Charles de Meaux a réalisé en 2016 un film franco-chinois « Le portrait interdit », que l’on peut voir actuellement sur les écrans (ici l’actrice Fan Bing Bing). Les décors sont beaux, les costumes sont somptueux et les acteurs magnifique. Mais l’histoire, basée sur un fait vrai, est étonnante.
Les Jésuites au XVIIIe siècle occupent une place particulière à la cour impériale de Pékin. Ils n’ont pas converti grand-monde dans l’entourage du Fils du Ciel mais ils ont su séduire par leur pratique des arts et notamment la peinture.
Jean-Denis Attiret ( 1702-1768) était l’un de ceux-là. Son art séduisit l’empereur Qianlong (1711-1799) de la dynastie des Qing (ci-dessous) , régnait sur la Chine depuis 1735. Durant son règne, la dynastie connut son apogée. Il était lui-même un homme de grande culture et d’ouverture, même si son ouverture d’esprit avait les limites de son pouvoir suprême.
Il eut trois impératrices, trois épouses impériales, deux épouses simples et trois concubines, toutes plus ou moins en même temps. Il eut pas moins de vingt sept enfants avec toutes ses femmes. Il est difficile de comprendre la différence entre une impératrice et une épouse impériale. Parmi elles, la seconde fut Ulanara (1718-1768) que l’empereur nomma impératrice en 1750, après la mort de la première impératrice, Fuca, en 1748.
Ulanara demanda à son maître et époux d’avoir son portrait peint à l’occidentale. Malgré sa surprise l’empereur accorda cette faveur et Jean-Denis Attiret fut choisi.
Pourquoi un portait à l’occidentale ? L’impératrice pensait ainsi, de par son originalité, conserver les faveurs impériales. Il y avait à la cour une nouvelle concubine Khoja Iparhan (1734-1788) dite la Concubine Fragance (ci-dessus) qui lui faisait de l’ombre.
Le film raconte l’histoire de ce portrait ( aujourd’hui au musée de Dôle, ville dont le peintre était originaire ) et des personnages qu’il a impliqués. Superbe ! (Merci à Cosmo pour cet article)
Laure2
24 janvier 2018 @ 07:34
Article qui donne envie : les costumes ont l’air somptueux.
Alienor
24 janvier 2018 @ 09:18
C’est un film d’une beauté extraordinaire admirablement joué.
Les décors, les intérieurs et paysages sont superbes.
A voir.
Dole s’écrit sans accent.
framboiz 07
24 janvier 2018 @ 09:19
Etonnant !
Muscate-Valeska de Lisabé
24 janvier 2018 @ 09:25
L’actrice semble superbement bien choisie.
Auberi
24 janvier 2018 @ 09:50
Deux épouses ’simples’ ?? Les codifications, statuts, sont tellement puissants dans la Chine impériale de cette époque d’où dépendaient toute une série d’honneurs, de prestiges, avec une étiquette rigoureuse et implacable, que je vous donne quelques pistes sur la ’simplicité’ de ces épouses,t que je connais bien.
Il existait 4 catégories de concubines :
Au sommet les « Feï », ensuite les « Pin », les « Kouei-jen », et dernier degré de l’échelle les « Tchang-Tsaï ». Classification minutieuse très stricte où tout est prévu, privilèges, honneurs, puissance de chaque rang, vêture, bijoux etc. Immenses sont les prérogatives d’une « Fei » mais les « Tchang-Tsaï » n’étaient que des bonnes à tout faire.
Lors des grands concours de concubinat après le deuil d’un empereur défunt (sous les Qing donc mandchous) où des centaines de jeunes vierges de bonnes familles fidèles à l’empereur défilaient devant lui pour être, peut-être, choisie dans son gynécée, chaque élue recevait son rang. Il pouvait très bien ne pas avoir de « Fei » mais une « Pei » qui recevait le titre d’impératrice mais elle était à une marche du rang suprême. La distribution sublime ne tenait que dans les mains sacrées du dieu vivant, l’empereur. La plupart du temps la concubine pouvait progresser dans cette hiérarchie lors d’une grossesse si un fils naissait, les filles ne comptant pas.
La dernière grande et redoutable impératrice Cixi ou Tseu-hi (1835-1908), qui exerça le pouvoir en Chine pendant 47 ans, fut sélectionnée en 1852 à l’âge de 14 ans au rang de « Kouei-Jen » (wikipedia dit ’Pin’ mais c’est faux). Elle mit au monde, en 1856, le fils héritier tant attendu (futur Toung-Che ou Tongzhi). En récompense, la jeune accouchée reçut enfin le rang tant convoité de « Fei » que lui octroya l’empereur Hien-Foung mais ne devint impératrice consort qu’à sa mort en 1861.
