Sortie en salles le 25 décembre du film « Le déluge ». Guillaume Canet interprète le roi Louis XVI et Mélanie Laurent la reine Marie Antoinette. Résumé : « 1792, L’Ancien Régime touche à sa fin. À Paris, Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette sont arrêtés et conduits au donjon de la Tour du Temple. Librement inspiré des carnets de Cléry, valet de chambre du Roi resté auprès de lui jusqu’à sa mort ».
Bambou
18 novembre 2024 @ 06:51
Ce film m’interessera. J’espère que les acteurs parleront francais et non doublés….
Johnny Depp jouant Louis XV doublé en français dans le dernier film de Maïwenn, non merci.
Mais dans Le Déluge les acteurs sont français…
Lionel
18 novembre 2024 @ 10:07
Johnny Depp parlait, assez mal, français dans le très mauvais film de Maïwenn.
Marnie
18 novembre 2024 @ 11:31
Non, Johnny Depp n’était pas doublé en français dans le film de Maïwenn, c’était bien lui qui parlait en français. Ce qui a soulevé des critiques, du fait de son léger accent.
Zut alors!
18 novembre 2024 @ 19:26
« Librement inspiré » ça sent la réécriture de l’histoire et/ou le grand n’importe quoi à la sauce Marie-Antoinette de Coppola…
Je crains le pire… je veux bien les impressions de ceux qui iront le voir.
Elisabeth-Louise
18 novembre 2024 @ 08:36
« Librement inspiré des carnets de Cléry »…… très très librement alors ! pauvre Cléry, il doit se retourner dans sa tombe….
Olivier AM de Tokyo
24 novembre 2024 @ 02:02
Vous avez déjà vu le film??
Dites-en plus si vous avez des exemples précis de « détournement »!!
Ou alors, si vous n’avez même pas vu le film, merci de ne pas diffuser des Fake News!
Passiflore
18 novembre 2024 @ 09:40
Pendant cinq mois, Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry, fut l’unique serviteur de Louis XVI, jusqu’à l’exécution de ce dernier, le 21 janvier 1793. Il est libéré deux mois après mais est, à nouveau, emprisonné à la Force et recouvre sa liberté à la fin de la Terreur. En décembre 1793, il rejoint Madame Royale et se met à son service. Louis XVIII le nomme premier valet de Chambre du roi et Chevalier de Saint Louis. Il émigre à Londres, en 1798, et écrit « le Journal de ce qui s’est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI ». En 1803, Bonaparte lui propose d’être le premier chambellan de Joséphine mais il refuse et quitte la France pour revenir à la Cour de Louis XVIII. Il meurt, en 1808, à Itzing, en Autriche, où Madame Royale lui fait élever un tombeau.
Passiflore
19 novembre 2024 @ 10:08
Madame Royale, alors duchesse d’Angoulême, avait aussi fait ériger un monument, au cimetière du Père Lachaise, pour Louis François Turgy qui était, également, valet de chambre de Louis XVI au Temple. Il avait mis au point avec Madame Elisabeth un système lui permettant de communiquer. Il avait accompagné Marie-Thérèse de France à Vienne et, en 1814, avait été anobli et titré baron. Nous avions des liens d’amitié avec certains de ses descendants.
Robespierre
18 novembre 2024 @ 10:12
Je préfère lire des mémoires ou G.Lenôtre qui racontent la vérité.
Passiflore
21 novembre 2024 @ 18:51
Louis-Léon-Théodore Gosselin, dit G. Lenôtre, académicien, est mort en 1935 donc ne pouvait pas parler de la vie au Temple. Il me semble que les mémoires de Cléry (non interprétées librement, évidemment) sont fiables.
G. Lenôtre, auteur, entre autres, du « Jardin de Picpus » et ayant un ancêtre guillotiné, a été inhumé dans ce cimetière qui jouxte les fosses communes.
