Le prince Felipe d’Espagne était présent à Caracas à la tête de la délégation espagnole lors des funérailles du président du Vénézuela, Hugo Chavez. (Copyright photo : site de la monarchie espagnole)
Une obligation officielle, les liens entre l’Espagne et l’Amérique Latine sont solides et historiques.
Le « pourquoi tu ne te tais pas » adressé par le roi d’Espagne à Hugo Chavez est oublié depuis longtemps. Les deux hommes se sont revus en offrant à la presse de solides éclats de rire.
Certes le Venezuela peu démocratique de Chavez reste soupçonné d’avoir aidé l’ETA. Il me semble que la compagnie espagnole Repsol exploite là-bas un fabuleux gisement de gaz.
Valeska, le prince assiste toujours à la prise de fonction de tous les chefs d’états sud américain, (le roi dit toujours que les pays hispaniques sont les frères et soeurs de l’Espagne), ainsi qu’aux obsèques. Dans ce cas il s’agit bien d’une fonction officielle, nous avons tous (les espagnols du moins) en mémoire la phrase du roi envers le présidents Chavez !
ce derniers n’arrêtait pas d’interrompre le chef du gouvernement espagnol Zapatero et se montrait très critique envers l’ancien premier ministre Aznar, le roi est sorti de ses gongs et lui à lancé en pleine face et devant les caméras son devenu célèbre : » y porque no te callas! » en français « et pourquoi tu ne la fermes pas «
Pfff,quand on ne se relit pas,les fautes!! Sorry:Expliquant…
Je note le trait de Juan-Carlos que j’ignorais et qui me fait sourire…Je crois que Chavez était un bon vivant qui appréciait énormément l’humour et ne devait pas s’offusquer de grand’chose…surtout de la part d’un Roi! ;)
Une obligation officielle, comme Erwan et Patricio l’ont bien expliqué, Valeska.
Cependant je doute que l’Espagne démocratique, représentée par le Prince des Asturies n’ait pas été « choquée » de voir son prince héritier rendre hommage à un président plus dictateur que démocrate et aux funérailles duquel assistait, entre autres, le président très controversé de la République Islamique d’Iran… Un exercice périlleux pour Felipe…
Felipe est parfaitement à sa place quand on connaît les liens très particuliers, issus de la colonisation espagnole, qui unissent l’Espagne avec bon nombre de pays sud-américains.
Je pense également que le prince est parfaitement à sa place.
Il représente l’Espagne et son roi aux obsèques du dirigeant d’une grande nation soeur. La question ne se pose pas ici de savoir si nous avons apprécié ou non les actions du président Chavez. Laissez-moi seulement vous dire que malgré ses excès, ses éclats intempestifs et réitérés, la corruption qui gangrène le pays, le grand risque de déraillement d’une économie non diversifiée, la criminalité insensée…, sa politique fut favorable à une partie importante de la population .
J’espère que son successeur saura calmer les opinions et corriger,autant que faire ce peut, les dérives totalitaires et fantaisistes de l’ancien régime.
Pourquoi Felipe ne serait pas à sa place? Depuis son petit enfance il cohabite avec des dictateurs…FRANCO était un dictateur, pas Chavez. Chavez a été élu à plusieurs reprises dans des ellections jugées par l´ONU comme honêtes. Le même ne se peut pas dire de Franco avec qui Juan Carlos et sa famille avait de très, très bon rapports. Même si je n´aimais pas Chavez je pense qu´on ne doît pas plaindre Felipe…
Vous devriez développer puisque vous accusez l’un en disculpant l’autre.
Personnellement je me sens tranquille à Madrid mais inquiet, sans arme, à Caracas quand il n’y a pas d’électricité pour éclairer les rues.
Le prince Felipe ne fait rien de moins, ici, qu’un président français en Afrique.
Le lieutenant colonel de la Guardia Civil Antonio Tejero a tenté un coup d’Etat ce 23 février 1981 en prenant d’assaut le Congrès des députés à la tête de deux cents gardes civils espagnols. Le but de ce putsch était de faire vaciller le roi Juan Carlos et revenir au franquisme en restaurant un régime dictatorial. Cet échec renforce la position de Juan Carlos qui avait instauré un régime démocratique en 1975 à la mort de Franco.
