Du 9 novembre 2019 au 8 mars 2020, le Musée des Tissus de Lyon présente l’exposition « Yves Saint-Laurent. Les coulisses de la haute Couture à Lyon ». 25 silhouettes seront exposés lors de ce parcours, organisé en quatre parties et scénographié par Nathalie Crinière, présente le processus créatif d’Yves Saint Laurent et qui met aussi à l’honneur huit maisons lyonnaises (Bianchini-Férier, Bouton Renaud, Brochier, Hurel et Sfate & Combier, pour les soyeux, mais aussi les converteurs et intermédiaires, les maisons Bucol, Abraham et Beaux-Valette, qui faisaient fabriquer les étoffes entre Rhône et Saône).
La visite se poursuit avec la robe de mariée issue de la collection automne-hiver 1980 dans laquelle Yves Saint Laurent rend hommage aux poètes qu’il admire et qui l’inspirent. Une découverte qui se conclut par une immersion dans l’atelier avec un bel accent sur la technique, permettant par exemple d’apprendre à différencier une mousseline d’un taffetas. (merci à Bertrand Meyer)
milou
8 novembre 2019 @ 08:20
💫
Merci !
bételgeuse70
8 novembre 2019 @ 08:27
A voir certainement, dans la mesure du possible.
Louise.k grand couturier 👗👒👠
8 novembre 2019 @ 10:40
Sans être une grande couturière il n’est pas bien difficile de différencier une mousseline d’un taffetas….
Gatienne
8 novembre 2019 @ 14:19
D’autant plus que les personnes qui s’intéresseront à cette expo seront vraisemblablement des connaisseuses en la matière à qui on ne la fera pas !
Peut-être aurait-il fallu écrire « entre taffetas et satin » ? Deux matériaux qui, à première vue, pourraient se ressembler, mais qui n’ont ni la même texture ni la même souplesse.
@Corsica : Nice a bénéficié récemment d’une belle expo Saint Laurent, je vous souhaite les mêmes émerveillements à Lyon.
Corsica
10 novembre 2019 @ 15:48
Merci Gatienne. Pour l’instant, je ne suis pas en Europe mais, dès mon retour en décembre, je vais me faire un plaisir d’aller voir cette exposition et, si les photos sont autorisées, je les enverrai à Régine. J’en profite pour rappeler à tous les internautes que, lors d’un voyage à Lyon, une visite au Musée des Tissus et des Arts décoratifs vaut la peine car nous avons la plus importante collection de textiles de France et elle s’étend de l’Égypte ancienne au XXIe siècle. En plus, il est facile à trouver car situé dans la Presqu’île, non loin de la place Bellecour.
Menthe
8 novembre 2019 @ 10:56
Chère Corsica, je suppose que vous n’allez pas rater cette expo. qui s’annonce superbe et instructive.
Corsica
10 novembre 2019 @ 15:35
Chère Menthe, je ne raterai pas cette exposition et ce, pour plusieurs raisons : j’aime les tissus que je collectionne donc j’aime ce musée et son magnifique écrin et surtout j’ai toujours adoré ce que faisait Yves Saint Laurent qui a eu la sublime idée de lancer sa ligne de prêt-à-porter qui a fait mon bonheur pendant des années !
Caroline
8 novembre 2019 @ 11:06
Très intéressant ! Dommage que ce soit à Lyon !
Isa C
8 novembre 2019 @ 15:01
Pour une fois que ce n’est pas à Paris ! Personnellement ravie que ce soit à Lyon… j’y habite !
nini
8 novembre 2019 @ 13:55
Mon père, ayant cotoyé Mrs Saint-Laurent et Bergé était présent au moment du choix du sigle YSL, j’étais adolescente. Plusieurs propositions leur furent soumises. Le sigle retenu (rémunération très élevée pour l’artiste) m’émeut toujours par son élégance immuable.
Et que dire de ce vêtement somptueux ! Si les créations de Saint Laurent ne sont ni pour mon escarcelle ni pour mon style de vie, tout au moins mes yeux m’ont fait souvent, avec lui, voyager dans l’audace et l’excellence.
Dormez en paix, cher Monsieur Saint-Laurent. Vous êtes dans mon Panthéon.
Claude Patricia
9 novembre 2019 @ 13:29
De beaux tissus, oui, il ne reste plus beaucoup de fabricants.
Un épisode de la série Victoria en parlait, elle alla rendre visite à une entreprise familiale qui allait disparaître fit fabriquer des costumes pour un bal déguisé mais mal lui en prit car le peuple grondat sous ses fenêtres…
Sinon j ai vu la fabrication de ces baskets en laine recyclée c est une bonne idée.
Baboula
10 novembre 2019 @ 09:58
Il y avait, dans les temps anciens,une minuscule boutique rue Montmartre,à Paris,qui vendait les tissus restants après les collections Yves Saint Laurent. Cela mettait le luxe à la portée des couturières Et même sans savoir coudre quel plaisir de se draper un sari dans une soie haute couture ! J’ai des restes dont je n’arrive pas à me défaire .