Le roi Felipe d’Espagne était à Séville pour remettre des prix de tauromachie à l’occasion des 350 ans de l’institution de la Real Maestranza.
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Martine
21 février 2020 @ 08:53
Cette remise de prix va faire **jaser** dans les messages
Leonor
21 février 2020 @ 09:38
Imparable quand on est roi d’Espagne . Et pourtant inadmissible .
L’argument » c’est une tradition et les traditions doivent être conservées » ne vaut pas plus que pour les combats de gladiateurs,de coqs, de chiens , le dressage d’animaux sauvages dans des cirques, l’esclavage,la soumission des femmes etc etc .
Je remarque que la reine Letizia n’est pas de la partie.
Son côté fashionista me fatigue , mais là pour le coup, chapeau, Madame.
denisc
21 février 2020 @ 13:06
Comment peut-on mettre sur le même plan le « combat de coqs, de gladiateurs ??? Le dressage d’animaux et l’esclavage ? Quant à la soumission des femmes, si elle est encore très fréquente dans le monde islamique elle demeure néanmoins très peu dénoncée- par manque de courage ou/et par parti pris idéologique (cf: nos chères féministes de Haas, Autin and co )
Leonor
22 février 2020 @ 16:16
C’est EXACTEMENT sur le même plan. Quand on admet le sadisme d’un côté, voire qu’on le sacralise, c’est l’autorisation officielle de TOUS les sadismes. Y compris, justement, envers les humains.
Le respect de la vie, c’est un tout. Et ça s’apprend dès la plus petite enfance.
On peut détailler, ergoter – c’est le cas de le dire -, mais à la base, c’est de cela qu’il s’agit. Torturer puis tuer POUR LE PLAISIR, c’est du sadisme, et c’est immonde.
Gérard
24 février 2020 @ 14:31
Ce n’est pas par sadisme que nos premiers ancêtres ont commencé à chasser les bêtes sauvages, c’était parfois pour se protéger des plus féroces, mais généralement pour se nourrir. L’usage est resté ensuite dans nos campagnes et était parfois bien utile en cas de mauvaises récoltes.
Nous avons tous des chasseurs dans nos familles et parmi nos amis et nous n’avons jamais trouvé de tendance sadique chez eux. La chasse a également ses traditions voire ses obligations.
Jean Pierre
21 février 2020 @ 09:39
J’ai un oncle qui habite dans la Maestranza.
C’est assez particulier mais les arènes de Séville louent des logements à l’étage.
Caroline
21 février 2020 @ 10:32
Je crois que le roi est contre la tauromachie, mais il est obligé d’attribuer ces prix à cause des 350 ans de la Real Maestranza de Séville.
Pourquoi pas son père passionné de tauromachie?
Chinono
21 février 2020 @ 10:43
Des prix de tauromachie? Quelle honte!!!!!
Valerielabelle🌺
21 février 2020 @ 11:30
Le prix de quoi?!?!?
Numérobis.
21 février 2020 @ 12:27
Choquant !
Gérard
21 février 2020 @ 12:33
Les prix qui sont remis par le roi ne sont pas uniquement des prix taurins et il y a aussi des prix académiques subventionnés par la Maîtrise royale de Séville, et l’on n’a pas tous les jours 350 ans.
Le roi se devait de faire cette visite dans cette contrée farouche mais fidèle à la monarchie et à l’Espagne qu’est l’Andalousie.
aubert
21 février 2020 @ 19:43
…et puis il vaut mieux que les espagnols tuent des taureaux plutôt que s’entretuer comme ils l’ont fait au siècle précédent.
…ou que l’on tue au Moyen-Orient, voir en nombre plus restreint dans nos rues.
ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas aimer les taureaux qui bientôt disparaîtront puisque dans nos pays civilisés les vaches sont de moins en moins aimées.
Clémentine/Lola 1
22 février 2020 @ 12:56
On peut aussi ne pas s’entretuer et ne pas tuer de taureaux…
Gérard
22 février 2020 @ 16:05
Tout à fait Aubert… On massacre partout des hommes, des femmes, des enfants…
Leonor
22 février 2020 @ 16:19
Moi, j’aime bien Juju. C’est le taureau de notre ami Daniel, agriculteur et éleveur.
Juju est très bien soigné, et très aimable. J’ai même le droit d’aller lui gratouiller le front – il adore -, en compagnie de son patron, bien sûr, quand même. Ces dames les vaches le préfèrent de loin au véto. Ben oui. ;-)
Pascal
21 février 2020 @ 12:42
Et bien voilà peut être tout simplement un monarque qui pense qu’il doit être le roi de TOUTE l’Espagne .
Certains monarques républicains pourraient ou auraient pu en prendre de la graine.
Anna1
21 février 2020 @ 13:16
Chaque année la même rengaine, lassant, de plus comme le dit Gérard, Andalousie fidèle â la monarchie, donc par les temps qui courent ….
josaint vic
21 février 2020 @ 13:24
Monument absolument magnifique, arenes, chapelle, musee …je ne manque jamais d y retourner ..et même si vous êtes anti corrida ne vous privez pas d,une visite dans ce lieu historique
Pierre-Yves
21 février 2020 @ 13:41
Rien d’étonnant à ce que la reine l’ait, cette fois, laissé y aller seul.