Antonio Tejero Molina est un ancien colonel de la Garde civile espagnole, nostalgique du régime franquiste. En 1979 déjà, Tejero avait déjà été jugé pour une première tentative de coup d’État, connue sous le nom d’Opération Galaxia et avait écopé de sept mois de prison.
Il n’a pas dit « Ferme-la » à Chávez, cher G. St-Louis, il ne faut pas interpréter. Il lui a dit clairement « Pourquoi est-ce que tu ne te tais pas ? ».
Le prince des Asturies n’a pas le choix de ses obligations. Hugo Chavez, quelle que soit l’opinion qu’on ait du personnage et de sa politique, était le chef d’Etat d’un grand pays latino-américain.
le Roi a beaucoup fait pour renouer les liens de pays hispanophones ‘Amérique avec l’Espagne.
il a critiqué Chavez, mais son fils se devait de le remplacer. Décision gouvernementale certainement en plus.
Bonjour,moi aussi j’ai un malaise quand je vois SAR le Prince des Asturies aux funérailles de ce dictateur démocratiquement élu. Je crois que c’est une obligation officielle qu’il devait remplir. Il est fréquemment invité aux prestations sous serments des Présidents démocratiquement élus d’Amérique centrale et d’Amérique latine (anciens pays membres de l’Empire espagnol).
Chavez restera après sa mort un personnage contesté, comme le sont encore Pinochet et bien d’autres. Malgré des comportements parfois pour le moins étranges, il a fait de bonnes choses pour les gens de son pays.
Les pays hispanophones ont tous une relation avec l’Espagne. La même chose pour Cuba où l’Espagne est présente depuis lontemps malgré l’embargo décrété par les américains. Tant mieux pour les cubains.
Même s’il a apporté un certain bien être à sa population, il est certain qu’il restera effectivement un personnage contesté, cynique, au comportement quelque peu ambigü.. Cela étant, certaines scènes de cette cérémonie m’ont dérangée et de voir le Prince des Asturies avec à ses côtés certaines personnalités, notamment devant lui, m’ont outrée. Je pense que ce n’était pas à la Maison Royale de représenter l’Espagne mais au 1er Ministre espagnol.
D’ailleurs, le prince paraissait trés gêné..C’est mon opinion personnelle, mais je pense qu’il n’était pas à la place.
Il n’y a pas de Premier ministre en Espagne, mais un président du gouvernement. Ce n’est pas une simple différence d’appellation mais bien de rôle constitutionnel.
Un an ou plus après le célèbre incident diplomatique Chavez retrouvait le roi.
« tu t’es laissé pousser la barbe comme Fidel? » lui dit le président. « pour changer de look »lui répondit le roi.
Il n’y pas de quoi à se questionner sur la présence de l’Infant. C’est une marque de respect entre pays plongés dans le deuil. En 2000 lors des funérailles de notre ex-premier ministre, Pierre Trudeau, Fidel Castro et l’ex-président Carter des USA avaient fait le déplacement. Entre autres.
Jean XXIII (et les autres papes, d’ailleurs) ne sont pas exposés, mais mis dans des catafalques.
D’ailleurs, dans le monde, l’«exemple» de Lénine est quasi unique. Dix ans après son embaumement, Mao n’était déjà plus visible (à cause des moisissures). Et j’ignore ce qu’il en est d’Hô-Chi-Minh…
En tout cas, un qui ne se fera pas embaumer, c’est Fidel Castro : sa maladie et la vieillesse le font de moins en moins ressembler au Lider Maximo qu’il fut à une époque de plus en plus lointaine…
Jean XXIII est exposé et bien visible, dans un cercueil de cristal sous l’autel de la chapelle St-Jérome de la basilique St-Pierre. Son état de conservation est remarquable 50 ans après sa mort.
