Du 29 septembre 2016 au 15 janvier 2017, le palais impérial de Compiègne accueillera une exposition consacrée à Franz Xavier Winterhalter, portraitiste attitré du roi Louis-Philippe, mais aussi de Léopold I, roi des Belges, de la reine Victoria puis de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
clementine1
25 janvier 2016 @ 08:21
il y a fort longtemps j’ai vu une expo Winterhalter à Paris. Si celle-ci est aussi belle, les visiteurs seront gâtés.
fanie
25 janvier 2016 @ 10:10
Qu’est ce que j’ai pu rêver petite devant ce tableau de l’imperatrice Eugénie.
Antoine
25 janvier 2016 @ 11:15
Sur le tableau, l’Impératrice est entourée de :
– la princesse d’Essling (en rose) grande maîtresse de la maison de l’impératrice
– la duchesse de Bassano (en violet) dame d’honneur
Assises, six dames du palais :
– la baronne de Pierres
– la comtesse de Lezay-Marsénie (?)
– la comtesse de Montebello
– la baronne de Malaret (debout, en bleu) fille de la comtesse de Ségur et mère des « petites-filles modèles »…
– la marquise de Las Marismas (?)
– la marquise de La Tour-Maubourg
septentrion
25 janvier 2016 @ 12:32
Bonjour Antoine,
Merci pour tous ces détails.
J’aime beaucoup le célèbre portrait de Sissi peint en 1865, celui de sa chevelure, et celui de la reine Victoria datant de 1843.
Les portraits d’enfants sont adorables.
Cdt,
Gérard
25 janvier 2016 @ 20:11
La vicomtesse puis comtesse de Lezay-Marnesia, née Louise Poitelon du Tarde, épouse d’un préfet, qui sera dame d’honneur, est la troisième dame en partant de la gauche devant l’impératrice.
La marquise de Las Marismas del Guadalquivir, dame du palais, est née Marie Claire Émilie Mac Donell y Ulbrick. Elle a épousé en premières noces le marquis de Las Marismas del Guadalquivir, Alejandro Aguado Moreno (1813-1861) qui mourut fou, et elle épousera en deuxièmes noces son beau-frère le comte Aguado.
aubert
26 janvier 2016 @ 14:46
veuve, épouser le frère du fou, « faut le faire »…( à moins que le fou soit mort fou de jalousie )
septentrion
26 janvier 2016 @ 18:13
Bonsoir Gérard,
Merci pour tous ces compléments d’information.
Cdt,
Antoine
25 janvier 2016 @ 19:57
La marquise de Las Marismas est en fait la belle-fille du richissime banquier Aguado, qui fut propriétaire du château de Grossouvre, de Château-Margaux (le veinard !) et dont l’hôtel particulier parisien est devenu la mairie du IXème.
Caroline
25 janvier 2016 @ 22:40
Antoine, merci pour vos explications sur ces jolies ladies!
On dirait une grande tapisserie tramée!
Cheveyre
25 janvier 2016 @ 23:23
et si la France était un empire … quelles seraient les identités des héritières de ses personnes ???
Antoine
25 janvier 2016 @ 11:16
P.S. Merci au site du château de Compiègne.
Francois
25 janvier 2016 @ 11:18
Enfin une exposition sur ce peintre
De grand talent si décrié par les intellectuels
Et pourtant en y regardant de près c’est un peintre qui
a su par delà l’académisme faire passer des caractères
Au travers des regards
Peintre des étoffes absolument merveilleux
bianca
25 janvier 2016 @ 14:04
Comme quoi « la critique est aisée mais l’Art est difficile » à bon entendeur !
Denis
25 janvier 2016 @ 12:37
Le Grand Palais a proposé en 1988 une splendide rétrospective Winterhalter dont le catalogue , que je conserve précieusement , reste un témoignage éloquent . J’espère que les toiles exposées à Compiègne seront différentes de celles présentées alors…et me réjouis d’avance à l’idée d’une visite à cette nouvelle esxposition…
clementine1
26 janvier 2016 @ 09:46
Merci Denis pour la date de cette expo que j’ai visitée et admirée.
