La princesse Maria Elisabeth d’Orléans-Bragance, fille aînée du prince Francisco d’Orléans-Bragance et de Claudia Regina Godinho, petite-fille du prince Pedro Henrique d’Orléans-Bragance et de la princesse Marie de Bavière, épousera le 6 août 2011 en l’église Nossa Senhora da Gloria de Rio de Janeiro Pablo Trindade de Souza. La princesse Maria Elisabeth qui est née en 1982, a deux soeurs cadettes les princesses Maria Teresa et Maria Eleonora. (Merci à Paul de Tarso pour l’info – Source : Hildegard Angel)
Actarus
27 janvier 2011 @ 06:09
Son Altesse le prince François d’Orléans-Bragance, né à Jacarezinho le 6 avril 1955, a renoncé à ses droits brésiliens à Rio de Janeiro le 11 décembre 1980, préalablement à la célébration de son mariage « inégal de naissance » avec Mlle Claude Reine Godinho.
En conséquence, peut-on qualifier leurs trois filles de « princesses » ? Qu’en pensent nos amis les partisans des princes au lambel d’argent ? ;-) S’il y a des spécialistes des questions successorales brésiliennes, je les remercie de nous éclairer de leurs lumières.
Au passage, le prince François d’Orléans-Bragance est 110e environ dans l’ordre de succession au trône de France. ;-)
Votre affectionné,
Actarus de France
hervé
27 janvier 2011 @ 09:07
hervé : je pense suivant les règles quelles sont altesses
royales et princesses d’orléans-bragance, elles n’ont aucun droit au trône du brésil
si elles sont nées d’un mariage catholique
tous les princes du brésil qui se sont mariés en dehors
du gotha sont exclus de la succession, mais ils restent
altesses royales et princes
c’était le cas pour les parents de la comtesse de paris
la branche ainé est non dynaste et dans la branche cadette il ne reste que le prince louis, bertrand et le prince antoine et son fils rafael
pierre-yves
27 janvier 2011 @ 09:27
Actarus,1, (que vous êtes matinal aujourd’hui, une insomnie ????)
A propos d’ordre de succession, j’ai fait quelques calculs: je dois être le 46 763 208 ème, cela ne mérite t- il pas quelque respect?
PY du XVème
Anne-Cécile
27 janvier 2011 @ 09:51
Cher Actarus, peut-être qu’il est arrivé à ce prince portuguais du Brésil la même chose que le Prince Michel de Grèce et Danemark.
Ce dernier avait épousé avec l’accord du Roi de Grèce une roturière ce qui lui permit de se prévaloir d’un mariage morganatique. Il renonça à la succession royale mais pu garder son rang. Son épouse et ses filles purent porter le titre de Princesses de Grèce, sans prédicat royal, sans droits dynastiques et sans possibilité de porter le titre de Danemark.
Marie Elisabeth peut donc être très bien Princesse d’Orléans-Bragance, mais pas Altesse Impériale et Royale du Brésil.
C’est ce qui était arrivé à la défunte Comtesse de Paris.
Caroline
27 janvier 2011 @ 10:11
Toujours pas de photos au sein de la famille princiere du Bresil connue par sa grande discretion!Chez la princesse Maria Elizabeth d’Orleans-Bragance,quel est son degre de cousinage par rapport au prince Pedro du Bresil decede dans un terrible accident d’avion!
denis
27 janvier 2011 @ 11:40
merci pour l’information !!!
Jean I
27 janvier 2011 @ 12:00
Merci à Paul pour cette heureuse nouvelle. Nos amis lecteurs du brésil ont-ils plus d’informations ?
LPJ
27 janvier 2011 @ 12:16
Les mariages égaux sont de mise pour la transmission des droits dynastiques brésilien (c’est d’ailleurs pour cela que la branche ainée à laquelle appartenait la défunte Comtesse de Paris avait perdu ses droits, tout comme plusieurs des frères du chef actuel de la famille).
Les descendants d’unions inégales ne sont donc pas Princes et Princesse du Brésil. Mais a priori devrait pouvoir porter le titre de Prince et Princesse d’Orléans-Bragance sauf disposition contraire prévue par les maisons royales du brésil et de France, lors du mariage au 19ème siècle de l’héritière Bragance avec un Prince d’Orléans.