ce serait tellement mieux de chercher à comprendre le pourquoi des choses ou pour le moins se renseigner avant de « poster » n’importe quelle affirmation: le Prince était présent parce que le gouvernement l’a décidé en accord avec sa Majesté; il ne s’agissait pas de rendre hommage à un dictateur, mais d’être présent auprès du peuple du Vénézuela, d’ailleurs le Prince n’assistera pas aujourd’hui à l’auto-proclamation du nouveau président; il assistera par contre dans quelques mois ,après les élections, à « l’intronisation » du Président issu des urnes ,comme il se doit pour un démocrate!
peut-être faudrait-il également cesser de « resservir » Franco à tous moments quand on parle de Monarchie en Espagne : Franco a désigné Juan-Carlos comme son successeur certes, mais il lui a également légué ses pouvoirs absolus, que Juan Carlos a aussitôt rendus au peuple en faisant voter une constitution qui consacrait sa volonté d’en finir avec la dictature!
vous savez ,les dictionnaires se vendent toujours pour apprendre, et il y a même Internet si on n’a pas envie de lire !!
Justement. Dans les forums de langue espagnole on oublie TOUT sur Franco. Alors ce n´est pas le cas de se « ressevir » de Franco. Et en ce qui concerne les lectures j´aimerais comparer mon immense bibliothéque des livres en espagnol sur le sujet avec celles des autres…
Le régime Pinochet ne peut être comparé à celui de Chavez. Bien qu’ils soient non conformes tout deux aux normes occidentales de démocratie. Je vous signale que le régime chilien a exécuté abusivement quelques vies religieuses et laïques françaises en autre.
Le Prince d’Espagne assiste aux funérailles d’un chef d’état. Son boulot. Nous ne connaissons pas la réalité des relations entre l’Espagne et son ex colonie , nous les soupçonnons normales puisque que le gouvernement espanol de droite a décidé l’envoi de son prince héritier.
Voici une question que personne n’a soulevée : Louis de Bourbon (Louis XX pour les royalistes), dont l’épouse est vénézuélienne, était-il présent aux funérailles de Chavez ?
La princesse est devenue française, non? Peut-être des membres de sa famille auront pu y avoir assister sans attirer l’attention. On ne voit jamais la belle-famille dans les journaux en France…
La présence du prince des Asturies à ces obsèques est totalement logique, pour des raisons historiques citées plus haut (le Vénézuela est une ancienne colonie espagnole) et diplomatiques.
En revanche, qualifier Chavez de « dictateur élu démocratiquement » est assez abusif. Oui pour le premier qualificatif, mais il n’a pas été démocratiquement élu, mais élu dans des conditions contestables. Il faut savoir qu’il a accordé le droit de vote aux enfants dès l’âge de 14 ans dans les quartiers populaires dont il était certain de recueillir les voies. Le caractère démocratique du vote est donc très fantômatique.
Merci, Romano, de remettre les choses en place. L’Espagne a servi de modèle démocratique pour la liberté des pays d’Amérique Latine à la fin des années 80,après e cruelle et sanglante décennie dictatoriale. Les liens entre l’Espagne et Latinoamérica sont fermes, visibles depuis 1992. Felipe est pleinement à sa place dans le deuil qui prive le Venezuela d’un grand président qui a influencé la politique des pays latino-américains depuis les années 90.
Valeska
9 mars 2013 @ 12:25
Surprise,je suis.Un ami personnel?Ou bien une obligation officielle?
erwan
9 mars 2013 @ 13:58
Une obligation officielle, les liens entre l’Espagne et l’Amérique Latine sont solides et historiques.
Le « pourquoi tu ne te tais pas » adressé par le roi d’Espagne à Hugo Chavez est oublié depuis longtemps. Les deux hommes se sont revus en offrant à la presse de solides éclats de rire.
