Le 4 mars 2020 à 20 heures (accueil à partir de 19h30), en la Salle de l’Ecole de l’Intelligence Economique Européenne (EIEE) au n°7, rue des Réservoirs (ancien hôtel Pompadour) à Versailles, diffusion du film « Le fils d’un roi » de la cinéaste Cheyenne-Marie Carron. (merci à Alberto)
Bambou
19 février 2020 @ 08:33
De quel roi s’agit il ? De Louis XVI et de son malheureuxf fils ?
Bambou
19 février 2020 @ 08:48
Je viens de regarder sur allo ciné. Il s’agit en fait de l’histoire d’un fils d’ouvrier dont un ami anglais lui parle de la monarchie de son pays et le fait s’intéresser de ce fait, à l’histoire de la monarchie francaise. Résumé du film dans les grandes lignes….je pense que je vais aller le voir.
Gérard
19 février 2020 @ 18:56
L’ami n’est pas anglais. Cet ami Élias est marocain.
Elisabeth-Louise
19 février 2020 @ 08:50
Merci, vraiment pour cet article !! il faut faire connaître et soutenir Cheyenne- Marie Carron,
peu connue https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheyenne_Carron
Elle le mérite !
HRC
19 février 2020 @ 19:42
Je viens de lire. Merci de l’envoi du lien, Madame.
Les directives, déjà anciennes, privilégiant les droits de la mère maltraitante sur ceux de l’enfant et empêchant de fait l’adoption ont fait beaucoup de malheureux. Il y a beaucoup d’assistantes sociales et médecins de la protection de l’enfance qui peuvent le dire.
elisabeth
19 février 2020 @ 10:12
Cheyenne-Marie Carron est une cinéaste remarquable dont j’ai acheté certaines vidéo de ses films.
Son parcours personnel est exceptionnel.
Malheureusement, je suis près de Fontainebleau. Ce film sera-t-il visionné à l’Ermitage ?
Philibert
19 février 2020 @ 10:29
Et que raconte ce film ?
Robespierre
19 février 2020 @ 10:32
Ca parle de quoi ? Comment peut-on s’appeler Cheyenne-Marie ? Rien que le prénom de la cinéaste me donne peu d’envie de voir ce film. Même si ses parents (d’ancien hippies ?) l’ont appelée ainsi, elle pouvait laisser tomber le Cheyenne, qui fait penser à chienne. Marie Carron aurait été un joli nom.
Baboula
19 février 2020 @ 12:27
Si c’est Cheyenne Brando qui les a inspirés…
Vitabel
20 février 2020 @ 17:23
Quand on sait pas…on sait pas !
Robespierre
20 février 2020 @ 20:24
Justement, elle a mal fini.
Martine
19 février 2020 @ 12:44
Elle s appelle ainsi car a un frère adopté aussi qui est amérindien
Elisabeth-Louise
19 février 2020 @ 14:12
Robespierre, si vous cliquez sur le lien que j’ai posté ( wikipédia) vous y lirez que cette cinéaste a été abandonnée à 3 mois par des parents Kabyles; elle a été recueillie et n’a pu être adoptée véritablement ( pb de procédure); elle a pris ce prénom de Cheyenne en raison de l’adoption, après elle, par ses parents d’accueil d’un petit garçon de cette ethnie; prénom complété par Marie; vous voilà rasséréné; quant à « Cheyenne » moi, j’aime bien les indiens; mais peut importe……
Françoise de F
19 février 2020 @ 16:33
Je me permets de vous inciter à vous intéresser à cette cinéaste. Ce prénom n’est pas celui donné à sa naissance. Rapidement, elle est d’origine nord-africaine, abandonnée, adoptée par un couple ardéchois et savoyard. Elle a choisi le prénom Cheyenne en rapport avec les origines de son frère, adopté lui-aussi, et Marie est le prénom choisi lors de son baptême à l’âge adulte. Si elle nous lit, j’espère n’avoir pas fait d’erreurs.
Kardaillac
20 février 2020 @ 10:02
Cheyenne était le prénom de la fille polynésienne de Marlon Brando. Beaucoup de parents des seventies ont donné ce prénom à leur fille pour son parfum exotique.
Robespierre
20 février 2020 @ 12:46
Parents des seventies… oui.
Elisabeth-Louise
19 février 2020 @ 14:14
PEU !!! importe….pardon !
Vitabel
19 février 2020 @ 15:00
Cheyenne-chienne ??? ah bon ? Merci Bambou pour le résumé de ce film, je ne connaissais pas cette cinéaste.