Jose
27 janvier 2011 @ 13:13
Actarus, votre question est une bonne question. Le prince Dom Pedro Henrique, chef de la Maison Impériale du Brésil, a reconnu aux épouses de ses fils qui ont rénoncé à ces droits au trône du Brésil, le titre princier. Mais il n´a pas dit aucun môt au sujet des ses descendants. Sont tous princes et princesses d´Orleans et Bragance, quoique sans droits au trône? Mystère. Le prince Dom Luiz, actuel chef de la famille, reste aussi en silence. Sans doute il ne veut pas donner occasion à une nouvelle querelle familiale…J´observe que le Genealogisches Handbuch der Fürstlichen Häuser (le tome XIV, de 1991, c´est le dernier qui parle des Orleans et Bragance) jamais a donné le titre princier aux petitis fils de Dom Pedro Henrique, de Dom Pedro Gastão et de Dom João, qui ont fait des mariages considerés inférieures…Je pense que c´est bien ainsi. Rappellons qu´il y a en Espagne beaucoup de Bourbon (Borbon) qui n´a pas aucun titre princier. La tendance des familles royales, surtout régnantes, est de reduire ses membres. Donner à tous les Orleans et Bragance le titre princier est cause de confusion: on ne sait pas qui a droit au trône brésilien et qui n´a pas aucun droit.
Mais parlons un peut de Dona Maria Elisabeth Josepha Angela Rafaela Micaela Gabriela Gonzaga. Elle est très sympathique et mène une vie très discrète. Probablement son mariage sera aussi discret.Elle est médicin, avec spécialisatin en pédiatrie.D´ailleurs Pablo Trindade de Souza est aussi médicin.Il faut dire qu´il est inconnu.Il semble brèsilien, mais s´appelle Pablo, nom qui semble espagnol… La presse a parlé de Dona Maria Elisabeth en 2009, quand elle a fait un travail volontaire de six mois en Afrique (Moçambique), avec l´organisation volontaire Médicins sans Frontières.Il me semble que Dona Maria Gabriela a fait après un cour de post-graduation en infectologie pour les maladies en pays tropical en Antuèrpe.Veut-elle retourner en Afrique?
cecil
27 janvier 2011 @ 14:24
J’imagine la pression mise sur le cousin germain de la fiancée, le prince Rafael, unique garçon dynaste de sa génération. Pour conserver ses droits, il devra faire un mariage dit « égal ». Dans le cas contraire, ses soeurs peuvent aussi perpétuer les droits dynastiques brésilien, ainsi que les enfants de la princesse Eleonora et du prince Michel de Ligne. Ceux-ci, vivant en Europe, ont surement plus d’opportunités de côtoyer des membres du Gotha parmi lesquels trouver leur âme-soeur.
Martine
27 janvier 2011 @ 15:01
Caroline
Son cousin germain, et tous les deux descendent du même…grand-père qui a fait une fratrie…de 12 enfants( 8 garçons et 4 filles,dont les 2 dernières sont des jumelles )et que la grand-mère(paternelle )toujours vivante….à 95ans(je crois, même + )
Actarus
Le père de la fiancée est »Altesse Royale »mais a perdu son titre »prince impérial du Brésil » par mariage inégal tout simplement,par contre…sa fille n’est pas »Altesse royale » mais princesse,dans la vraie liste des titres accordés.Il n’est dynastique,ni ses enfants. un seul « mâle » l’est…Rafaël »prince impérial du Brésil » fils de Antonio »prince impérial du Brésil »ayant fait un….mariage princier avec une »princesse de Ligne » et Pédro était le fils aîné et décédé dans le crash d’avion en juin 2009.
Dans la fratrie des 12 enfants dont 8 garçons et 4 filles(les 2 dernières étant jumelles )il y a 2 garçons célibataires »prince impérial du Brésil »1 garçon marié « Antonio » mariage princier »prince impérial du Brésil » 2 fils dont l’aîné décédé en juin 2009,reste »Rafaël » et 2 filles…tous »prince et princesses impérial(e ) du Brésil » et 1 fille…célibataire »princesse impériale du Brésil »;
Le reste…ont perdu le titre »prince(ou princesse )impérial(e ) du Brésil » leurs enfants ne sont que prince ou princesse…dans la vraie liste des titres accordés.