Certes le Venezuela peu démocratique de Chavez reste soupçonné d’avoir aidé l’ETA. Il me semble que la compagnie espagnole Repsol exploite là-bas un fabuleux gisement de gaz.
patricio
9 mars 2013 @ 14:07
Valeska, le prince assiste toujours à la prise de fonction de tous les chefs d’états sud américain, (le roi dit toujours que les pays hispaniques sont les frères et soeurs de l’Espagne), ainsi qu’aux obsèques. Dans ce cas il s’agit bien d’une fonction officielle, nous avons tous (les espagnols du moins) en mémoire la phrase du roi envers le présidents Chavez !
ce derniers n’arrêtait pas d’interrompre le chef du gouvernement espagnol Zapatero et se montrait très critique envers l’ancien premier ministre Aznar, le roi est sorti de ses gongs et lui à lancé en pleine face et devant les caméras son devenu célèbre : » y porque no te callas! » en français « et pourquoi tu ne la fermes pas «
*gustave de montréal
9 mars 2013 @ 18:11
ses gonds.
patricio
10 mars 2013 @ 15:53
gracias
Valeska
10 mars 2013 @ 09:09
Bonjour erwan et patricio,
Je vous remercie pour vos éclairages…Ceci expliquand cela.
Excellent Dimanche à vous!
Valeska
10 mars 2013 @ 09:13
Pfff,quand on ne se relit pas,les fautes!! Sorry:Expliquant…
Je note le trait de Juan-Carlos que j’ignorais et qui me fait sourire…Je crois que Chavez était un bon vivant qui appréciait énormément l’humour et ne devait pas s’offusquer de grand’chose…surtout de la part d’un Roi! ;)
Cyril83
10 mars 2013 @ 19:07
« ¿Por qué no te callas », en espagnol correct, non, Patricio ? ;)
HRC
9 mars 2013 @ 14:46
seconde hypothèse sûrement !
Marquise
10 mars 2013 @ 03:49
Une obligation officielle, comme Erwan et Patricio l’ont bien expliqué, Valeska.
Cependant je doute que l’Espagne démocratique, représentée par le Prince des Asturies n’ait pas été « choquée » de voir son prince héritier rendre hommage à un président plus dictateur que démocrate et aux funérailles duquel assistait, entre autres, le président très controversé de la République Islamique d’Iran… Un exercice périlleux pour Felipe…
Francine du Canada
9 mars 2013 @ 12:43
Le moins qu’on puisse dire c’est que Felipe a eu une semaine chargée.
Petrus
9 mars 2013 @ 12:54
Pas sûr que Felipe soit à sa place.
calclo
9 mars 2013 @ 13:36
Felipe est parfaitement à sa place quand on connaît les liens très particuliers, issus de la colonisation espagnole, qui unissent l’Espagne avec bon nombre de pays sud-américains.
Sviny
9 mars 2013 @ 19:51
Je pense également que le prince est parfaitement à sa place.
Il représente l’Espagne et son roi aux obsèques du dirigeant d’une grande nation soeur. La question ne se pose pas ici de savoir si nous avons apprécié ou non les actions du président Chavez. Laissez-moi seulement vous dire que malgré ses excès, ses éclats intempestifs et réitérés, la corruption qui gangrène le pays, le grand risque de déraillement d’une économie non diversifiée, la criminalité insensée…, sa politique fut favorable à une partie importante de la population .
J’espère que son successeur saura calmer les opinions et corriger,autant que faire ce peut, les dérives totalitaires et fantaisistes de l’ancien régime.
Lucie
9 mars 2013 @ 14:38
Je pense de même que vous.
Pourquoi est-il là ?
Alberto
9 mars 2013 @ 16:00
Pourquoi Felipe ne serait pas à sa place? Depuis son petit enfance il cohabite avec des dictateurs…FRANCO était un dictateur, pas Chavez. Chavez a été élu à plusieurs reprises dans des ellections jugées par l´ONU comme honêtes. Le même ne se peut pas dire de Franco avec qui Juan Carlos et sa famille avait de très, très bon rapports. Même si je n´aimais pas Chavez je pense qu´on ne doît pas plaindre Felipe…
erwan
9 mars 2013 @ 19:59
Vous devriez développer puisque vous accusez l’un en disculpant l’autre.