Robespierre
25 novembre 2024 @ 17:22
G.Lenôtre a fait des recherches et écrit le passionnant récit des dernieres semaines de Marie-Antoinette à la Conciergerie. Cet ouvrage est plutôt rare. Je ne parviens pas à remettre la main dessus, car je vous en aurais donné tous les détails. Il retrace jour après jour l’incarcération de la Reine à la Conciergerieet est très émouvant. On dit comment elle passait ses journées. C’est en consultant des récits d’archives, de gens présents dans cette prison qui racontent ce qu’ils ont vu que G. Lenôtre a pu écrire ce livre. Des historiens ont sorti des anecdotes et renseignements.
Bien sûr que G. Lenôtre n’a pas été un contemporain de la Reine et je sais qu’il est mort en 1935. Mais il est régulièrement « pillé » par les écrivains .
Je ne parle pas du Temple mais de la Conciergerie. Où n’a jamais séjourné Louis XVI. Les memoires de Clery sont très intéressants mais ils concernent Louis XVI et il y a aussi un ecclésiastique au nom anglais qui raconte les derniers jours du Roi à qui il servit de confesseur. Ce prêtre était non assermenté. Son récit est vraiment émouvant et il est impossible de ne pas aimer Louis XVI quand on l’a lu.
Pour en revenir à Marie-Antoinette et la Conciergerie, on voit que vous êtes récente sur le site, car il y a plusieurs années des intervenants s’étaient joints à moi pour dire du bien du livre de G. Lenôtre.
Passiflore
26 novembre 2024 @ 13:09
Je suis bien d’accord sur les compétences de G.Lenôtre mais je me demandais de quels mémoires il s’était inspiré puisqu’aucune allusion n’était faite à Cléry. C’est l’abbé l’abbé Wedgeworth de Firmont, Irlandais, qui a été le dernier confesseur de Louis XVI. N’étant pas français, il n’était pas obligé de prêter serment à la Constitution et il a accompagné Louis XVIII et la duchesse d’Angoulême à Mitau. Il est mort, il me semble, du choléra, soigné par Marie-Thérèse.
Robin des Bois ex-Robespierre
27 novembre 2024 @ 14:05
Ah c’est donc pour ça que l’abbé Wedgeworth a pu rester non assermenté. Merci. J’ai lu ses mémoires il y a si longtemps que je ne me rappelais pas son nom.
Passiflore
26 novembre 2024 @ 13:13
Non, c’est Edgeworth de Firmont
Olivier AM de Tokyo
24 novembre 2024 @ 02:04
Heu, comment un homme du XIXe/XXe siècles, peut-il « raconter la « vérité » » sur des personnes décédées en 1793???
Il va falloir que vous m’expliquiez…
Robespierre
25 novembre 2024 @ 17:23
J’ai répondu ci-dessus, et suis désolé de ne pouvoir vous donner les détails de ce livre que je ne retrouve plus. Je vais regarder sur internet.
Robespierre
25 novembre 2024 @ 17:26
G. Lenotre – La captivité et la mort de Marie-Antoinette
La Procure
https://www.laprocure.com › … › XVIIIe siècle, Lumières
Conduite à la Conciergerie, Marie-Antoinette fut longuement interrogée avant de comparaître, le 3 octobre 1793, devant le Tribunal révolutionnaire présidé …
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Passiflore
26 novembre 2024 @ 18:33
Merci pour ces infos. Je n’ai pas retrouvé le sujet N&R sur G. Lenôtre mais un article sur le livre de plusieurs auteurs sur Marie-Antoinette, sous la direction de Christian Petitfils.
Pour être plus précise sur l’Abbé Edgeworth, il était le confesseur de Madame Elisabeth et c’est elle qui le recommanda à son frère qui ne voulait pas être assisté par un prêtre constitutionnel. Tout au long de la route qui le menait à l’échafaud, le roi lisait les prières des agonisants et récitait, alternativement avec l’abbé, des psaumes tirés du bréviaire. L’abbé vécut, ensuite, caché dans la maison de la famille de Lézardière jusqu’en 1796. Il réussit à partir pour l’Angleterre et à rejoindre le comte d’Artois, à Édimbourg. Il devint chapelain de Louis XVIII et bénit le mariage de Marie-Thérèse de France avec le duc d’Angoulême, le 9 juin 1799, au château de Mitau où il est mort, le 22 mai 1807.
