À partir du 18 octobre 2013, les salles d’apparat du Palais d’hiver, situé dans la Himmelpfortgasse à Vienne s’ouvriront au grand public à l’occasion du 350ème anniversaire de la naissance du prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui fut la cheville ouvrière de cette édification. L’exposition prendra fin le 27 avril 2014.
Le palais du Belvédère à Vienne accueillera en même temps l’exposition « Le prince Eugène de Savoie. La ménagerie du prince » et ce jusqu’au 2 février 2014.
Grand amateur d’art, le prince Eugène de Savoie demanda à l’architecte baroque Johann Bernhard Fischer von Erlach de lui construire un hôtel particulier pour y passer l’hiver. Divers travaux d’aménagement et d’agrandissement y furent réalisés plus tard par l’architecte Johann Lucas von Hildebrandt, qui conçut également le palais du Belvédère. ce palais était la résidence d’été du prince. (Merci à Michèle – Copyright photos : site du palais Belvédère)
Caroline
10 octobre 2013 @ 23:10
Michèle,bien merci pour votre beau article touristique à Vienne!
agnes
10 octobre 2013 @ 23:25
Sublime Belvédère,
« Qui ne connait pas Vienne
Qu’il y vienne »
Michèle
11 octobre 2013 @ 03:31
Prince de la maison de Savoie-Carignan (1663-1736), grand général, mais aussi fin diplomate qui joua un rôle éminent au service de la maison de Habsbourg, le prince Eugène sut acquérir de remarquables collections d’art, écrivant ainsi une page de l’histoire artistique et culturelle de l’Europe de la seconde moitié du XVIIe et du début du XVIIIe siècle.
Le Prince Eugène est le fils d’Eugène-Maurice de Savoie-Carignan (fils de Marie de Bourbon) et d’Olympe Mancini, nièce de Mazarin dont Louis XIV avait apprécié dans sa jeunesse la compagnie et le charme. Il fut élevé à Condé, surtout par sa grand mère, Marie de Bourbon-Soissons, Princesse de Carignan.
À 20 ans, il ne rêve que de combats mais le roi, qui en veut à sa mère pour son implication dans l’«affaire des poisons», lui refuse un commandement. Il s´enfuit alors de Paris et se met derechef au service de l’empereur Léopold Ier de Habsbourg. Il s’illustre dans le métier des armes, puis dans l’art de la diplomatie. Il sera ministre de la Guerre en 1700. Son intrépidité le rend célèbre. Dans toute l’Europe, le nom d’Eugène est synonyme de gloire. Richissime, populaire, esthète, il emploie ses quartiers d’hiver à faire construire, décorer et meubler de somptueux palais.
Le Traité de Karlowitz (1699) consacre les conquêtes immenses qu’il avait obtenue par son génie (Autriche, Hongrie, Transylvanie), on dira de lui « qu’il était le plus brillant des chefs de guerre de l’histoire ».
Lors du Traité d’Utrecht, c’est le Prince Eugène qui fut chargé par l’empereur Charles VI de négocier la paix de Rastadt avec la France.
Grand européen, Eugène aimait qu’on l’appelle « Eugenio von Savoie » en utilisant ainsi trois langues pour son nom.
I
Dans la préface « Mémoires Du Prince Eugène de Savoie » écrits par lui-même en 1811
Il y a, à ce qu´on m´a dit, plusieurs manuscrits italiens et allemands sur mon compte, que je n´ai ni lus ni écrits. Quelques historiens, bons ou mauvais se donneront peut-être la peine d´entrer dans les détails de ma jeunesse, dont je ne me souviens presque plus. Ils parleront sûrement de ma mère, un peu intrigante à la vérité, chassée de la cour, exilée à Paris, et soupçonnée, je crois de sorcellerie par des gens qui n´étaient pas de grands sorciers, Ils diront comment je suis né en France, et comment j´en suis sorti, la rage dans le coeur contre Louis XIV, qui m´a refusé une compagnie de cavalerie ; parce que, disait-il, j´avais une complexion trop faible; et une abbaye parce qu´il prétendait (sur je ne sais quel mauvais propos sur mon compte, ou fausses anecdotes de la galerie de Versailles) que j´étais plus fait pour le plaisir que pour l´église.
Il n´y a pas de Huguenot, chassé par la révolution de l´édit de Nantes,qui lui ait conservé plus de haine, Ainsi quand Louvois, apprenant mon départ, dit : »Tant mieux, il « ne retournera plus dans ce pays-ci, » je jurai bien de n´y rentrer que les armes à la main.J´ai tenu parole.