Personnellement je me sens tranquille à Madrid mais inquiet, sans arme, à Caracas quand il n’y a pas d’électricité pour éclairer les rues.
Le prince Felipe ne fait rien de moins, ici, qu’un président français en Afrique.
Francine du Canada
10 mars 2013 @ 19:02
Très juste erwan!
Kalistéa
9 mars 2013 @ 21:02
Bonsoir cher Alberto.Vous êtes tout -à-fait dans le vrai.
ROSE2
10 mars 2013 @ 17:36
Alberto,
Felipe a vécu de sa naissance (30/01/196 ) à septembre 1975 sous la dictature de Franco : contraint et forcé.
Dès que cet horrible personnage est décédé, Juan Carlos n’a eu de cesse de faire de l’Espagne un royaume démocratique.
Pour cela, je lui rends hommage et le remercie.
Lors du putsch (année ??) aux Cortes, Felipe était encore enfant mais son père l’a réveillé afin qu’il l’accompagne …
Je ne pense pas que Felipe soit « adepte » d’un régime de dictature …
ROSE2
10 mars 2013 @ 17:38
Naissance 30/1/1968 !!!
ROSE2
10 mars 2013 @ 17:43
Felipe avait donc … 13 ans !
ROSE2
10 mars 2013 @ 17:42
Le lieutenant colonel de la Guardia Civil Antonio Tejero a tenté un coup d’Etat ce 23 février 1981 en prenant d’assaut le Congrès des députés à la tête de deux cents gardes civils espagnols. Le but de ce putsch était de faire vaciller le roi Juan Carlos et revenir au franquisme en restaurant un régime dictatorial. Cet échec renforce la position de Juan Carlos qui avait instauré un régime démocratique en 1975 à la mort de Franco.
Antonio Tejero Molina est un ancien colonel de la Garde civile espagnole, nostalgique du régime franquiste. En 1979 déjà, Tejero avait déjà été jugé pour une première tentative de coup d’État, connue sous le nom d’Opération Galaxia et avait écopé de sept mois de prison.
Read more at http://www.live2times.com/1981-putch-avorte-en-espagne-aux-cortes-e–10265/#OVZ1h7LkfIptB48M.99
G.St-Louis
9 mars 2013 @ 13:27
Après le « Ferme-toi la Chavez » du Roi Juan Carlos lors du sommet ibérique, il est surprenant de voir un Bourbon à ces funérailles.
Cyril83
10 mars 2013 @ 19:10
Il n’a pas dit « Ferme-la » à Chávez, cher G. St-Louis, il ne faut pas interpréter. Il lui a dit clairement « Pourquoi est-ce que tu ne te tais pas ? ».
Cosmo
9 mars 2013 @ 14:05
Le prince des Asturies n’a pas le choix de ses obligations. Hugo Chavez, quelle que soit l’opinion qu’on ait du personnage et de sa politique, était le chef d’Etat d’un grand pays latino-américain.
Le prince y était donc à sa place.
ROSE2
9 mars 2013 @ 14:09
Surprise aussi !!
Il y a quelques années, le roi d’Espagne n’avait pas du tout ménagé le président Chavez !!!!
HRC
9 mars 2013 @ 14:45
le Roi a beaucoup fait pour renouer les liens de pays hispanophones ‘Amérique avec l’Espagne.
il a critiqué Chavez, mais son fils se devait de le remplacer. Décision gouvernementale certainement en plus.
Isabelle Maltais
9 mars 2013 @ 15:03
Bonjour,moi aussi j’ai un malaise quand je vois SAR le Prince des Asturies aux funérailles de ce dictateur démocratiquement élu. Je crois que c’est une obligation officielle qu’il devait remplir. Il est fréquemment invité aux prestations sous serments des Présidents démocratiquement élus d’Amérique centrale et d’Amérique latine (anciens pays membres de l’Empire espagnol).
Isabelle.
Caroline
9 mars 2013 @ 21:33
Isabelle Maltais,j’en ai ete choquée!Je partage votre analyse très juste! C’était donc une obligation diplomatique pour Felipe d’Espagne!