Je ne sais si la 2è fille de la fratrie mariée à »Michel ,prince de Ligne » a gardé son titre de »princesse impériale du Brésil » ayant fait….un mariage princier???.
Il y a 2 branches: »Vassouras » celle de la fratrie de 12 enfants et »Petropolis » dont descendait Isabelle,comtesse de Paris(feu )et ses enfants sont cousins »côté maternel » avec tous ceux du Brésil,c’est-à-dire »les 2 branches.
Mayg
27 janvier 2011 @ 17:37
A force de perdre leurs droits dynastiques, il ne restera plus grand monde dans la maison impériale du Brésil.
N’est il pas possible de changer les règles de successions dans cette famille ?
Actarus
27 janvier 2011 @ 18:40
Martine,
je sais déjà tout cela. Reconnaissez qu’il est ridicule de conserver des traditions aussi désuètes. Si « Dom Rafael » ne fait pas un mariage « égal », alors plus personne ne pourra revendiquer la couronne impériale. ;-)
En fait, dès lors que plus personne ne pourra la revendiquer, tout le monde pourra la revendiquer ! ^^
Quel carnaval… ;-)
Votre affectionné,
Actarus de France
marie-françois
27 janvier 2011 @ 19:58
Actarus a raison.
Il ne faut pas galvauder le terme de prince et princesse.
Orléans Bragance est un tres beau patronyme et se suffit a lui meme.
Colette C.
27 janvier 2011 @ 20:30
A quand des photos?
Sigismond
28 janvier 2011 @ 13:02
Actarus (1)
La constitution impériale de 1824, dans sa grande sagesse, ignorait superbement ces mariages soi-disant « inégaux » ou (terme encore plus impropre) « morganatiques », dont certains ici se gargarisent. Tout comme en France, les princes du Brésil pouvaient épouser qui ils voulaient, sauf dans le cas très exceptionnel du mariage de l’héritière du trône : l’article 120 de la constitution impériale n’imposait le consentement du souverain que si l’héritière du trône était une fille (comme ce fut le cas pour le mariage de la princesse Isabelle en 1864). Tous les autres princes (même le prince héritier) et princesses du Brésil pouvaient épouser qui ils voulaient.
J’espère que les légitimistes brésiliens Victor Villon et Astrid Bodstein nous lisent et me feront l’honneur de confirmer ce que je viens d’écrire.
Tous les Orléans et Bragance sont Altesses et sont princes et princesses, à condition que le mariage de leurs parents soit valide pour l’Église catholique romaine. Le prince Pierre-Charles et son fils aîné sont Altesses Impériales.
Jose
28 janvier 2011 @ 20:20
Sigismond, vous avez raison. La rénonciation au trône brésilien, signé par le prince Dom Pedro de Alcantara en 1908 et par plusieurs fils de Dom Pedro Henrique,plus récémment, ne viens pas de la Constitution Impériale. Ils ont signé par ce qu´ils ont voulu, pour avoir le consentement et la bénédiction du père et de la mère (Dona Isabel).Il y a toute une tradition des familles royales au sujet des mariages. Si on ne veut pas suivre cette tradition,si les parents seront affligés par cette situation,si on aime les parents, si on n´a pas des ambitions politiques, on signe avec facilité la rénonciation aux droits au trône. Ces acts ont une valeur morale.Ils pouvaient dire: « je ne signe pas aucune rénonciation ». Mais non, ils ont librement signé. Elles restent valides.
Sigismond
29 janvier 2011 @ 19:39
Jose (17)
La piété filiale est éminemment respectable, mais elle relève de la sphère privée. La succession au trône relève du droit constitutionnel.
Astrid Bodstein nous avait donné en novembre 2009 le texte de la déclaration du prince Pierre d’Alcantara au journal Diário da Noite en 1936 :
« Quand, il y a beaucoup d’années, j’ai renoncé au trône impériale en faveur de mon frère D. Luis, je l’ai fait en caractère personnel, sans accomplir les déterminations des lois brésiliennes, sans préalable consultation à la nation, sans les protocoles nécessaires précédant les actes de cette nature, outre cela, il n’y a pas été, une renonciation héréditaire. Plus tard, en m’entretenant, en Europe et au cours de mes voyages au Brésil, avec quelques royalistes, j’ai constaté que ma renonciation n’est pas valide à cause de plusieurs raisons ; en outre celles-ci que je viens de citer. Le Conseiller João Alfredo, qui avait une copie authentique de la renonciation, il m’a donné le même avis ».
