Actuellement dans les salles, le film « Mademoiselle de Joncquières » du réalisateur Emmanuel Mouret. En voici le descriptif : Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis qui est connu pour être un libertin notoire. L’union est heureuse jusqu’au jour où la marquise découvre que son mari s’est lassé d’elle. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère…
framboiz 07
16 septembre 2018 @ 03:48
Le dernier livre(les prénoms épicènes ) d’Amélie Nothomb, compatriote de notre chère Régine,traite aussi du thème de la vengeance…Bizarre; certains thèmes reviennent souvent en même temps …
Qui en sait plus , sur le metteur en scène , les critiques ?
Pierre-Yves
16 septembre 2018 @ 10:33
Le metteur en scène est Emmanuel Mouret, dont le film précédent est Caprice (avec entre autres, Virginie Efira, et Laurent Stocker). Ses films sont d’assez jolies comédies de moeurs, assez appréciées des critiques, mais aucun n’a été un gros succès public.
Pour celui-ci, les critiques sont égaement bonnes dans l’ensemble. Mais il ne sert à rien (à mon avis) de s’y fier. Chaque sensibilité est particulière, et la vôtre peut être toute différente de celui ou celle dont vous lisez le papier. Ecouter sa propre envie est donc toujours ce qu’il ya de mieux.
Claude Patricia
16 septembre 2018 @ 11:49
Bonjour framboiz,
Un petit air des liaison dangereuses…mais, un conseil de cinéphile, regardez les bandes annonces sur internet. Faites votre opinion par vous-même… vous savez, chaque cinéaste à sa propre vision de l histoire qu’il veut nous raconter. Les critiques aiment ou détestent. Vous avez un article dans le Pdv de cette semaine. Elle, aura dû en parler aussi. Quant au masque et la plume, je ne connais pas leur opinion. J irai peut-être le voir. Hier j ai vu photo de famille. J ai aimé, mais j aimerai une suite …un peu moins sombre. L histoire n est pas franchement gaie, le sujet délicat mais du coup, tout le monde voit la vie en noir…
Hadrien-Marie
16 septembre 2018 @ 13:08
Emmanuel Mouret, réalisateur Français, est également un acteur au physique de rêveur…
Cécile de France et Édouard Baer nous entraînent dans une histoire qui n’est pas sans rappeler le parfum légèrement sulfureux des « Liaisons dangereuses »… Tournage au château de Sourches, à Saint-Symphorien dans la Sarthe.
particule
16 septembre 2018 @ 08:53
A voir absolument. Langue, intrigue, interprétation, costumes et paysages. Tout est splendide.
Marie de Cessy
16 septembre 2018 @ 11:30
J’adore Cécile de France et Edouard Baer donc je compte bien aller voir ce film !
HRC
16 septembre 2018 @ 11:46
est-ce inspiré de la nouvelle de Diderot dont on avait déjà fait un film « les dames du bois de Boulogne » avec Maria Casarès ?
Claude Patricia
16 septembre 2018 @ 11:57
Sinon, le thème de la vengeance est récurrent, là c est peut-être le hasard. Il y a pleins d autres livres et films qui sortent, en fait, avec beaucoup de sujets différents. Mais dans le fond, ils sont souvent le reflet de l âme humaine, de nos perceptions, de notre philosophie de vie. Je lis et vois différents sujets, car je suis éclectique.
Amicalement.
Val
16 septembre 2018 @ 11:58
J’ai vu, le jeux des acteurs est bon, les décors superbes oui ont peu aller le voir aucun comparaison avec Barry Lindon mais c’est sympa,!
Robespierre
16 septembre 2018 @ 12:28
C’est une histoire tirée d’un livre de Diderot, que je n’ai pas lu. Mais elle a été adaptée au cinema par Bresson, et c’est « Les dames du Bois de Boulogne ». Maria Casarès y est sublime avec sa belle voix. Mais ce film qui date des années 40 serait incomprehensible pour les jeunes d’aujourd’hui, et je pense qu’il faut adapter la nouvelle de Diderot dans le cadre de l’époque en costumes. Dans le film de Bresson, la vengeance c’est de jeter dans les pattes d’un amant lassé de sa maîtresse une jeune fille qui… a eu des amants ! En lui faisant croire que c’est une oie blanche. La lui faire épouser et se moquer de lui après .
Fabienne
16 septembre 2018 @ 12:59
Vous trouverez toutes ces informations sur : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250824.html
Muscate-Valeska de Lisabé
16 septembre 2018 @ 14:27
Cela m’évoque un peu les « liaisons dangereuses »…
J’aime les acteurs et ce film me plairait.
HRC
17 septembre 2018 @ 10:39
même thème mais fin radicalement opposée, Monsieur des Arcis pardonne.
