Le 10 mai est une date importante dans l’histoire de la monarchie roumaine. Ainsi, le 10 mai 1866, le prince Charles de Hohenzollern-Sigmaringen fut appelé à diriger le pays. Le 10 mai 1881, le roi Carol I est couronné roi d’une Roumanie indépendante. Au temps de la monarchie, le 10 mai était le jour de la fête nationale.
La princesse Margareta, le prince Radu, le prince Nicolas et la princesse Marie ont déposé une gerbe de fleurs au monument du roi Carol I à Bucarest. (Copyright photos : site du prince Radu de Roumanie)
Ornithorynx
11 mai 2014 @ 08:38
Bonne fête au peuple roumain et à sa princesse !
Louis
11 mai 2014 @ 09:51
Le militaire au côté de la Princesse héritière est il son aide de camp ??
A quand une restauration officielle de la monarchie en Roumanie ?
Damien B.
11 mai 2014 @ 11:03
Le roi Charles Ier de Roumanie est un prince remarquable à tous points de vue. Il a accepté la fragile couronne de principautés moldaves et valaques convoitées par la Russie et la Turquie et a réussi à unifier la Roumanie quinze ans après son arrivée à Bucarest.
Entre temps il a participé activement (il conduisait ses troupes lui-même) au siège de Plevna en 1877, action qui lui a valu une juste réputation de courage.
Son règne de 48 ans a permis de jeter les bases d’une modernisation de son pays.
Sa sœur la comtesse de Flandre l’admirait beaucoup, tandis que ses fils les princes Baudouin et Albert le surnommaient ironiquement « Pöx Ier ».
Gérard
13 mai 2014 @ 21:08
Pourquoi Pox ?
Damien B.
14 mai 2014 @ 16:45
Je l’ignore Gérard … Baudouin et Albert avaient un langage codé.
Le roi de Roumanie était « Pöx Ier » et sa famille les Pöxlein …
Devenu roi, Albert Ier a continué, en privé, à désigner le roi Ferdinand du surnom de « Pöx II ».
Francine du Canada
11 mai 2014 @ 15:44
Merci à vous Régine pour ces photos et cet article (et aussi au prince Radu de Roumanie). J’espère que les roumains ont eu une belle fête nationale et qu’ils en connaîtront de nombreuses autres. Ce peuple a suffisamment souffert et j’espère que des jours meilleurs sont à venir. FdC
Lord Blackwood
11 mai 2014 @ 18:07
Bonjour a tous,
Très belle fête en effet mais je pense toujours au Roi et a la Reine Anne. Je sais qu’ils sont très âgés mais il aurait été bien de les voir a cette fête.
Caroline
11 mai 2014 @ 18:11
Bonne fete aux Roumains et à la famille royale de Roumanie!
On ne voit plus le roi Michel de Roumanie et sa femme depuis assez longtemps!
Claudia
11 mai 2014 @ 21:13
La fête nationale a donc été déplacée puisque la monarchie n’existe plus en Roumanie mais cela reste une date importante pour la famille royale et les monarchistes. Mais je me demande si la majorité de la population y est sensible.
JAY
12 mai 2014 @ 12:50
la princesse joue bien sont rôle …
elle investie l argent récupérer par sa famille, dans son pays et pour son pays c ets pas si mal même surtout si les autorités n y ont rien a redire ….
Claude-Patricia
13 mai 2014 @ 16:55
Bonjour à tous,
Un petit article au sujet de la reine Elisabeth de roumanie.
La plus artiste des souveraines (14 septembre 1912)
La cour de Roumanie partage généralement ses villégiatures, à la belle saison, entre Constanza, magnifique port de mer et plage balnéaire à la mode, et le château royal de Pelesch, à Sinia (j’ai toujours eu un soucis avec les trémas, désolée).
Notre collaborateur Georges Scott eut l’honneur, il y a quelques semaines, d’être avec Mme Georges scott (Mme nelly Martyl, de l’opéra-comique, l’hôte des souverains roumains à Sinia. Il revient enthousiasmé de l’acceuil de qu’il y a reçu et plein d’admiration pour la belle et si séduisante souveraine. Littérature, musique, peinture, aucun art ne laisse indifférente Carmen Sylva. Son goût se trahit, au palais de Pelesh, jusque dans les petits détails, ameublement des divers salons, arrangements harmonieux des fleurs dans quelque vase ou sur la nappe de la salle à manger. <> A l’artiste délicat qu’est Scott, il apparu qu’elle mettait du raffinement jusque dans le choix des outils et des accessoires dont elle se servait, après le déjeuner, pour les menus travaux féminins auxquels elle s’occupait. Et c’est ainsi qu’il découvrit, entre la doublure verte de sa corbeille à ouvrage et la navette de jade vert que ses doigts guidaient à travers un réseau d’or, des rapports de tons si savoureux, qu’il ne pouvait croire que le hasard seul eût si bien arrangé ces jolies choses. Et tout, autour de la reine, par elle, est beauté.
