Exposition jusqu’au 28 janvier 2013 aux musées et domaine nationaux de Compiègne « Un salon de thé pour l’impératrice Eugénie« . Voici le communiqué officiel : « L’achèvement de la restauration complète du salon de thé de l’Impératrice au palais de Compiègne, après cinq années de travaux, est un événement qu’il convenait de souligner par une exposition évoquant le goût très personnel de l’Impératrice en matière de décoration. Elle accorda en effet la plus grande attention à l’ameublement de ses résidences en général et de ce salon en particulier. Elle y recevait les invités des Séries qu’elle souhaitait distinguer à l’heure du thé. Cette boisson exotique motiva probablement le choix des tapisseries et du mobilier de laque qui relèvent de l’Orient tel qu’on le rêvait au XVIIIe siècle et que les expéditions colonisatrices remirent au goût du jour sous le Second Empire. Par ailleurs Eugénie vouait une admiration fascinée à la reine Marie-Antoinette aimant s’entourer de souvenirs de la défunte souveraine sans hésiter à les organiser à son goût.
Les collections du palais enrichies de prêts consentis par le Louvre, Versailles et Sèvres permettront d’aborder ces thèmes de la chinoiserie revisitée par le Second Empire et du XVIIIe siècle recréé dans tous les domaines des arts décoratifs.
Par ailleurs, femme du monde devenue impératrice, seule Eugénie pouvait organiser des réceptions aussi élégantes, faisant passer la sociabilité de cour, de l’Étiquette à la mondanité. A côté de la cour, des ministres et de l’état major, ont séjourné également à Compiègne des personnalités célèbres du monde artistique et scienti fique : Flaubert, Dumas fils, Théophile Gautier, Delacroix, Gustave Doré, Gounod, Verdi, Cuvier, Pasteur, Chevreul…
Témoignage de cette nouvelle mondanité, le mobilier du salon présente des caractéristiques aussi modernes que le confort, l’éclairage artificiel ou la mobilité des sièges qui seront rapidement adoptées par une grande partie de la société.
L’exposition sera aussi l’occasion de présenter au public les enjeux de la restauration spectaculaire du salon. Plusieurs équipes de restaurateurs et d’artisans au savoir-faire exceptionnel ont été mobilisées pour redonner à cet ensemble son éclat d’origine.
5 novembre 2012 @ 09:45
Ayant vécu dans l’Oise,je connais très bien le château de Compiègne visité plusieurs fois…
Et je voue une immense admiration à l’Impératrice Eugénie,entreprenante,de caractère,et si éprouvée par le décès de ce fils unique et tant chéri…Le documentaire de Stéphane Bern à son sujet était absolument captivant,émouvant et…VIVANT.
5 novembre 2012 @ 20:15
Oui, il s’agissait d’un très beau reportage en effet. Et dire qu’elle a connu la tragédie du Titanic, la Première Guerre mondiale, et n’est décédée qu’en 1920…Cà nous racourcit le temps tout çà !
6 novembre 2012 @ 00:10
Elle avait été ex-impératrice pendant 50 ans Où vivait-elle et jouissait-elle de quelques rentes?
6 novembre 2012 @ 09:28
Elle s’installa en Angleterre. Dès qu’elle le put elle fit de fréquents séjours en France et plus particulièrement dans le midi.
Au début de l’exil elle dut vendre un certain nombre de biens notamment des bijoux.
Mais elle fit preuve également de générosité. En effet un chateau lui fut offert pendant l’exil par Marseille. A la chute de l’Empire, les politiques voulurent récupérer le cadeau. Un procès s’en suivit. L’impératrice Eugénie le gagna mais grande dame en fit aussitôt don à la ville.
Elle soutint également financièrement le Prince Victor Napoléon, chef de la maison impériale désigné par le testament du Prince impérial.
Et lors de la guerre 14-18, elle hébergea en Angleterre le Prince Victor, son épouse la Princesse Clémentine de Belgique et leur enfants (la famille avait dû quitter la Belgique pendant le conflit). C’est ainsi que Louis, Prince Napoléon (né en 1914 et grand-père de l’actuel Prince Napoléon) passa ses premières années auprès de l’Impératrice.
6 novembre 2012 @ 11:22
Gustave, elle a après la chute de l’empire ,vécu en Angleterre, elle était très amie avec la reine Victoria, après la mort de celle-ci ,en 1900 ou 1901,il restait à l’impératrice encore 20 ans à vivre. Elle voyageait beaucoup en Méditerranée avec son yach car elle avait le pied marin.