J’arrête sinon j’écris 10 pages. Voili voilà en gros, très gros… ;))
Cosmo
24 janvier 2018 @ 11:32
Cher Auberi,
Je vous remercie pour ces explications très intéressantes. Quelle codification, en effet !
Cordialement
Cosmo
Auberi
24 janvier 2018 @ 17:41
You welcome ;))
ambre
24 janvier 2018 @ 14:14
Je les lirais bien, vos 10 pages, moi ! Merci Auberi.
Question personnelle : ce sujet est votre passion, ou vous êtes historienne ? Peut-être bien les 2, auquel cas, je lirai tout vos articles si vous en écrivez pour N&R.
Laurent F
24 janvier 2018 @ 16:26
la suite la suite, on en redemande
Anna1
24 janvier 2018 @ 20:47
Merci pour ces explications.
Jakob van Rijsel
25 janvier 2018 @ 00:07
Très intéressant
Merci
Arielle
25 janvier 2018 @ 09:04
Merci, Auberi, merci beaucoup. Fascinant.
Actarus
25 janvier 2018 @ 18:18
Superbe, merci.
Cycy de Montjay
26 janvier 2018 @ 00:32
Ne vous arrêtez pas, car c’est toujours un plaisir de lire de telles précisions sur l’histoire de ces dynasties, notamment la dynastie Qing, qui fut la dernière.
Drôle de coïncidence mais je lis actuellement le livre de Jung Chang retraçant la vie de l’impératrice Tseu Hi.
Auberi
26 janvier 2018 @ 10:06
Merci à tous pour tous ces compliments !
Cycy de Montjay, bon nombre d’ouvrages biographiques sur Cixi (Tseu-Hi) existent avec plus ou moins de vérité historique. Je les ai tous lus. Les pires, romancés, décrivent une sorte de monstre insatiable assoiffé de pouvoir, de richesses, ayant causé des millions de morts par famine et autres. Ils ne se mettent pas dans le contexte de l’époque de ce fascinant pays alors pillé et exsangue par la guerre de l’opium lancée par les Britanniques. Le sac du joyau palais d’été, Yuanmingyuan, en 1860, où la France à été mêlée, a été une monstruosité. Il faut lire ’Le sac du palais d’été’ de Bernard Brizay. C’est quasiment insoutenable par moments. T’seu-hi avait alors 25 ans, mère vénérée du futur empereur âgé de 7 ans. Cet événement marquant a été décisif dans le renforcement de la xénophobie du pouvoir impérial.
Le plus ancien livre publié qui se base sur des rapports et papiers d’état des 10 ministères de l’époque, mémoires secrètes et correspondances, ‘Tseu-Hi, impératrice douairière’ de J.O.Bland & Backhouse édité par Hachette en 1912, que je possède, est souvent cité dans les cours de facs des départements chinois en France. Mais ce livre à petit tirage n’a pas eu de réédition. On le voit sur des sites de revente assez cher et en état très moyen.
En revanche, pour découvrir l’étiquette de cette cour au temps de Cixi, je vous recommande vivement de Jin Yi ’Mémoires d’une dame de cour dans la Cité interdite’ dont nos cervelles occidentales ne peuvent imaginer les contraintes dues à la puissance des superstitions du monde clos de la Cité interdite alors repliée sur elle-même où chaque souffle déplacé pouvait être puni de mort, où chaque papillon voletant une couleur funeste plongeait n’importe quel individu dans des affres terribles.
http://stendhal-syndrome.fr/blog/2016/03/avis-livres/histoire-et-biographies/memoires-dame-cour-cite-interdite-chine-yi-jin/
Sinon, ’Mémoires d’un eunuque dans la cité interdite’ de Dan Shi, nettement moins élaboré en tant que document et mal traduit, bp moins intéressant sur le plan historique, mais pour les curieux et curieuses, la scène d’émasculation y est par contre très bien décrite…
http://xuihtecuhtli.over-blog.com/article-dan-shi-memoires-d-un-eunuque-dans-la-cite-interdite-45678321.html
Et l’extraordinaire roman du grand Lucien Bodard (né en Chine), que je connais par coeur, avec la richesse de son style lyrique, ’La vallée des roses’, imaginant les sombres et pervers méandres de l’ascension de Cixi concubine, une merveille ! Je vous laisse le soin de découvrir le sens du titre
Non je ne suis pas sinologue quoique ce soit un regret de pas l’avoir osé, cette passion pour la Chine impériale m’habitant depuis mon plus jeune âge. J’ai étudié les lettres modernes, la philosophie, un peu psycho, j’ai des proches qui enseignent le chinois et le japonais. Au fait, pour ceux qui hésitent sur le pseudo, je le rappelle, je suis une femme !! Encore merci ;))
ambre
26 janvier 2018 @ 12:14
Mille mercis Aubéri pour le complément d’info ! Je comprends tout à fait votre passion, la mienne centrée sur l’Asie également.
