Du 12 au 14 juillet 2014, traditionnelles fêtes franco-écossaises à Aubigny-sur-Nère dans le Berry. C’est en 1423, que Charles VII octroie à Jean Stuart, capitaine de sa garde écossaise, la seigneurie d’Aubigny. (Merci à Sylvie Laure)
Bien qu’ayant beaucoup de mal à visionner mes sites préférés royaux en ce moment, car je suis en « vacances prolongées » dans une zone difficile d’accès Internet, j’essaye de me tenir à jour des actus royales. Merci Régine, pour cet article d’une jolie fête historique qui plait beaucoup, et qui cette année fêtera un anniversaire spécial.
Bonne journée à tous les amis de NR.
Un intéressant petit musée situé à Aubigny-sur-Nère est consacré à l’histoire de l' »Auld alliance » soit la vieille alliance entre les royaumes d’ Ecosse de France et…de Norvège contre l’Angleterre.
L’actuel duc d’Aubigny est Charles, 10è duc de Richmond, né 1929. Son fils et héritier est un autre Charles, comte de March et Kinrara, né en 1955. 3 fils 2 filles.
Je viens de découvrir à l’instant votre site en faisant des recherches sur le programme et les dates des prochaines fêtes franco-écossaises à Aubigny, ville où j’ai grandi.
Je me permets de commenter pour répondre à la question de Caroline :
en fait, le château des Stuarts est divisé actuellement en 2 parties. La 1ère partie est constituée de l’hôtel de ville, et la seconde, de musées.
Le 1er musée se trouve être le mémorial de l’Auld Alliance, qui retrace l’histoire de cette fameuse Vieille Alliance formée par les royaumes de France, d’Ecosse et de Norvège (il est vrai que la présence de ce dernier pays dans l’Alliance est devenue « anecdotique », si l’on peut dire !) contre le royaume d’Angleterre.
Le second musée est le musée Pierre Rateau, consacré à ce résistant albinien qui fut aussi un entrepreneur et gérant de quincaillerie bien connu dans la ville.
Le 3ème musée est consacré à Marguerite Audoux, qui fut bergère, couturière et écrivain à Sainte-Montaine (village situé à quelques kms d’Aubigny, à voir sa magnifique « Belle-Fontaine », source d’eau délicieuse autant que lieu de pèlerinage catholique), Bourges et Paris. Elle écrivit « Marie-Claire » et « L’Atelier de Marie-Claire », le premier roman reçut le prix Fémina en 1910 et rencontra un immense succès, mais hélas Marguerite fut condamnée à retomber dans l’oubli par la suite… Le roman a par ailleurs donné son nom au célèbre magazine féminin « Marie-Claire », mais entre nous soit dit, le roman de Marguerite Audoux n’a absolument rien à voir !
Marguerite fut notamment une amie d’Alain-Fournier, berrichon comme elle, mort à la guerre en 1914 (elle le pleurera comme un fils) et auteur du sublime « Grand Meaulnes », de Valéry Larbaud et d’André Gide, entre autres.
Dans son musée albinien, vous pourrez admirer ses meubles, son lit ou encore sa bibliothèque ou sa machine à coudre. C’est un écrivain et une personne que j’aime beaucoup (à travers les âges !!!), ce musée m’émeut à chaque fois…
Ainsi donc, si vous ne pouvez bien sûr pas visiter l’hôtel de ville, vous pourrez quand même « visiter » l’autre partie du château, mais « à travers » ses 3 musées seulement. Ceci étant, il me semble qu’il ne reste quasiment plus rien du château écossais d’origine… Il a subi de grosses modifications à travers les siècles…
Vous devriez aimer la très belle salle des mariages (et ses authentiques tapisseries d’Aubusson !), toujours usitée, et qui est la première salle dans laquelle on pénètre avant d’entrer dans le mémorial.
C’est un tout petit château, et les musées sont par conséquent très petits, et de stature « locale », entretenus par la Ville et par des passionnés. Mais cela ne donne que plus de mérite à leur travail, si important pour les mémoires !
Ne ratez pas non plus la Maison Victorine (petit musée qui évoque, par des mannequins, vêtements et objets, des métiers d’autrefois pratiqués en Berry et dans les contrées paysannes en général, et qui regroupe également par classeurs une somme impressionnante d’articles de journaux albiniens depuis les années 50 – je crois – ainsi que des photos de classe de différentes époques et issues des différentes écoles d’Aubigny et alentours), située dans le centre-ville un peu plus en bas du château, et, juste à côté, la maison François 1er (expositions d’art).
J’ai travaillé à la billetterie de ces musées voici quelques années et c’est une expérience que je ne regrette pas : en plus du cadre plus qu’agréable, voir des gens souriants se présenter à l’accueil et repartir heureux de leur visite et d’avoir appris des choses, ça n’a pas de prix !
J’attends, comme chaque année, les Fêtes franco-écossaises avec impatience, et vous souhaite une belle visite si vous vous y rendez :) .
