Lors de son sacre en 1804 à Notre-Dame de Paris, l’empereur Napoélon I portait une couronne de lauriers en or réalisée par le joaillier Biennais. L’empereur trouvait qu’il y avait trop de lauriers et il fut donc décidé de l’alléger de six feuilles. L’une d’entre elles estimée à 100.000 euros, a été adjugée aux enchères chez Osénat pour 625.000 euros… (merci à Anne)
framboiz 07
20 novembre 2017 @ 07:44
Superbe objet ! La valeur estimée était six fois plus basse : Les objets napoléoniens ont du succès? L’acheteur est étranger …
Nico
20 novembre 2017 @ 13:25
Le château de Fontainebleau en possède déjà une …
LPJ
20 novembre 2017 @ 08:12
L’Empire et Napoléon ont toujours autant la cote dans les salles des ventes….
Kaloutine
20 novembre 2017 @ 08:46
Ah oui, quand même, 625 000 … Moi qui allait vous demander un petit geste en vous rappelant que j’avais laissé mon tour avant-hier pour les orchidées-bijoux ..
Bon, ben, tant pis !
Kaloutine
20 novembre 2017 @ 08:47
allais …
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 10:11
Est-elle en or massif,ou trempée dans un bain d’or?
Si c’est un moulage plein,elle est exceptionnellement bien rendue.Superbement réaliste.
Mais cela reste cher,quel que soit son poids,pour une feuille que l’Empereur n’a jamais portée,si j’ai bien compris. ^^
Alinéas
20 novembre 2017 @ 11:22
Çà fait cher la feuille..!
Muscate-Valeska de Lisabé
21 novembre 2017 @ 19:14
À ce prix,ça me rend dur de la feuille aussi.;-))
Philippe
20 novembre 2017 @ 11:42
Autrement dit, et contrairement aux annonces de la presse, cette feuille n’a finalement pas fait partie de la couronne utilisée pour « sacrer » le général Bonaparte … et elle n’a rien vu des évènements de Notre-Dame.
Charles
21 novembre 2017 @ 14:34
Pour être exact cette feuille a été enlevée de la couronne de lauriers afin de la rendre plus légère pour la cérémonie. Et c’est ce qui nous permet de la voir aujourd »hui puisque la couronne de lauriers a été détruite en totalité sous la restauration. Et cette feuille de lauriers est restée depuis l’origine jusqu’à dimanche dernier propriété de la famille de l’orfèvre Biennais.
Philippe
22 novembre 2017 @ 13:29
Merci Charles, mais dommage que Louis XVIII n’ait pas pensé à les faire détruire toutes !
Philippe Gain d'Enquin
20 novembre 2017 @ 12:17
2 questions : l’acquéreur a t’il réglé en napoléons, et s’agit-il d’un restaurateur ??? Une unique feuille de laurier , de ce prix là dans un ragout, une potée, ou autre régal populaire, a de quoi exciter Arsène Lupin et son fidèle « Grognard »… So : « Osez, osez, Joséphine; osez, osez Joséphine… »
Isabelle d'Ottawa
20 novembre 2017 @ 15:58
:)
Carole 007
21 novembre 2017 @ 18:16
A l’arrière des berlines
On devine
Des monarques et leurs figurines
…
Cosmo
20 novembre 2017 @ 12:34
Comme quoi, Napoléon Ier a la côte.
Bambou
20 novembre 2017 @ 13:02
625000 euros pour un tel objet, même historique. On marche sur la tête !!!
Bambou
20 novembre 2017 @ 13:04
À qui appartenait ces pièces ?
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 17:48
Bambou , il ^parait qu’il y en avait 6 que l’Empereur avait demandé à son orfèvre d’ôter de sa couronne afin qu’elle soit moins lourde à porter.celui-ci ne savait quoi faire de ces 6 feuilles de laurier en or qui lui restaient sur les bras .Il avait 6 filles ; il leur fit cadeau d’une feuille à chacune d’elles .La feuille qui a reparu au jour actuellement appartenait au descendant d’une des filles de l’orfèvre .
LPJ
22 novembre 2017 @ 12:51
Vu le prix atteint, les détenteurs des cinq restantes vont sans doute se dire qu’ils ont entre leurs mains un trésor insoupconne !
ciboulette
20 novembre 2017 @ 14:13
Joli montant pour une feuille !
Philippe Gain d'Enquin
22 novembre 2017 @ 21:19
Notez bien que la couronne elle même était dorée à la feuille !!!
Antoine
20 novembre 2017 @ 14:37
Il suffisait de confectionner à l’empereur une couronne en papier doré : économique et légère. Pour une journée, c’était bien suffisant !
Danielle
20 novembre 2017 @ 18:08
Quel est l’acheteur ? une belle somme pour un tel objet !
