A leur retour de Bilbao, le prince et la princesse des Asturies se sont recueillis devant la dépouille du duc de Suarez au congrès des députés à Madrid. (Copyright photos : site de la monarchie espagnole)
Journée recueillement et cerceuils pour le couple héritier. Sous la pluie, en plus !
Y’a vraiment des jours qui ne sont pas faits pour la rigolade.
Un verre de Rioja, quelques tapas, un film d’Almodovar et ça va aller mieux.
Malheureusement, on peut dire du duc de Suarez que « c’est un cadavre qui vient de mourir ».
Dèjà, quand le roi d’Espagne lui a décerné en 2007 le grand collier de la Toison d’Or, décoration prestigieuse s’il en est, il n’était pas sûr du tout que l’impétrant se fût rendu compte du l’honneur immense qui lui était fait, tant la maladie d’Alzheimer l’avait déjà atteint.
L’un sera peut-être Roi, l’autre pas Duc de Suarez, alors qu’il en porte le nom.. La loi d’égalité des sexes non rétroactive pour la monarchie , mais applicable rétroactivement pour tous les titrés a fait beaucoup de mal à la monarchie. Et combien de procès. Comment faire admettre que ce qui doit ne pas s’appliquer à soi même , doit s’appliquer aux autres . Pas certains que beaucoup le comprenne, en ayant une Princesse des Asturies si mal aimée.
Comme je l’ai écrit ailleurs il est abusif de dire que la loi sur les titres est d’application rétroactive. Elle est juste d’application immédiate. De ce fait c’est la dévolution du titre qui est bouleversée et nul n’est dépossédé d’un quelconque titre.
Il est d’usage que chaque porte une date d’application, soit sa signature soit une autre date.
Concernant la différence entre la transmission du titre royal, il me semble qu’il est facile de considérer qu’en droit la dévolution de la couronne – donc la loi de succession – n’a pas à obéir aux mêmes règles que celle d’un titre d’hidalgo castillan.
On ne peut mettre en comparaison le droit civil et le droit constitutionnel.
Pierre-Yves
25 mars 2014 @ 14:09
Journée recueillement et cerceuils pour le couple héritier. Sous la pluie, en plus !
Y’a vraiment des jours qui ne sont pas faits pour la rigolade.
Un verre de Rioja, quelques tapas, un film d’Almodovar et ça va aller mieux.
Caroline
25 mars 2014 @ 23:07
Pierre-Yves,en effet!
En plus,le maire de Bilbao et le duc de Suarez ne sont pas décédés d’une mort naturelle!Bien triste!
Livia
25 mars 2014 @ 16:48
Toujours émouvant le souvenir de cette grande personnalité.
Philibert
27 mars 2014 @ 13:44
Malheureusement, on peut dire du duc de Suarez que « c’est un cadavre qui vient de mourir ».
Dèjà, quand le roi d’Espagne lui a décerné en 2007 le grand collier de la Toison d’Or, décoration prestigieuse s’il en est, il n’était pas sûr du tout que l’impétrant se fût rendu compte du l’honneur immense qui lui était fait, tant la maladie d’Alzheimer l’avait déjà atteint.
silvia.2
25 mars 2014 @ 21:20
L’un sera peut-être Roi, l’autre pas Duc de Suarez, alors qu’il en porte le nom.. La loi d’égalité des sexes non rétroactive pour la monarchie , mais applicable rétroactivement pour tous les titrés a fait beaucoup de mal à la monarchie. Et combien de procès. Comment faire admettre que ce qui doit ne pas s’appliquer à soi même , doit s’appliquer aux autres . Pas certains que beaucoup le comprenne, en ayant une Princesse des Asturies si mal aimée.
Jean Pierre
26 mars 2014 @ 10:14
Comme je l’ai écrit ailleurs il est abusif de dire que la loi sur les titres est d’application rétroactive. Elle est juste d’application immédiate. De ce fait c’est la dévolution du titre qui est bouleversée et nul n’est dépossédé d’un quelconque titre.
Il est d’usage que chaque porte une date d’application, soit sa signature soit une autre date.
Concernant la différence entre la transmission du titre royal, il me semble qu’il est facile de considérer qu’en droit la dévolution de la couronne – donc la loi de succession – n’a pas à obéir aux mêmes règles que celle d’un titre d’hidalgo castillan.
On ne peut mettre en comparaison le droit civil et le droit constitutionnel.