En voici le descriptif : « Les visiteurs évoluent dans un parcours à la fois chronologique et thématique, où se mêlent deux histoires croisées. D’un chef-d’œuvre à l’autre, de la robe volante aux créations de Comme des Garçons, de la garde-robe de la comtesse Greffulhe aux pièces avant-gardistes de Rick Owens, chacun découvre une histoire de la mode, du XVIIIe siècle à nos jours, illustrée par les plus belles pièces du musée de la Mode de la Ville de Paris.
Chaque section chronologique aborde les spécificités de la période, des imprimés du XIXe siècle aux robes cocktail des années 1950, des riches matières et décors des années 1920 au minimalisme des créateurs belges et japonais à partir des années 1980.
En parallèle, se dessine l’histoire de la collection, dont la constitution, la conservation et la présentation au fil du temps témoignent d’une longue tradition muséale et du rôle majeur du Palais Galliera dans l’étude de l’histoire de la mode. Les grandes expositions et les acquisitions remarquables du musée sont mises en avant, depuis le premier don fondateur de la Ville de Paris par la Société de l’histoire du costume en 1920 jusqu’aux plus récentes, rendues possibles notamment grâce à la Vogue Paris Foundation. »
Dans une scénographie inspirée de l’univers des réserves du musée, « Collectionner, exposer au Palais Galliera » rassemble près de 350 pièces – vêtements, accessoires, arts graphiques et photographies – issues des collections. Le parcours, présenté du 02 octobre 2021 au 26 juin 2022, fera l’objet de deux accrochages successifs, nécessitant une période de fermeture de trois semaines. Pour des raisons de conservation préventive, une grande partie des œuvres devra être renouvelée, offrant ainsi aux visiteurs l’opportunité de revenir et de découvrir les chefs-d’œuvre ou les pièces les plus rarement exposées.
Léa 33
21 juillet 2021 @ 08:04
Bonjour
Ce doit être très intéressant à voir. Dans la mode j’apprécie surtout le travail artisanal, le travail « des petites mains » etc,. Hélas je ne pourrai pas découvrir cette exposition, quel dommage ! L’évolution de la mode est une histoire dans l’Histoire, c’est passionnant. J’ai toujours admiré l’agilité des mains des couturières, brodeuses, stylistes, ma mère en faisait partie et était talentueuse dans ce domaine. Dessinant ses modèles, choisissant les tissus, son travail était minutieux, endroit comme envers étaient d’une finition extrême. C’est l’école de la passion, de la patience, de l’imagination, du bon goût. (j’exclus certains stylistes et couturiers qui font des horreurs et créent des « choses » d’une grande laideur !)
Antoine
21 juillet 2021 @ 09:32
Magnifique chapeau. Celui des faneuses au siècle dernier lui ressemblait beaucoup, en paille naturelle, mais la garniture était moins riche : un simple ruban de crêpe. En abandonnant cet accessoire, la femme a beaucoup perdu en élégance. Je n’ai jamais vu mes grands-mères sortir tête nue. Leurs chapeaux étaient beaux mais avant tout utilitaires, destinés à protéger le chef du soleil comme de la froidure.
Ciboulette
21 juillet 2021 @ 16:00
C’est pourquoi , Antoine , je porte souvent des chapeaux , été comme hiver .Ce chapeau en photo fait partie de mes préférés .
Ghislaine
21 juillet 2021 @ 09:55
Ah je suis tout à fait d’accord Antoine .
Je porte en été souvent une capeline , qui appelle forcément une robe .
En hiver , j’ai un grand choix aussi .
Cela m’est complètement égal d’être hors mode et dans mon entourage c’est plutôt apprécié .
Danielle
21 juillet 2021 @ 17:58
Un beau chapeau et une exposition très tentante.
Antoine, les chapeaux de nos grands mères sont inoubliables et j’en possède encore quelques uns que je garde précieusement.
particule
22 juillet 2021 @ 12:47
Que dire sur l’exposition : » Chapeau »
Beque
22 juillet 2021 @ 23:20
Marie de Brignoles-Sale, née à Gênes le 5 avril 1811 et morte à Paris le 9 décembre 1888, était la fille de l’ambassadeur du roi de Sardaigne à Paris. Elle épouse, en 1828, le marquis Raffaele de Ferrari, duc de Galliera. En 1852, le duc achète l’hôtel de Matignon. La duchesse y accumule une belle collection dont des Van Dyck. Devenue veuve, elle déploie une intense activité philantropique. Elle fonde à Meudon le village éducatif Saint Philippe, actuelle propriété de la Fondation des Orphelins d’Auteuil, et à Clamart l’hospice Ferrari, maison de retraite pour personnel de maison. En 1879, elle accorde un million de francs à l’Ecole Libre des Sciences Politiques (Sciences Po) pour l’achat de l’hôtel particulier du 27, rue Saint Guillaume. Elle fait construire un palais de style Renaissance pour abriter sa collection et le lègue à l’Etat (c’est l’actuel Musée Galliera) mais sans ses somptueuses collections dont bénéficiera la ville de Gênes. Elle donne l’hôtel de Matignon à l’Autriche Hongrie, qui y installe son ambassade.