Teresa 2424
20 novembre 2017 @ 19:05
Je posseder une est d’or 24k (pardon accent)
Corsica
21 novembre 2017 @ 17:18
Merci pour l’effort.
Gérard
20 novembre 2017 @ 19:42
Napoléon avait essayé la couronne et l’avait trouvée trop lourde. L’orfèvre Martin Guillaume Biennais retourné dans sa boutique Au Singe Violet en retira six grandes feuilles aux nervures finement ciselées que l’empereur lui offrait et que l’orfèvre donna dans de jolies boîtes à chacune de ses filles. Ces feuilles ont d’autant plus de valeur que la couronne elle-même qui restait était composée de 44 grandes feuilles, 42 graines mobiles et de 12 feuilles plus petites, le tout était monté sur un bandeau ovale garni de velours et s’ouvrant à l’arrière par une agrafe, mais la couronne a été fondue pendant la Restauration, elle fut retirée du trésor de Notre-Dame, où l’on pouvait l’admirer, en 1815 et fondue en 1819 ou en 1823 à la Monnaie de Paris avec d’autres insignes impériaux qui formèrent un lingot.
La feuille en question fut conservée dans la descendance de l’orfèvre jusqu’à la vente. On sait que cette feuille avait été donnée à Madame Dutartre l’une des filles de Biennais qui pourrait donc être Marie Anne née en 1792 ou sa sœur Amélie Victorine née en 1796 qui épousèrent chacune un Dutartre.
On a perdu la trace des cinq autres feuilles, une autre grande feuille toutefois qui fut portée durant le sacre se détacha de la couronne en 1805 et a été vendue dans les années 1980 à Cannes 80 000 francs hors frais et fait partie des collections de Fontainebleau depuis la préemption.
« Sa Majesté m’a félicité, mais le poids des lauriers l’incommode un peu, aurait dit Biennais. J’ai donc coupé six feuilles. Dieu m’a donné six filles. À chacune je remets une de ces feuilles, dans lesquelles j’ai mis beaucoup de moi-même, elles représentent un peu de l’histoire de France ». La première fille était orpheline de mère très tôt et il s’était remarié.
Biennais avait dit à l’empereur selon ce que rapportait son arrière-petite-fille Jeanne Renée de Valroger : « C’est le poids des victoires, Sire. Il faut beaucoup de feuilles pour les rappeler toutes ». Et Napoléon aurait rétorqué : « Alors oublions-en quelques-unes, car je ne saurais courber la tête sous leur faix ».
La feuille mesure 9,2 sur 2,5 cm, pèse 10 g, elle est en or et contenue sur une garniture de soie verte dans un écrin en maroquin rouge décoré au petit fer à l’or ; l’autre feuille, celle qui fut préemptée par Fontainebleau et qui est identique, avait été donnée au peintre Isabey. Jean-Baptiste Isabey écrivit : « À Saint-Cloud en 1805, avant le départ pour Milan, j’essayais à l’empereur la couronne royale qui devait surmonter celle de laurier du Sacre à Notre-Dame ; une feuille se détacha. J’allais la remettre au premier chambellan. Sa Majesté me dit, gardez-la comme souvenir de votre maladresse. » Isabey avait joué un rôle prépondérant dans les préparatifs du sacre. En 1852 il fit exécuter par les joailliers Leferre une tabatière pour y conserver la feuille. À Milan en fait l’empereur utilisa une autre couronne royale fabriquée spécialement pour lui et la couronne de fer des rois de Lombardie avec laquelle il se couronna.
Quant à l’autre feuille d’or elle semble devoir partir pour la Chine.
Il existe une copie à l’identique de la couronne de lauriers mais en cuivre doré à l’or fin et qui pèse environ 500 g tandis que l’or pèse 2,16 fois plus ce qui signifie que la couronne du sacre devait peser 1081 g. Elle avait été facturée 8000 francs par Biennais. La couronne de lauriers est celle que l’empereur portait en arrivant à Notre-Dame, qui fut ensuite déposée sur l’autel avec les autres ornements de l’empereur et la couronne de l’impératrice et que le pape bénit tous, et avec laquelle après le sacre il se couronnera tandis que la couronne de Charlemagne restait sur son coussin.
Marie1
22 novembre 2017 @ 09:10
Merci Gérard pour toutes ces précisions.
Marie1
21 novembre 2017 @ 08:35
Et cette feuille prendra la direction de la Chine !!!
Gérard
23 novembre 2017 @ 13:21
Eh oui Marie…
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 17:54
je viens de poster un récit qui ressemble au vôtre cher Gérard bien que moins précis … je n’avais pas encore lu le vôtre, excusez-moi .J’ai la mauvaise habitude d’écrire sous l’impulsion avant d’avoir terminé la page de ce journal .
Gérard
23 novembre 2017 @ 13:23
Chère Amie vous n’avez pas à vous excuser, d’autant que nous sommes d’accord. Bonne journée.