Elle avait une villa sur la côte d’Azur ,la « villa cyrnos »(nom antique de la Corse), elle s’occupait de la maison Bonaparte à Ajaccio qui lui appartenait avant qu’elle ne la lègue au prince Victor Napoléon,fils du cousin germain de son mari et descendant de Jérôme Bonaparte ex roi de Westphalie.
Elle allait en Espagne et séjournait chez sa soeur la duchesse d’Albe arrière grand mère de Cayetana qui défraya dernièrement la chronique en épousnt un roturier bien plus jeune qu’elle…
L’impératrice décéda d’ailleurs à Madrid dans le palais de Liria qui appartenait à son neveu le duc d’Albe .
Son corps fut transporté par mer en Angleterre pour y être inhumé aux côtés de l’empereur son époux et de son fils ,le malheureux prince impérial.
Bonne journée ami Gustave.K.
6 novembre 2012 @ 14:54
Je vous remercie tous deux. Je ne connaissais rien de la longue vie d’Eugénie après l’Empire.
5 novembre 2012 @ 10:00
Merci pour cette information.
« Noblesse et royautés » est extrêmement utile pour se tenir informé des expositions susceptibles d’intéresser le public qui vient sur notre site favori.
5 novembre 2012 @ 13:50
D’après les photos d’époque, il me semble que ‘Génie était laide?
5 novembre 2012 @ 18:22
…Et pourtant,cher Gustave de Montréal,l’Empereur Napoléon III,séducteur impénitent,en était tombé fou amoureux…Et la future Impératrice,jeune fille,lui avait répondu avec humour: »Si l’on veut passer par ma chambre,Monsieur,on doit d’abord passer par la Chapelle! »
J’aime cette gracieuse tournure… :)
5 novembre 2012 @ 18:23
…Et…DONT ACTE ! :)
6 novembre 2012 @ 00:15
Vous avez raison Vales, c’est authentique. Mais la descendance des bâtards de Napoléon III est-elle connue ?
6 novembre 2012 @ 16:18
Oui, Valeska. La citation est exacte.
Mais il semble bien qu’Eugénie n’ait pas dit cela par vertu, mais car pour tenir la dragée haute à Napoléon, coureur invétéré .
Elle était décidée à devenir impératrice et donc à se faire épouser.
Si elle avait cédé au siège qu’il lui faisait, elle n’aurait été qu’une maîtresse parmi d’autres.
5 novembre 2012 @ 20:43
D’après les tableaux qui la représentent, je la trouve au contraire fort jolie, avec une belle chevelure rousse. Je ne me souviens pas avoir lu quelques lignes faisant allusion à un physique ingrat. Mais tous les goûts sont permis.
5 novembre 2012 @ 14:10
Gustave, notre dernière souveraini était loin d’être laide .Elle était une des grandes beautés de son époque. Elle a lancé des modes (les grands décoltés « bateau » qui mettaient en valeur ses magnifiques épaules , les crinolines ,les éventails à l’espagnole…) et était disait-on d’une grace incomparable pour recevoir.
Par contre les souveraines Bourbon épouses des rois de la restauration n’ont laissé a ucun souvenir de ce genre.
Nous pouvons être légitimement fiers de nos derniers souverains ,Napoléon III et son épouse la ravissante EUgénie.
Bonne journée cher ami lointain. K.
5 novembre 2012 @ 18:55
De belles et intéressantes expositions dans ce château !
6 novembre 2012 @ 10:49
Disons qu’Eugénie n’a pas conservé sa beauté très longtemps si on en juge par les photos de l’époque.
elle soulignait ses yeux d’un trait noir ce qui n’était pas du meilleur effet.
On lui doit cepndant d’avoir mis en sûreté le mobilier du château de Saint-Cloud et d’avoir permis à la France d’avoir récupérer l’Alsace Lorraine grâce à des documents qu’elle a fourni
si vous souhaitez lui rendre hommage allez à Farnborough dans la crypte de l’abbaye Saint-Michel elle y est inhumée avec son mari et son fils
6 novembre 2012 @ 16:23
Récupéré l’Alsace et la Lorraine ?
Comment ça ?
C’est SOUS Napoléon III que la France a CEDE ces deux provinces ( 1870 > Traité de Francfort 1871 ).
6 novembre 2012 @ 13:38
Merci pour cette information.
« Noblesse et royautés » est un site trés précieux à mes yeux, notamment pour se tenir informé des expositions et les commentaires qui en sont faits sont toujours intéressants.