Ceci dit, quels que soient les avis individuels, le roi est roi du de tous les Espagnols, ceux qui raffolent de la tauromachie comme ceux qui la vouent aux gémonies. Dans ce contexte, on peut considérer que se rendre à cet anniversaire fait partie de son devoir royal.
Teresa2424
21 février 2020 @ 16:20
los taurinos-en mi país están prohibidos desde antes de 1900—nunca hubo corrida de toros; – pero -es un arte – requiere mucha técnica,audacia -tal vez se pueda mejorar sin matar al animal– ,ídem carreras de caballos (que están bien vistas….y no lo dicen pero algunos mueren por el esfuerzo……
Ghislaine-Perrynn
22 février 2020 @ 11:22
Teresa peut on savoir dans quel pays la corrida est interdite antérieurement à 1900 ? Portugal ? Oui c’est un art qui requier beaucoup de technicité , de courage – Oui on peut effectuer un travail de matador sans tuer l’animal cela existe justement au Portugal, entre autres.
Quand vous évoquez les courses de chevaux , s’agit il des rejoneadores ? ou des courses de chevaux traditionnels comme à Longchamp . Le rejoneador est un art équestre également .
Mais en tout état de cause des animaux meurent partout sur la planète sous les coups, dans les feux criminels etc…
Gérard
24 février 2020 @ 15:07
Au Portugal la corrida ne comporte plus de mise à mort publique depuis 1928 mais le taureau est malheureusement généralement si amoché qu’il faut hors la vue du public l’achever.
En Catalogne le Parlement a voté l’interdiction de la corrida en 2010 mais en 2016 la Cour constitutionnelle espagnole a estimé que l’interdiction de la corrida ne relevait pas des régions mais de l’État espagnol.
À Cuba la corrida est interdite depuis 1899 et 1900. Cependant des corridas ont eu lieu en 1941 et en 2000.
La corrida n’est pas non plus autorisée en Argentine, en Uruguay et elle a été interdite au Honduras en 2000 et au Panama en 2012, et dans certains pays d’Amérique latine elle ne comporte pas la mort du taureau.
Elle est également interdite au Canada, au Royaume-Uni, en Italie et au Danemark.
Gérard
22 février 2020 @ 17:00
La Real Maestranza apporte son aide à de nombreuses institutions, comme les soupes populaires de Triana ou les écoles de la Macarena, deux établissements créés par la corporation sous Alphonse XIII.
Les contributions annuelles sont versées à différentes associations et à des organismes liés à la santé, l’assistance sociale, l’éducation, tout comme à d’autres institutions ou confréries à caractère religieux et éducatif qui aident les plus nécessiteux. Une attention particulière est toujours portée aux thèmes liés à l’enfance.
La Real Maestranza a également contribué en de nombreuses occasions à aider les victimes de guerres ou d’autres catastrophes (comme les épidémies, la sécheresse ou les crues), et ce directement par des dons, ou encore en prêtant ses arènes pour organiser des corridas à des fins caritatives.
La Real Maestranza soutient aussi la mise en place d’activités musicales comme le Cycle de Concerts d’orgue du Carême qui a lieu chaque année dans la cathédrale de Séville, ou encore le Festival de Printemps organisé par les Jeunesses Musicales. Elle collabore également à la programmation du Théâtre de la Maestranza de Séville.
Elle apporte son aide notamment aux Journées de l’Art contemporain qui sont organisées chaque année par le Département de l’histoire de l’art de l’Université de Séville.
Elle aide au maintien et à la conservation du patrimoine et collabore à la restauration d’œuvres d’art diverses, comme les grandes orgues et le chœur de la cathédrale de Séville, l’autel principal de la paroisse de Sainte Marie-Madeleine, ou la peinture murale de la chapelle de Notre-Dame de Rocamadour de la paroisse de Saint-Laurent.
Philippe V avait désigné comme grand-maître son fils, l’infant Philippe, duc de Parme. Ferdinand VII concéda en 1823 un nouveau privilège important à la Real Maestranza : le grand-maître serait le roi lui-même.
Le roi Felipe VI est grand-maître depuis 2014, et ses prédécesseurs furent le roi Juan Carlos de 1993 à 2014, don Juan, comte de Barcelone de 1941 à 1993, le roi Alphonse XIII de 1889 à 1941, la reine Marie-Christine d’Autriche, sa mère, de 1885 à 1889, le roi Alphonse XII de 1875 à 1885, la reine Isabelle II de 1834 à 1874, le roi Ferdinand VII de 1808 à 1834, l’infant Ferdinand de Bourbon de 1786 à 1808, l’infant Louis-Antoine de 1765 à 1786, l’infant Philippe de Bourbon de 1730 à 1765.
Les prix remis cette année étaient 9 prix de tauromachie, et 19 prix universitaires à savoir de philologie, de sciences de l’éducation, de géographie et d’histoire, de biologie, de physique, de mathématiques, de chimie, de droit, de médecine, de sciences économiques et commerciales, des beaux-arts, de pharmacie, des sciences du travail, de psychologie, de philosophie, de médecine dentaire, de communications, des sciences infirmières, de physiothérapie et de podologie, de tourisme et de finance, outre des prix des Universités.
Stb
22 février 2020 @ 20:33
Totalement d’accord