Denis
25 janvier 2016 @ 12:37
Le Grand Palais a proposé en 1988 une splendide rétrospective Winterhalter dont le catalogue , que je conserve précieusement , reste un témoignage éloquent . J’espère que les toiles exposées à Compiègne seront différentes de celles présentées alors…et me réjouis d’avance à l’idée d’une visite à cette nouvelle exposition…
Danielle
25 janvier 2016 @ 12:38
Superbe peinture.
clement
25 janvier 2016 @ 13:52
Winterhalter est le peintre de l’élégance, de la finesse et de la beauté ,il a le souci du détail,j’aime beaucoup !
Denis
25 janvier 2016 @ 15:12
marquise de Lezay-MARNESIA
Antoine
25 janvier 2016 @ 18:48
Vous avez raison, Denis. Comme j’ignorais tout de cette famille, je suis allé voir : noblesse d’empire (le 1er), l’époux de la dame peinte était sénateur, membre de la Chambre des pairs, après avoir été préfet et député de plusieurs départements.
Léonor
26 janvier 2016 @ 11:50
Adrien de Lezay-Marnesia a été un très grand préfet.
Son nom est révéré en Alsace ; le quai qui borde la préfecture de Strasbourg porte son nom.
Tous détails sur Wkpd, comme d’habitude, dont extraits :
» Il est nommé préfet de Rhin-et-Moselle le 15 mai 1806, puis préfet du Bas-Rhin le 12 février 18101, il organise dès le mois de mars à Strasbourg, la réception de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, future épouse de Napoléon. Par la suite, son action d’administrateur se portait surtout sur l’amélioration des conditions de vie en milieu rural :
amélioration des voies de communication avec plantation d’arbres en bordure et implantation de bancs-reposoirs ;
encouragement à la plantation de tabac et de houblon et à l’ensemencement de betteraves sucrières ;
primes aux bons cultivateurs sous forme de chevaux normands et de taureaux suisses ;
création de postes de médecins cantonaux et d’un Comité médical pour la diffusion de la vaccine ;
création en 1810 d’une École normale à Strasbourg pour la formation des instituteurs.
À la préfecture, son conseiller juridique était Johann-Georg-Daniel Arnold, professeur d’histoire à la Faculté de Lettres de Strasbourg.
Il meurt le 9 octobre 1814 des suites d’un accident en Alsace1, 2. Son corps est inhumé entre 1814 et 1853 à Krautergersheim dans la sépulture privée d’Henri de Turckheim puis transféré dans un caveau de la cathédrale de Strasbourg ».
Fin de citation.
Antoine
27 janvier 2016 @ 15:16
Merci, Leonor, d’avoir pris la peine de répondre longuement. La prochaine fois que j’irai à Strasbourg, j’aurai une pensée pour Vous sur le quai Lezay-Marnesia.
Leonor
28 janvier 2016 @ 11:44
Bienvenue, Antoine.
Jakob van Rijsel
25 janvier 2016 @ 18:03
Excellente initiative qu’une expo Winterhaler
COLETTE C.
25 janvier 2016 @ 18:39
Et aussi, SISSI…
Merci, ANTOINE, pour cette description intéressante.
ciboulette
25 janvier 2016 @ 19:23
Merci pour toutes ces précisions , j’aime beaucoup les portraits de Winterhalter .
JAusten
26 janvier 2016 @ 18:11
j’ai toujours aimé ce tableau, romantique à souhait, témoin d’une époque totalement disparue. Elles étaient fraiches, bien coiffées, bien habillées de soie chatoyante
Leonor
28 janvier 2016 @ 11:47
Un jour, j’ai essayé une crinoline.
Comme ça, pour voir.
J’ai compris pourquoi les portes des palais étaient à deux battants, et pourquoi il fallait des valets de pied pour les ouvrir.
Après, j’ai recyclé le tout en hoola-hop.
Anne
12 octobre 2016 @ 10:22
Quelqu’un a t-il vu l’exposition de Compiègne?
Est elle intéressante? les tableaux sont ils nombreux?
sachant que l’exposition sur le Second Empire au musée d’Orsay a de très beaux et célèbres tableaux de Winterhalter….