Ca avait déjà commencé il y a un mois les articles ou numéros spéciaux dans les magazines, je sens que ça va nous accompagner durant toute l’année… et je sature déjà (j’ai jamais été une inconditionnelle du règne de Nicolas II). Mais bon, ça plaira aux fans. Dommage que les magazines destinés au grand public (donc exit Le Figaro) soit bourrés d’erreurs à ce point, j’ai failli mailé l’un d’entre-eux à cause de ça; les idées fausses et reçues ont encore de beaux jours devant elles.
En fait il s’agissait d’erreurs grossières facilement évitables, genre Alexandre II aurait régné quelques mois ou Raspoutine n’était pas le vrai nom du staretz (alors que c’était le cas). Mais comme le grand public préfère acheter ce genre de revue plutôt que les ouvrages sérieux, ils retiennent forcément toutes ces erreurs.
Le titre-suspense de ce magazine historique pique notre curiosité pour comprendre le ‘ nombre’ des mystères de la révolution russe!
Merci pour cette information !
Le tsar etait un très bel homme
Ses enfants etaient beaux aussi
Quelle fin terrible et injuste
L’isolement de la cour la névrose de sa femme
Et la maladie du tsarévitch ont été vraiment dommageables
Que dire des quantités de morts et de la guerre et de la révolution
Je suis en train de lire la biographie que Jean des Cars a consacrée au couple impérial.
Il y avance que durant l’année 1916 le tsar alors à la stavka à Moghilev aurait été « drogué » par des tisanes envoyées par son épouse et fournies par Raspoutine .
C’est quelque chose que je n’avais jamais vu allégué .
En revanche il est souvent dit dans ses biographies que durant l’hiver 1916-1917, le tsar revenu à Tsarskoïe Selo semblait particulièrement abattu et déprimé.
L’histoire des tisanes droguées est également évoqué par Henri Troyat dans sa biographie sur Nicolas II, leurs sources doivent être équivalentes (néanmoins Troyat précisait qu’il s’agissait sans doute de ragots).
Ben, en 1916-17, le tsar avait un p’tit peu des raisons d’être abattu et déprimé ….
Tiens, d’ailleurs, mon grand-père à moi ( enfin, l’un des deux) avait été envoyé faire la guerre en Russie pendant ces temps-là, entre 1915 et 1917; enfin, envoyé girovaguer avec d’autres troufions mobilisés sur les frontières polono-russes, actuellement biélorusses , les Marais du Pripet, Brest-Litovsk, etc. Ses carnets de guerre nous racontent ça . Et décrivent concrètement la misère paysanne que lui, allemand éduqué, trouvait effarante, pitoyable.
J’ai vu une partie d’un film qui devait plus ou moins être inspiré d’Août 14 de Soljenitsyne et qui montrait les Russes découvrant avec étonnement des fermes prussiennes « abandonnées » et leur opulence lors de la première et tragique offensive russe .
C’est un peu le reflet de ce que vous écrivez.
Ah, voilà qui est intéressant aussi, dans l’autre sens. … je n’ai pas lu ce livre de Soljenitsyne, mais vais y regarder; merci, Pascal.
Et vais prendre à bras-le-corps les prochains temps les écrits de cet universitaire que je citais, l’autre jour, Alexandre Sumpf, sur la Première Guerre en Russie, et sur d’autres chapitres de la histoire russe.
Bonne soirée, Pascal.
Un internaute m’a parlée un peu du magazine hier, il semble très intéressant notamment concernant la guerre russo-japonaise, histoire d’infirmer enfin l’idée reçue n°1 nippophobe qui circule en France depuis des lustres, à savoir »Les Japonais auraient attaqué sans déclaration de guerre ». Merci à l’auteur de l’article d’avoir eu le courage de remettre les choses à sa place.
Camille
6 février 2017 @ 07:11
Ca avait déjà commencé il y a un mois les articles ou numéros spéciaux dans les magazines, je sens que ça va nous accompagner durant toute l’année… et je sature déjà (j’ai jamais été une inconditionnelle du règne de Nicolas II). Mais bon, ça plaira aux fans. Dommage que les magazines destinés au grand public (donc exit Le Figaro) soit bourrés d’erreurs à ce point, j’ai failli mailé l’un d’entre-eux à cause de ça; les idées fausses et reçues ont encore de beaux jours devant elles.
bianca
6 février 2017 @ 13:31
Je partage votre avis Camille, j’ai lu plusieurs ouvrages assez contradictoires, c’est difficile de cerner la vérité !