Sylvie-Laure
6 mai 2014 @ 07:12
Bien qu’ayant beaucoup de mal à visionner mes sites préférés royaux en ce moment, car je suis en « vacances prolongées » dans une zone difficile d’accès Internet, j’essaye de me tenir à jour des actus royales. Merci Régine, pour cet article d’une jolie fête historique qui plait beaucoup, et qui cette année fêtera un anniversaire spécial.
Bonne journée à tous les amis de NR.
AMJ du Val de Marne
6 mai 2014 @ 11:11
Un intéressant petit musée situé à Aubigny-sur-Nère est consacré à l’histoire de l' »Auld alliance » soit la vieille alliance entre les royaumes d’ Ecosse de France et…de Norvège contre l’Angleterre.
Caroline
6 mai 2014 @ 15:18
Ce serait bien sympa d’assister à cette fete folkorique!
J’ignore si on peut visiter le chateau des Stuart dans cette ville!
Gustave de Montréal
6 mai 2014 @ 17:25
L’actuel duc d’Aubigny est Charles, 10è duc de Richmond, né 1929. Son fils et héritier est un autre Charles, comte de March et Kinrara, né en 1955. 3 fils 2 filles.
Claude-Patricia
6 mai 2014 @ 18:51
J’adore le côté « déguisement ».
Marina E
13 mai 2014 @ 20:14
Bonjour,
Je viens de découvrir à l’instant votre site en faisant des recherches sur le programme et les dates des prochaines fêtes franco-écossaises à Aubigny, ville où j’ai grandi.
Je me permets de commenter pour répondre à la question de Caroline :
en fait, le château des Stuarts est divisé actuellement en 2 parties. La 1ère partie est constituée de l’hôtel de ville, et la seconde, de musées.
Le 1er musée se trouve être le mémorial de l’Auld Alliance, qui retrace l’histoire de cette fameuse Vieille Alliance formée par les royaumes de France, d’Ecosse et de Norvège (il est vrai que la présence de ce dernier pays dans l’Alliance est devenue « anecdotique », si l’on peut dire !) contre le royaume d’Angleterre.
Le second musée est le musée Pierre Rateau, consacré à ce résistant albinien qui fut aussi un entrepreneur et gérant de quincaillerie bien connu dans la ville.
Le 3ème musée est consacré à Marguerite Audoux, qui fut bergère, couturière et écrivain à Sainte-Montaine (village situé à quelques kms d’Aubigny, à voir sa magnifique « Belle-Fontaine », source d’eau délicieuse autant que lieu de pèlerinage catholique), Bourges et Paris. Elle écrivit « Marie-Claire » et « L’Atelier de Marie-Claire », le premier roman reçut le prix Fémina en 1910 et rencontra un immense succès, mais hélas Marguerite fut condamnée à retomber dans l’oubli par la suite… Le roman a par ailleurs donné son nom au célèbre magazine féminin « Marie-Claire », mais entre nous soit dit, le roman de Marguerite Audoux n’a absolument rien à voir !
Marguerite fut notamment une amie d’Alain-Fournier, berrichon comme elle, mort à la guerre en 1914 (elle le pleurera comme un fils) et auteur du sublime « Grand Meaulnes », de Valéry Larbaud et d’André Gide, entre autres.
Dans son musée albinien, vous pourrez admirer ses meubles, son lit ou encore sa bibliothèque ou sa machine à coudre. C’est un écrivain et une personne que j’aime beaucoup (à travers les âges !!!), ce musée m’émeut à chaque fois…
Ainsi donc, si vous ne pouvez bien sûr pas visiter l’hôtel de ville, vous pourrez quand même « visiter » l’autre partie du château, mais « à travers » ses 3 musées seulement. Ceci étant, il me semble qu’il ne reste quasiment plus rien du château écossais d’origine… Il a subi de grosses modifications à travers les siècles…
Vous devriez aimer la très belle salle des mariages (et ses authentiques tapisseries d’Aubusson !), toujours usitée, et qui est la première salle dans laquelle on pénètre avant d’entrer dans le mémorial.
C’est un tout petit château, et les musées sont par conséquent très petits, et de stature « locale », entretenus par la Ville et par des passionnés. Mais cela ne donne que plus de mérite à leur travail, si important pour les mémoires !
Ne ratez pas non plus la Maison Victorine (petit musée qui évoque, par des mannequins, vêtements et objets, des métiers d’autrefois pratiqués en Berry et dans les contrées paysannes en général, et qui regroupe également par classeurs une somme impressionnante d’articles de journaux albiniens depuis les années 50 – je crois – ainsi que des photos de classe de différentes époques et issues des différentes écoles d’Aubigny et alentours), située dans le centre-ville un peu plus en bas du château, et, juste à côté, la maison François 1er (expositions d’art).
J’ai travaillé à la billetterie de ces musées voici quelques années et c’est une expérience que je ne regrette pas : en plus du cadre plus qu’agréable, voir des gens souriants se présenter à l’accueil et repartir heureux de leur visite et d’avoir appris des choses, ça n’a pas de prix !
J’attends, comme chaque année, les Fêtes franco-écossaises avec impatience, et vous souhaite une belle visite si vous vous y rendez :) .
Bonne continuation,
Marina