aussi souvent des objets dans le Rhône. L’Arles Antique est bien placé pour le savoir.
Gérard
2 décembre 2022 @ 18:55
Sur la photographie nous voyons l’Éphèbe d’Agde une statue de bronze antique d’un mètre 33 et qui date du deuxième siècle avant Jésus-Christ. Elle est actuellement au Musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Agde mais elle est aujourd’hui en visite à Arles.
Elle a été découverte dans le lit de l’Hérault face à la cathédrale Saint-Étienne d’Agde le 13 septembre 1964 par Jacky Fanjaud membre du Groupe de recherches archéologiques subaquatiques et de plongée d’Agde.
Cette statue fut trouvée par ce fils d’un pêcheur, qui accompagnait son père en mer, ainsi que Denis Fonquerle (1919-2005).
La statue est dans le style du sculpteur Lysippe de Sicyone portraitiste des souverains de Macédoine, et elle pourrait représenter Alexandre le
Grand ; elle est couramment appelée l’Alexandre d’Agde après l’éphèbe d’Agde. Jusqu’au mois de février l’Éphèbe est visible à l’exposition du Trésor du fond des mers du Musée départemental d’Arles antique.
Le bronze n’était pas de première qualité sans doute. La statue avait été extrêmement abîmée par son séjour dans l’eau, elle avait perdu le bras droit, les pieds et la jambe gauche, qui sera finalement retrouvée 300 m en aval le 24 novembre 1965 par Raphael Molla. André Malraux était ministre des Affaires culturelles et il avait déclaré que l’éphèbe reviendrait lorsqu’un musée digne de ce nom serait érigé à Agde ce qui fut le cas aux lieu et place d’une ancienne ferme du XVIIIe siècle et la statue fut donc exposée en 1987 dans un musée autour de l’Éphèbe.
Mais on retrouve sur le grand bronze d’Agde le style de Lysippe de Sicyone qui était le portraitiste de la famille royale de Macédoine, et la forme du visage, le menton et les mèches de cheveux au-dessus du front forment une sorte d’étoile, l’anastolé. L’éphèbe porte sur la tête un diadème royal semblable à celui retrouvé dans la tombe du roi Philippe, le père d’Alexandre de Macédoine : sur son épaule gauche on distingue la chlamyde, le manteau militaire macédonien dont une extrémité manque suite à la perte de la main d’origine. On peut imaginer qu’Alexandre tenait une lance macédonienne ou une épée qui a dû être perdue.