De la même façon, le duc d’Anjou et de Ségovie avait déclaré que sa renonciation au trône d’Espagne n’était pas valide (déclaration du 6 décembre 1949 à Paris). Et le duc de Calabre († 1964) avait déclaré en 1960 que la renonciation de son père au trône des Deux-Siciles n’était pas valide (car inutile, occasionnelle et privée).
Jose
30 janvier 2011 @ 12:03
Mais non,Sigismond, un act privé peut avoir un effect definitif. Un prince peut rénoncer à ses droits dynastiques par une raison quelquonque! Par raisons personnelles, intimes! La rénonciation est un acte unilateral.Le conseiller João Alfredo a dit que le prince Dom Pedro de Alcântara n´avait pas l´obligation de rénoncer à ses droits, mais il a accepté la renonciation, comme tout le mouvement monarchiste brésilien. On ne peut pas retourner des ses acts. Malheureusement il y a des princes parjures.
palatine
30 janvier 2011 @ 12:26
Actarus je suis d’accord avec vous. Cette dynastie est tout à fait surréaliste.
Sigismond
31 janvier 2011 @ 16:35
Jose (19)
Je respecte votre point de vue, mais je suis en total désaccord avec le mot très dur (« parjures ») que vous avez utilisé. On sait très bien que la plupart des princes qui ont renoncé à un trône l’ont fait sous de fortes pressions familiales, dynastiques ou politiques, ou même sous de fortes pressions internationales. Toutes ces pressions constituent des vices de consentement. On peut évoquer aussi le caractère inconstitutionnel de certaines renonciations. Et que penser des renonciations qui sont faites au nom de descendants qui ne les contresignent pas, ou même qui ne sont pas encore nés ! Que penser aussi des renonciations faites par simple lettre, sans le cadre juridique et constitutionnel requis…
Jose
1 février 2011 @ 01:34
Comment, Sigismond, suivre le cadre juridique et constitutionnel requis,si nous sommes dans un régime républicain (le cas du Brésil)? Toutes ces rénonciations de que vous parlez, ont été un compromis d´honneur, faites devant Dieu.Il y a eu des pressions, sans doute, pour les rénonciations, mais pressions normales des familles. Enfin,Dieu est le juge suprême des hommes, et aussi des princes. Mais ce qu´on peut dire aussi est que ce retour des rénonciations ont fait tort aux dynasties.
Sigismond
2 février 2011 @ 08:41
Jose (22)
Je pense au contraire que ce qui a fait du tort aux dynasties, ce sont les renonciations elles-mêmes, qui ont bafoué l’ordre des naissances pour faire passer des cadets avant leurs aînés. Si on est croyant, on doit respecter la volonté de Dieu qui a fait naître l’aîné avant le cadet. Et même si on n’est pas croyant, on doit au moins ressentir toute l’injustice de priver une personne de ses droits. En tant que Français, je ne peux oublier les nombreuses injustices qu’a subies à partir de 1933 puis tout au long de sa vie Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie (chef des Maisons royales de France et d’Espagne), de la part de nombreuses personnes, dont certaines de sa proche famille. Dans sa première édition (mai 1975), l’État présent de la Maison de Bourbon avait rendu hommage au Prince en parlant de « la proverbiale bonté et même, il faut le dire, l’héroïsme d’un homme qui eut tant à souffrir ».
Vous parlez de la difficulté de respecter le cadre juridique et constitutionnel quand la monarchie a été abolie. Je pense justement que quand un pays est devenu une république (comme le Brésil de 1908, comme l’Espagne de 1933, comme la Roumanie de 2007, etc.) ou quand il a perdu son indépendance (comme les Deux-Siciles de 1900), le souverain déchu ne peut se permettre de modifier l’ordre de succession selon sa fantaisie, puisqu’il n’y a plus d’institutions pouvant valider ces atteintes aux droits des princes.