L’abdication du roi Albert II et la montée sur le trône du prince Philippe, posent désormais la question de la relève pour présider les missions économiques. Pour le moment, le Palais n’a pas fait de commentaire. On évoque l’éventualité du prince Amadeo, fils aîné de la princesse Astrid. Diplômé en économie, il travaille à New York. Est-ce que le prince âgé de 27 ans, aura la possibilité de concilier missions à l’étranger (plusieurs par an) et sa vie professionnelle ? L’hypothèse du prince Laurent semble écartée, de même que la princesse Astrid.

Le ministre wallon Jean-Claude Marcourt prône le maintien de Philippe de Belgique mais avec seulement deux missions par an afin de pouvoir les concilier au mieux avec l’agenda du souverain.

Jusqu’en 1993, le roi Albert II alors prince de Liège était en charge des missions économiques. Le prince Philippe lui a succédé. Il a menu depuis près de 80 missions. De l’avis des hommes d’affaires et investisseurs qui y participent, la présence du prince héritier est un atout majeur qui s’accentue encore plus dans certains pays sensibles à cette présence princière comme par exemple en Thaïlande, au Japon ou aux Etats-Unis.

Le duc d’York a longtemps mené des missions pour le compte du commerce extérieur. Il a toutefois dû faire un pas de côté après que son ex-épouse Sarah Ferguson se soit faite piéger par un journaliste en acceptant une valise d’argent contre la promesse que le duc d’York favoriserait un contrat.

Le grand-duc héritier Guillaume de Luxembourg assure cette mission pour son pays. Le roi de Suède et le roi d’Espagne ont parfois conduit des délégations à caractère économique à l’étranger. (Copyright photo : Getty images)