Aristocrate
18 novembre 2024 @ 10:18
Il faut juger sur pièce mais l’affiche ne m’inspire guère. Il y a un côté spectral sûrement censé symbolisé des personnages déjà entre la vie et la mort mais le résultat est un peu bizarre et caricatural. Quant au couple d’acteurs principaux, désolé je ne les vois pas dans ces rôles.
Aristocrate
18 novembre 2024 @ 10:24
La bande-annonce est un peu mieux que l’affiche mais on sent que le film hésite entre sérieux historique et ré-interprétation artistique :
https://www.youtube.com/watch?v=9bPvCSFjUEQ
Menthe
18 novembre 2024 @ 11:07
J’aime beaucoup Mélanie Laurent qui en général ne tourne pas dans des nanars. Elle choisit bien ses thèmes donc ce film pourrait être prometteur.
Dans un autre registre, je l’ai particulièrement appréciée dans « Le bal des folles » dont elle était aussi la réalisatrice.
Kalistéa
18 novembre 2024 @ 11:11
Je n’aime pas ces termes de « librement inspiré ».
c’est avec ces « libertés » qu’on inculque des quantités d’idées fausses dans la tête d’un peuple .
Olivier AM de Tokyo
24 novembre 2024 @ 02:06
Sachant qu’il n’y a pas besoin que ce soit « librement inspiré » pour « inculquer des idées fausses dans la tête des peuples »… Puisque c’est toujours le point de vue des vainqueurs de la grande bourgeoisie qui est donnée comme la « vérité »… Jamais celle « du peuple »!
Actarus
18 novembre 2024 @ 13:02
Allons donc…
Marnie
18 novembre 2024 @ 13:37
J’ai vu la bande-annonce, le maquillage du visage de G. Canet est grotesque. Quant à l’édifice censé représenter le Temple, il s’agit d’un château étranger, qui n’a rien de français et donc aucune crédibilité, ça fait mal aux yeux. Rien que pour ces 2 points je n’ai guère envie de voir ce film…
Actarus
19 novembre 2024 @ 14:06
Cela sent donc le manque de moyens. Il faut croire qu’il était plus économique de louer un château étranger que de tourner les séquences sur fond vert puis de faire appel à l’IGA (imagerie générée par ordinateur – CGI en anglais).
Esquiline
18 novembre 2024 @ 17:30
Voilà un sujet inédit.
Passiflore
18 novembre 2024 @ 18:44
Le fidèle Cléry était enfermé avec son maître. L’usage des crayons et du papier leur fut vite retiré. Il ne pouvait donc rédiger que des notules qui constituent ce que l’on appelle le « manuscrit brouillon ». Clery, une fois libéré, avait apporté de nombreuses additions et corrections à son texte. Sa fille, Bénédicte-Jeanne, Mme Edouard de Gaillard, et la fille de celle-ci, Louise-Thérèse Le Besnier (sans descendance) en ont été les dernières propriétaires, en 1896. Le manuscrit du Journal de Cléry qui servit de base à la première édition de 1798 a été acquis, en 1972, par André Tissot-Dupont. La bibliothèque Tissot-Dupont formée par les bibliophiles Lucien Tissot-Dupont et son fils André, a été vendue aux enchères par l’étude Piasa, en 2016, dont le manuscrit de Cléry, acquis pour 54.096 €.
Caroline
19 novembre 2024 @ 00:31
Je préfère les beaux films d’ époque, ceux de la B.B.C. !
Baboula
19 novembre 2024 @ 09:06
Je préfère Guillaume Canet à cheval.
Marie de Cessy
19 novembre 2024 @ 12:09
Euh je suis allée voir la bande annonce et cela ne me dit rien qui vaille.
Actarus
20 novembre 2024 @ 19:28
Ce n’est pas la période la plus sexy de notre histoire. Autant visionner « Les mariés de l’an II », de Jean-Paul Rappeneau, avec Jean-Paul Belmondo et Marlène Jobert.
Kardaillac
20 novembre 2024 @ 22:25
Ces films « librement inspirés » ou « à la manière de… » sont trop souvent décevants pour ceux qui connaissent la période historique évoquée. Louis XVI et sa famille au Temple, ça ne doit pas rigoler !