Camille
6 février 2017 @ 22:20
En fait il s’agissait d’erreurs grossières facilement évitables, genre Alexandre II aurait régné quelques mois ou Raspoutine n’était pas le vrai nom du staretz (alors que c’était le cas). Mais comme le grand public préfère acheter ce genre de revue plutôt que les ouvrages sérieux, ils retiennent forcément toutes ces erreurs.
Caroline
6 février 2017 @ 09:53
Le titre-suspense de ce magazine historique pique notre curiosité pour comprendre le ‘ nombre’ des mystères de la révolution russe!
Merci pour cette information !
François
6 février 2017 @ 17:11
Le tsar etait un très bel homme
Ses enfants etaient beaux aussi
Quelle fin terrible et injuste
L’isolement de la cour la névrose de sa femme
Et la maladie du tsarévitch ont été vraiment dommageables
Que dire des quantités de morts et de la guerre et de la révolution
Mary
6 février 2017 @ 18:30
Ils vont encore parler de la fausse Anastasia !
Cosmo
6 février 2017 @ 20:26
L’incurie du gouvernement impérial est loin d’être un mystère.
Pascal
6 février 2017 @ 20:40
Je suis en train de lire la biographie que Jean des Cars a consacrée au couple impérial.
Il y avance que durant l’année 1916 le tsar alors à la stavka à Moghilev aurait été « drogué » par des tisanes envoyées par son épouse et fournies par Raspoutine .
C’est quelque chose que je n’avais jamais vu allégué .
En revanche il est souvent dit dans ses biographies que durant l’hiver 1916-1917, le tsar revenu à Tsarskoïe Selo semblait particulièrement abattu et déprimé.
Camille
6 février 2017 @ 22:19
L’histoire des tisanes droguées est également évoqué par Henri Troyat dans sa biographie sur Nicolas II, leurs sources doivent être équivalentes (néanmoins Troyat précisait qu’il s’agissait sans doute de ragots).
Leonor
8 février 2017 @ 00:57
Ben, en 1916-17, le tsar avait un p’tit peu des raisons d’être abattu et déprimé ….
Tiens, d’ailleurs, mon grand-père à moi ( enfin, l’un des deux) avait été envoyé faire la guerre en Russie pendant ces temps-là, entre 1915 et 1917; enfin, envoyé girovaguer avec d’autres troufions mobilisés sur les frontières polono-russes, actuellement biélorusses , les Marais du Pripet, Brest-Litovsk, etc. Ses carnets de guerre nous racontent ça . Et décrivent concrètement la misère paysanne que lui, allemand éduqué, trouvait effarante, pitoyable.
Pascal
8 février 2017 @ 21:11
J’ai vu une partie d’un film qui devait plus ou moins être inspiré d’Août 14 de Soljenitsyne et qui montrait les Russes découvrant avec étonnement des fermes prussiennes « abandonnées » et leur opulence lors de la première et tragique offensive russe .
C’est un peu le reflet de ce que vous écrivez.
Leonor
9 février 2017 @ 19:12
Ah, voilà qui est intéressant aussi, dans l’autre sens. … je n’ai pas lu ce livre de Soljenitsyne, mais vais y regarder; merci, Pascal.
Et vais prendre à bras-le-corps les prochains temps les écrits de cet universitaire que je citais, l’autre jour, Alexandre Sumpf, sur la Première Guerre en Russie, et sur d’autres chapitres de la histoire russe.
Bonne soirée, Pascal.
Camille
9 février 2017 @ 09:13
Un internaute m’a parlée un peu du magazine hier, il semble très intéressant notamment concernant la guerre russo-japonaise, histoire d’infirmer enfin l’idée reçue n°1 nippophobe qui circule en France depuis des lustres, à savoir »Les Japonais auraient attaqué sans déclaration de guerre ». Merci à l’auteur de l’article d’avoir eu le courage de remettre les choses à sa place.