Exposition à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris du 20 novembre 2014 au 9 mars 2015 ayant pour thème « Viollet-le-Duc. Les visions d’un architecte ». Né en 1814 à Paris, Eugène Viollet-le-Duc est le fils de Louis-Nicolas Viollet-le-Duc, conservateur des résidences royales sous le règne du roi Louis-Philippe.
Viollet-le-Duc fut aussi chargé d’organiser le retour des dépouilles du roi Louis-Philippe et de la reine Marie Amélie en la chapelle royale de Dreux. Voici le descriptif de cette exposition : « À l’occasion du 200e anniversaire de la naissance d’Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), cette exposition rétrospective présente l’œuvre singulière de ce grand architecte, théoricien et restaurateur, fondateur du musée de Sculpture comparée dont le musée des Monuments français est l’héritier.
Eugène Viollet-le-Duc est l’un des rares architectes du XIXe siècle dont la mort n’ait pas éteint la célébrité mais l’ait au contraire affirmée.
Malgré des polémiques, ses travaux de restauration et son œuvre font toujours référence pour les professionnels de l’architecture et son génie a marqué l’histoire de l’art et de l’architecture du Moyen Âge. Longtemps, les historiens se sont attachés à mettre en perspective sa science archéologique, sa doctrine en matière de restauration et son activité au service du patrimoine. À partir des années 1970, les idées qu’il avait exprimées en matière de création architecturale furent à leur tour objet d’étude et de controverses.
Aujourd’hui, trente ans après la dernière exposition monographique qui lui fut consacrée à Paris, ce sont les aspects les moins connus et les plus inattendus de cet artiste aux talents multiples qui sont présentés au public, pour témoigner de la richesse et de la complexité de sa personnalité. On connaît le caractère rationnel de sa démarche : il est question ici de souligner son côté visionnaire. Il s’agit, en d’autres termes, d’illustrer l’intimité qui existe entre le système positiviste qu’il incarne et ses délires romantiques, sources mêmes de son génie. Surgit peu à peu une personnalité étrange et complexe, hyperactive et féconde, mobilisant un savoir encyclopédique au service d’un projet politique tout autant qu’esthétique. Une figure majeure du XIXe siècle français. » (Merci à Anne .P)
Zeugma
18 novembre 2014 @ 09:28
Merci à « Noblesse & royautés » pour cette information.
Gibbs
18 novembre 2014 @ 11:11
Nous devons tant de belles choses à Viollet-le-Duc.
adriana
18 novembre 2014 @ 13:18
merci pour cette info.
une belle expo en perspective.
Dame Tartine
18 novembre 2014 @ 16:25
joli patronyme pour quelqu’un qui n’est ni violet ni duc.
Trêves de plaisanteries, ses goûts architecturaux collent très bien avec son époque qui vit fabriquer des meubles d’inspiration médiévales. Je pense que de l’autre côté de la Manche on donnait aussi dans le Moyen-Age.
flabemont8
18 novembre 2014 @ 17:15
Merci, Anne P.et Régine . Je connais surtout l’architecte restaurateur .
Francine du Canada
19 novembre 2014 @ 12:02
Merci Régine et Anne P.; je ne connaissais pas du tout ce personnage. FdC
Corsica
19 novembre 2014 @ 22:26
Francine, si vous avez visité les remparts de Carcassonne, la basilique Saint Denis, la Sainte Chapelle, la cathédrale Notre Dame de Paris ou la Madeleine de Vézelay, vous avez contemplé quelques unes de ses restaurations . Mais il arrive que ces dernières soient jugées excessives et non conformes à la réalité . C’est pour cela qu’il y a une vingtaine d’années des travaux ont été entrepris dans la magnifique basilique Saint Sernin de Toulouse et ce, afin d’effacer les interventions de Viollet-Leduc . Bonne soirée .
Francine du Canada
21 novembre 2014 @ 01:47
Merci Corsica; j’ai constaté, à quelques reprises dans le passé, que les grands créateurs (après une reconnaissance importante) avaient tendance « à faire plus… plus grand, plus « glamour »… et je suppose que c’est ce qui justifie le « plus excessif » et le « non conforme à la réalité »? Amitiés, FdC