Michèle
agnes
11 octobre 2013 @ 11:31
Ah oui, c’est cela !
Pour des raisons de constitution physique, il n’a pas eu tel poste de commandement militaire en France.
Il est allé à Vienne ensuite et fut un brillantissime chef de guerre.
Le Belvedère est son cadeau du pays je crois.
Francine du Canada
11 octobre 2013 @ 05:19
Merci Régine et Michèle pour les photos et l’article; j’ai visité le palais du Belvedere et j’ai adoré; c’était à l’hiver et j’ai fait de magnifiques photos des sculptures et des jardins sous la neige.
Cette exposition « le prince Eugène de Savoie » sera certInement intéressante; j’aimerais beaucoup retourner a Vienne! Bonne journée, FdC
agnes
11 octobre 2013 @ 11:33
Et moi y revivre, au pied des vignes et du Kalhenberg (à 5 minutes d’une maison du roi de Jordanie d’ailleurs).
J’ai mis de longs mois à faire le deuil de cette ville.
Francine du Canada
11 octobre 2013 @ 16:00
Bonjour Agnès, comme je vous comprends; parlez-vous allemand? Moi, j’ai essayé mais… sans succès.
Un jour, mon p’tit coeur et sa copine faisaient un enregistrement en studio et moi je visitais un musée. Lorsqu’ils rentrent, je leur dit : Le dîner sera prêt dans une petite heure. « Mum ça sent bon, qu’est-ce que c’est? ». Je répond : Filet de porc farci avec des légumes et je prépare une purée de pommes. Ma belle-fille me dit : Francine, avez-vous conservé l’emballage? Elle le récupère dans la poubelle et se met à rire… « Je vous annonce que nous allons manger de la poitrine de dinde farcie avec de la purée de pommes hahaha! ». Nous l’avons bien ri celle-là! Amitiés, FdC
Philippe gain d'enquin
13 octobre 2013 @ 20:33
La copine du P’tit coeur fut donc : « le dindon de la farce »! Une farce en un acte, genre plat unique ou y eut-il d’autres scandals alimentaires ?
Francine du Canada
14 octobre 2013 @ 15:47
Hahahahaha! Non, pas « alimentaires » mais… Francinette et l’Allemand ne fût pas une réussite. Séjour tout de même mémorable. Amitiés, FdC
Michèle
11 octobre 2013 @ 17:05
Je vous comprends Agnès, Vienne est une très belle ville, où il fait bon vivre, mais que ferions-nous sans vous si vous n´étiez pas au Danemark.
Un jour aussi vous regretterez Copenhague, mais en attendant nous comptons beaucoup sur vous et vos reportages photos, et vous disons Merci
Michèle
agnes
12 octobre 2013 @ 09:17
Merci à vous pour vos reportages en général et Vienne en particulier. Je réalise que cette ville me manque encore.
Même sensation de liberté sécuritaire qu’à Copenhague, même facilité pour se déplacer…..petit pays aussi,,,,,beaucoup de points communs……mais le Danemark est plat, archi plat et Vienne a des collines qui n’ont plus de secret pour moi.
Je bafouille l’allemand, mon séjour fut trop bref et j’avais pris une pause bébé.
Philippe gain d'enquin
13 octobre 2013 @ 20:44
Pour ce qui et du « sécuritaire », je me permettrai de mettre un bémol; il me fut donné pendant quelques années d’encadrer des groupes de touristes et notamment à Vienne. Or, un soir nous allames à Grinzing dans un heuriger ces braves touristes et moi, soirée sympa etc. Au retour, et en plein centre ville, un individu nous croise -grand et sec et les doigts longs et osseux- me demande si j’ai de l’argent. Je réponds « non » et me retrouve un bon mètre plus loin complètement groggi. Pas l’ombre d’un policier, or la ville était à l’époque « la ville la plus sûre d’Europe occidentale »! Fin des courses, j’ai failli perdre l’usage d’un oeil et n’ai pu lâcher mes pépés et mémés puisque nous poursuivions ensuite le périple en Hongrie et en Tchécoslovaquie. Ce n’est que dix jours plus tard que voyant, en France l’ophtalmo, je l’ai entendu me dire qu’il était heureux que je sois de « bonne complexion » Bref, voilà, ceci étant dit, j’ai beaucoup aimé cette ville à laquelle néanmoins je préfère Budapest.
Chiaberto
15 février 2017 @ 12:00
Bonjour, j’aimerais savoir pourquoi les véhicules de Vienne en Autriche on la croix de Savoie sur les plaques d’immatriculations.
Si quelqu’un peux me donnez cette information.
Merci