Gérard
13 mai 2014 @ 21:07
Merci pour ce bel article.
Francine du Canada
15 mai 2014 @ 02:59
Merci Claude-Patricia; c’est vous ici qui faites de « l’Art » en partageant de si jolies choses. Amitiés, FdC
Claude-Patricia
13 mai 2014 @ 16:59
Ma joie, disait-elle à Georges Scott, consiste à savoir entendre, voir et sentir.
Ma phrase n’est pas apparue entre les guillemets.
Claude-Patricia
13 mai 2014 @ 17:43
Un article sur le successeur du Roi Charles.
Le nouveau roi de Roumanie (17 octobre 1914).
Le roi Charles Ier n’ayant pas eu de fils, un projet de loi fut déposé en 1886 aux chambres, en vertu duquel c’était un de ses neveux, Ferdinand, second fils du prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, qui devenait l’héritier présomptif de la couronne de roumanie. L’aîné, le prince Guillaume, renonçait pour son frère cadet à cette succession royale.
Le prince, maintenent roi Ferdinand, est né à sigmaingen, le 24 août 1865. De son mariage avec Marie, princesse de Saxe-Cobourg et gotha, il a eu six enfants, dont trois fils, les princes Charles, né en 1893, Nicolas né en 1903 et Mircéa, né en 1912.
L’avenir de la dynastie est donc assurée.
L’avènement du nouveau souverain fera-t-il sortir la politique roumaine de l’expectative et de la neutralité qu’elle observe depuis le déchaînement de la Grande Guerre européenne?
On reconnait les revendications du nationalisme roumain : il y a des sciècles que quatre millions de roumains sont séparés de leurs frères de langue, de race et de religion et subissent sous la domination autrichienne d’abord, puis sous la domination hongroise depuis 1866, la même opression, dont se plaignent les italiens du Trentin et de l’Istrie, les Serbes du canat de Temesvar et de la Bosnie-Herzégovine, les populations slaves de la croatie-Slavonie. la réunion de la Transylvanie et la Bubovine au royaume de roumanie est le programme séculaire du parti national, toujours affirmé à chaque grande crise qui met l’Orient en jeu, et jusqu’à présent ajourné par l’influence du roi défunt.
En demandant, lui Hohenzollrn, en 1866 et en obtenant du roi de Prusse, chef de sa maison, l’autorisation d’accepter la couronne que lui offrait le plébiscite des provinces unies de Moldo-Valachie, Charles Ier avait solennellement promis de ne jamais consentir à une politique contraire à celle du souverain chef de sa famille. Or dès 1866, la politique de la Prusse, puis de l’empire allemand, fut d’affermir de plus en plus l’Autriche-Hongrie dans sa position balkanique et orientale. Comment, dès lors, le roi de Roumanie aurait-il pu prêter l’oreille aux revendications de l’irrédentisme roumain qui visent à arracher à la monarchie austro-hongroise deux de ses provinces?
Dans un récent conseil de la couronne où fut débattu ce dilemme angoissant : action ou neutraité, le roi charles ayant opposé une fois de plus sa promesse, un des ministres aurait répliqué : Votre Majesté a pu promettre en son nom, mais non pas au nom de l’Etat roumain. Ce qui lui faisait entrevoir en termes voilés la nécessité de se soumettre ou de se démettre. Et le roi le comprit si bien qu’il répliqua, dit-on : et bien je préfèrerais abdiquer! La mort le délivra de ses poignantes perplexités. Le nouveau roi Ferdinand n’a pas encore manifesté ses intentions, mais déjà les dirigeants de roumanie ont fait entendre leurs aspirations.
Voilà, cet article date de cette époque, je le redis pour éviter mésentente et polémique à mon sujet parce que je ne maîtrise pas la pensée du journaliste! Et je n’ai pas non plus de dictionnaire aujourd’hui pour expliquer un mot qui m’échappe : irrédentisme. Dans mes retranscriptions il s’agit d’un témoignage, pas d’un parti-pris stupide de ma part non plus. Lorsque j’ai passé mon bac littéraire, nous faisions thèse-antithèse et synthèse alors je ne suis pas ici pour juger l’Histoire.
Francine du Canada
15 mai 2014 @ 03:06
Oui Claude-Patricia, « thèse-antithèse-synthèse », c’est la formule « consacrée ». FdC
Livia
13 mai 2014 @ 20:47
@Claude-Patricia : et ses ouvrages poétiques sont encore lus en Roumanie!
Claude Patricia
14 mai 2014 @ 19:53
Bonsoir à tous
Bonsoir Livia,
Merci pour votre réponse!
Claude Patricia
15 mai 2014 @ 20:21
Bonsoir à tous,
Irredentisme : (de Italia irredenta, Italie non achetée)
Après 1870, mouvement de revendication italien sur les terres « non rachetées » restées à l’Autriche-Hongrie de 1866 à 1918 (Trentin, Istrie, Dalmatie), puis sur l’ensemble des territoires considérés par lui comme italiens.