Souvenir d’un cours en première, hommage au » Lagarde et Michard » sur le XVIIIème et à ma prof qui avait ouvert la comparaison avec Laclos et nous avait précipitées dans la lecture.
Robespierre
18 septembre 2018 @ 08:18
Dans Les Dames du bois de Boulogne, le mari pardonne aussi. Donc, vous me racontez la fin du film et je vous en remercie, parce que je me posais cette question pour ce nouveau film.
HRC
20 septembre 2018 @ 19:53
Je ne parlais que du texte de Diderot, je n’ai pas vu le film !
(mais en gardant le nom des Arcis, je suppose que Mouret…. mais je ne fais que supposer !)
Lady Chatturlante
16 septembre 2018 @ 15:07
De quel prince Cécile de France est-elle la fille ?
L’actrice Clotilde Courau est devenue princesse, la princesse Theodora de Grèce est devenue actrice, je m’y perds donc un peu.
Marie de Cessy
17 septembre 2018 @ 14:00
Les parents de Cécile de France ne sont pas aristocrates.
Ils sont belges !
Mais je ne sais pas ce qu’ils font dans la vie.
Guy Coquille
17 septembre 2018 @ 15:42
Cécile de France n’est pas princesse ni fille de princesse. Il existe au moins deux familles « de France » sans rapport avec les capétiens, une famille « d’Orléans » et une famille « de Condé » sans rapport avec les Bourbons.
Clara
16 septembre 2018 @ 19:17
Le récit original fait partie d’un texte plus long de Diderot (je n’ai pas le texte sous la main mais si mes souvenirs sont bons). Des Arcis n’est pas le mari de Mme de la Pommeraye mais son amant. Par contre il épouse M.elle de Jonquière et c’est là le nœud de l’histoire, le cœur même de la vengeance….
Anna H
16 septembre 2018 @ 19:35
Je vais aller voir ce film qui a d’excellentes critiques et j’apprécie déjà le metteur en scène, Emmanuel Mouret, dont j’ai vu les films. Par ailleurs, ce film est l’adaptation d’un passage de « Jacques le Fataliste » de Diderot, déjà adapté dans le très beau film « Les Dames du Bois de Boulogne » de Robert Bresson..
Robespierre
16 septembre 2018 @ 19:50
Edouard Baer semble avoir gardé une barbe de 2018 et n’est pas très crédible en petit marquis, même s’il n’a pas poudré ses cheveux.
Baboula ,séduite
17 septembre 2018 @ 18:48
Jaloux, un tout petit peu -.je me trompe ?
D’accord pour la barbe ,mais le ton,le marivaudage ,le charme y sont .
C’est une histoire de femmes qui,plaît aux femmes .
Caroline
16 septembre 2018 @ 22:25
Chiiic ! Enfin un film d’époque à la française, pas à la BBC !
Robespierre
17 septembre 2018 @ 10:04
Oui c est vrai. Dans les « Liaisons dangereuses » madame de Merteuil veut aussi se venger d’un amant lassé d’elle.
Menthe
17 septembre 2018 @ 10:46
Et là, l’actrice se nomme effectivement Cécile de France ! superbe actrice belge, belle, sympathique, d’une extrême simplicité , signe d’une indéniable intelligence.
Anna H
17 septembre 2018 @ 13:31
Cécile de France est une actrice belge et n’est pas fille de prince…
Je vais voir le film ce soir mais il est vrai que que je ne suis pas toujours d’accord avec les critiques et je peux aimer un film qui a de mauvaises critiques.J’ai lu « Jacques le fataliste » de Diderot et apprécié.
Baboula
17 septembre 2018 @ 18:41
Je suivrais Edouard Baer au bout du monde . Dés que j’aurais retrouvé les pédales de ma voiture .
Menthe
18 septembre 2018 @ 07:08
Bravo Baboula, vous vous êtes bien rattrapée, je n’en attendais pas moins de vous ! quant à Édouard, encore un qu’on risque de s’arracher 😍
Anna H
18 septembre 2018 @ 01:25
Je viens de voir le film que j’ai beaucoup aimé. C’est une adaptation très proche des passages de « Jacques le fataliste et son maître » de Denis Diderot. J’ai relu ces passages et nous retrouvons certains dialogues dans le film avec une différence : Madame et Mademoiselle de Joncquières se nomment Madame et Mademoiselle d’Aisnon dans le livre. Le film de Rober Bresson, « Les dames du Bois de Boulogne » transposait l’histoire au 20ème siècle et Agnès, la fille de Madame D est danseuse de cabaret. Ce sont deux beaux films mais qui sont différents.
Anna H
18 septembre 2018 @ 11:35
Robert Bresson, bien sûr