Philibert
10 mars 2013 @ 15:34
Exact, Caroline…
Et puis, rien n’impose à Felipe de rencontrer Loukachenko ou Amadinejad également présents à ces funérailles.
Juliette d
9 mars 2013 @ 15:55
Chavez restera après sa mort un personnage contesté, comme le sont encore Pinochet et bien d’autres. Malgré des comportements parfois pour le moins étranges, il a fait de bonnes choses pour les gens de son pays.
Les pays hispanophones ont tous une relation avec l’Espagne. La même chose pour Cuba où l’Espagne est présente depuis lontemps malgré l’embargo décrété par les américains. Tant mieux pour les cubains.
maité
9 mars 2013 @ 18:29
Même s’il a apporté un certain bien être à sa population, il est certain qu’il restera effectivement un personnage contesté, cynique, au comportement quelque peu ambigü.. Cela étant, certaines scènes de cette cérémonie m’ont dérangée et de voir le Prince des Asturies avec à ses côtés certaines personnalités, notamment devant lui, m’ont outrée. Je pense que ce n’était pas à la Maison Royale de représenter l’Espagne mais au 1er Ministre espagnol.
D’ailleurs, le prince paraissait trés gêné..C’est mon opinion personnelle, mais je pense qu’il n’était pas à la place.
Cyril83
10 mars 2013 @ 19:12
Il n’y a pas de Premier ministre en Espagne, mais un président du gouvernement. Ce n’est pas une simple différence d’appellation mais bien de rôle constitutionnel.
Danielle
9 mars 2013 @ 16:18
Une connaissance du roi, d’où la présence de Felipe ici ?
erwan
9 mars 2013 @ 20:17
Un an ou plus après le célèbre incident diplomatique Chavez retrouvait le roi.
« tu t’es laissé pousser la barbe comme Fidel? » lui dit le président. « pour changer de look »lui répondit le roi.
*gustave de montréal
9 mars 2013 @ 18:19
Il n’y pas de quoi à se questionner sur la présence de l’Infant. C’est une marque de respect entre pays plongés dans le deuil. En 2000 lors des funérailles de notre ex-premier ministre, Pierre Trudeau, Fidel Castro et l’ex-président Carter des USA avaient fait le déplacement. Entre autres.
ROSE2
10 mars 2013 @ 11:23
G de M,
Maintenant, si vous comparez Trudeau et Carter avec Castro … !!!
Francine du Canada
10 mars 2013 @ 19:13
Là, cher *gustave de montreal, vous comparez les pommes aux oranges ha! ha! ha!
*gustave de montréal
9 mars 2013 @ 18:31
Chavez serait embaumé, ciré, maquillé et exposé pour l’éternité comme Lénine, Jean-XXIII et l’Oncle Hô. Plutôt sinistre.
Philibert
10 mars 2013 @ 15:41
Jean XXIII (et les autres papes, d’ailleurs) ne sont pas exposés, mais mis dans des catafalques.
D’ailleurs, dans le monde, l’«exemple» de Lénine est quasi unique. Dix ans après son embaumement, Mao n’était déjà plus visible (à cause des moisissures). Et j’ignore ce qu’il en est d’Hô-Chi-Minh…
En tout cas, un qui ne se fera pas embaumer, c’est Fidel Castro : sa maladie et la vieillesse le font de moins en moins ressembler au Lider Maximo qu’il fut à une époque de plus en plus lointaine…
*gustave de montréal
10 mars 2013 @ 22:56
Jean XXIII est exposé et bien visible, dans un cercueil de cristal sous l’autel de la chapelle St-Jérome de la basilique St-Pierre. Son état de conservation est remarquable 50 ans après sa mort.