Gérard
20 février 2020 @ 18:41
Cheyenne-Marie Carron a expliqué à La Faute à Rousseau :
« Beaucoup de mes films et projets parlent d’enracinement, d’héritage et de quête de soi, généralement du point de vue de personnages isolés dans la société : une jeune fille issue de la DDASS (La Fille Publique), un agriculteur en proie aux difficultés de la profession (La Morsure des Dieux), ou encore une jeune femme à la recherche d’une nouvelle façon de vivre via des traditions ancestrales (Le Corps Sauvage). Des personnages qui me permettent de lancer des réflexions sur des sujets souvent sensibles ou tabous dans la société actuelle : que ce soit sur le fonctionnement de celle-ci, sur des modes de vie marginalisés, ou sur la question de la spiritualité.
« En discutant avec un ami, devenu monarchiste depuis, j’ai réalisé avoir retenu de l’Histoire de France ce que les programmes scolaires ont bien voulu me transmettre – généralement, en ce qui concerne le passage de la monarchie à la République, que les Rois ont tendance à être des tyrans tandis que les Révolutionnaires sont tous des héros… Mais à partir de cette discussion, j’ai pu découvrir un autre versant de notre Histoire, bien plus riche, plus complexe et plus nuancé que ce qui m’avait été enseigné jusqu’alors, ainsi que des valeurs oubliées qui mériteraient d’être rappelées à la société actuelle.
« J’ai aussi réalisé que, de nos jours, la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple : je pense au Royaume-Uni, ou encore à la Belgique au moment des oppositions violentes entre Wallons et Flamands, incapables de former un gouvernement pendant plusieurs mois ; et c’est notamment la figure du Roi qui a évité la dislocation du pays.
« Un jeune Français retrouve ses racines et devient monarchiste en fréquentant un ami marocain.
Au milieu de ces réflexions historiques et sociologiques, j’ai souhaité aller plus loin et en faire le fil directeur de ce film : dépeindre un jeune homme issu d’un milieu ouvrier, et qui porte en lui un désir de grandeur, de transcendance, l’envie d’échapper à son quotidien sans issue via l’étude de l’Histoire. Un jeune homme qui échappe au consumérisme ou à la superficialité de son temps, trouvant un sentiment de liberté et de joie via une nouvelle façon de s’éduquer auprès de son ami Élias, un jeune Marocain revendiquant la monarchie en son pays, et qui le guide dans sa découverte de l’Histoire des Rois et ses leçons.
« Plus généralement, j’ai envie de faire le portrait d’adolescents à contre-courant de leur propre génération, chez qui sommeille un désir de beauté et de grandeur ; et de faire le portrait de jeunes de banlieue qui, mis à l’écart de la société, cherchent à penser celle-ci et y trouver leur juste place malgré les obstacles et les injustices qu’ils rencontrent.»
La mère biologique de la cinéaste née à Valence la violentait. Les services sociaux proposèrent un placement, accepté, chez les Carron, où vivait déjà sa sœur aînée, âgée de 2 ans. Il est maçon, elle est institutrice. Cathos humanistes de gauche, ils habitent un village de la Drôme, et veulent une grande famille, où grandiront deux enfants
« accueillis », deux enfants biologiques et un enfant guatémaltèque adopté. Cheyenne raconte les kermesses, les vacances au camping et les tablées du dimanche, la grand-mère paysanne qui mettait des galets chauffés dans son lit, l’oncle membre d’un groupe folklorique. Elle passe plus vite sur les piques de certains habitants raillant « cette famille de toutes les couleurs » (elle et sa sœur sont d’origine kabyle).
Elle a été abandonnée sans procédure, ce qui fait que sa famille d’accueil française et catholique ne peut l’adopter légalement qu’à ses vingt ans. Elle choisit son prénom en référence à son petit frère adoptif indien du Guatemala. Cheyenne est baptisée sous le prénom Cheyenne-Marie à Pâques 2014.
À dix-huit ans, après avoir passé un CAP de secrétariat et des milliers d’heures passées à regarder des films en VHS avec son père (Rohmer, Pialat en tête), elle décrète qu’elle sera cinéaste. Elle est aussi parfumeuse et peintre.
kalistéa
21 février 2020 @ 17:44
Carron pour une parfumeuse ce n’est pas mal trouvé.Comanche c’était pas mal non plus , ou navajo…
Gérard
23 février 2020 @ 21:07
Mais avec deux r à Caron chère Kalistéa.