Francine du Canada
10 mars 2013 @ 19:20
J’en connais qui sont mort avec pas mal moins de décorum… Nicolae Ceausescu… pour ne nommer que celui-là ha! ha! ha!
romano
9 mars 2013 @ 22:30
ce serait tellement mieux de chercher à comprendre le pourquoi des choses ou pour le moins se renseigner avant de « poster » n’importe quelle affirmation: le Prince était présent parce que le gouvernement l’a décidé en accord avec sa Majesté; il ne s’agissait pas de rendre hommage à un dictateur, mais d’être présent auprès du peuple du Vénézuela, d’ailleurs le Prince n’assistera pas aujourd’hui à l’auto-proclamation du nouveau président; il assistera par contre dans quelques mois ,après les élections, à « l’intronisation » du Président issu des urnes ,comme il se doit pour un démocrate!
peut-être faudrait-il également cesser de « resservir » Franco à tous moments quand on parle de Monarchie en Espagne : Franco a désigné Juan-Carlos comme son successeur certes, mais il lui a également légué ses pouvoirs absolus, que Juan Carlos a aussitôt rendus au peuple en faisant voter une constitution qui consacrait sa volonté d’en finir avec la dictature!
vous savez ,les dictionnaires se vendent toujours pour apprendre, et il y a même Internet si on n’a pas envie de lire !!
Alberto
10 mars 2013 @ 11:15
Justement. Dans les forums de langue espagnole on oublie TOUT sur Franco. Alors ce n´est pas le cas de se « ressevir » de Franco. Et en ce qui concerne les lectures j´aimerais comparer mon immense bibliothéque des livres en espagnol sur le sujet avec celles des autres…
HRC
10 mars 2013 @ 15:28
bien sûr, Romano.
bonne journée
naucratis
10 mars 2013 @ 15:57
Merci pour votre intervention romano !
Anne-Cécile
10 mars 2013 @ 01:43
Le régime Pinochet ne peut être comparé à celui de Chavez. Bien qu’ils soient non conformes tout deux aux normes occidentales de démocratie. Je vous signale que le régime chilien a exécuté abusivement quelques vies religieuses et laïques françaises en autre.
Le Prince d’Espagne assiste aux funérailles d’un chef d’état. Son boulot. Nous ne connaissons pas la réalité des relations entre l’Espagne et son ex colonie , nous les soupçonnons normales puisque que le gouvernement espanol de droite a décidé l’envoi de son prince héritier.
Philibert
10 mars 2013 @ 15:44
Voici une question que personne n’a soulevée : Louis de Bourbon (Louis XX pour les royalistes), dont l’épouse est vénézuélienne, était-il présent aux funérailles de Chavez ?
Cosmo
10 mars 2013 @ 21:14
Philibert,
C’est surtout son beau-père qui aurait dû y être – peut-être y était-il – car il lui doit sa fortune.
Bien à Vous
Cosmo
Claude-Patricia
10 mars 2013 @ 22:25
La princesse est devenue française, non? Peut-être des membres de sa famille auront pu y avoir assister sans attirer l’attention. On ne voit jamais la belle-famille dans les journaux en France…
Juliette
10 mars 2013 @ 20:51
La présence du prince des Asturies à ces obsèques est totalement logique, pour des raisons historiques citées plus haut (le Vénézuela est une ancienne colonie espagnole) et diplomatiques.
En revanche, qualifier Chavez de « dictateur élu démocratiquement » est assez abusif. Oui pour le premier qualificatif, mais il n’a pas été démocratiquement élu, mais élu dans des conditions contestables. Il faut savoir qu’il a accordé le droit de vote aux enfants dès l’âge de 14 ans dans les quartiers populaires dont il était certain de recueillir les voies. Le caractère démocratique du vote est donc très fantômatique.
shandila
10 mars 2013 @ 21:18
romano, Anne-Cécile, merci pour vos commentaires.
francesca
10 mars 2013 @ 23:28
Merci, Romano, de remettre les choses en place. L’Espagne a servi de modèle démocratique pour la liberté des pays d’Amérique Latine à la fin des années 80,après e cruelle et sanglante décennie dictatoriale. Les liens entre l’Espagne et Latinoamérica sont fermes, visibles depuis 1992. Felipe est pleinement à sa place dans le deuil qui prive le Venezuela d’un grand président qui a influencé la politique des pays latino-américains depuis les années 90.