Dans ma bibliothèque, j’ai 2 livres d’Anchee Min sur Cixi (Empress Orchid, The Last Empress) qui peuvent être pris pour les tomes 1 et 2. Je les ai beaucoup aimés car l’auteur nous la dépeint bien différemment de la femme assoiffée de pouvoir et déphasée par rapport au monde hors la cité interdite. Le contenu est très politique et dépeint toutes les contraintes, les choix qu’elle a dû faire et les dangers qu’une femme comme elle a dû affronter. C’était parfois un peu difficile, très touffu mais passionnant. Et depuis, je la vois très différemment…
Si vous les avez lus, j’adorerais avoir votre avis.
Auberi
27 janvier 2018 @ 21:50
Non Ambre, je n’ai pas lu Anchee Min. Il est vrai que je me méfie un peu de la ’romantisation’ de la vie de Cixi. Car cette dernière, après avoir été considérée comme un dragon terrible (ce que je pense aussi en partie) et sanguinaire, mais une femme exeptionnelle, connait actuellement un essor de popularité en Chine où elle est vénérée par les plus jeunes. Les avis des sinologues sont presque unanimes d’ailleurs… très critiques
Anchee min, qui vit aux US, s’est faite biographe des grandes figures de la Chine. Et on imagine aisément à combien son éditeur doit tirer quand la distribution se fait dans son pays de naissance… Mais je vais quand même jeter un oeil sur les deux ouvrages d’Anchee Min, merci de me le rappeler
ambre
29 janvier 2018 @ 15:10
Merci pour votre retour Auberi… C’est vrai que sur des personnages historiques tels, il est difficile de se faire une opinion sur uniquement une lecture. En tout cas, je garde vos références sous la main pour me replonger dans la vie de cette femme incroyable…
Et aujourd’hui, j’ai trouvé cet article : http://www.atimes.com/article/jung-chang-calls-chinese-history-sees/
Jung Chang a été aussi très critiquée en son temps (quand elle a sorti Wild Swans au début des années 90). Mais malgré tout, le fait qu’elle ait mené 12 ans de recherches pour écrire ses livres sur Cixi et Mao pique mon intérêt…
Cycy de Montjay
26 janvier 2018 @ 16:03
Merci infiniment, Auberi.
Je vais me plonger avec délectation dans les références suscitées.
Auberi
27 janvier 2018 @ 21:54
You welcome Cycy ;))
G. Lily May
24 janvier 2018 @ 10:04
Le sujet m’intéresse, je vais aller voir le film.
Bételgeuse70
24 janvier 2018 @ 10:24
Je me demande si ce film risque de faire autant polémique en Chine que « Matilda » en Russie ?
Cosmo
24 janvier 2018 @ 11:33
Je ne crois pas car il n’y a aucune critique de l’empereur et encore moins de la Chine et de son histoire.
ambre
24 janvier 2018 @ 14:11
Oui, comme le dit Cosmo, l’empereur est quasiment un figurant dans ce film. Le sujet est réellement Ulanara.
ambre
24 janvier 2018 @ 14:23
Sur un sujet similaire : il y a aussi une polémique en Inde en ce moment autour d’un film sur une figure mythique hindoue du Rajasthan, la reine Padmavati, qui aurait défendu son royaume contre les envahisseurs musulmans. Dans l’Inde de Modi, ça va très loin : on les empêchés de tourner en démolissant des décors, menaces de mort contre les acteurs et le réalisateur, le film a été interdit dans certains états… Tout ça parce que le réalisateur a osé insinuer que la reine aurait pu avoir une liaison avec le chef des envahisseurs. Une reine dont l’existence n’est historiquement pas certaine…
Kamila
26 janvier 2018 @ 14:56
Précisons que cette actrice est menacée par des fanatiques hindouistes :
http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/11/30/03002-20171130ARTFIG00121–padmavati-une-actrice-de-bollywood-menacee-de-mort-par-la-droite-nationaliste.php
ambre
29 janvier 2018 @ 15:13
Merci Kamila.
Outre les menaces de mort sur Deepika Padukone, ce qui m’étonne toujours dans ce genre de controverse en Inde, c’est qu’il se trouve toujours des gens si choqués pour menacer de s’immoler si leur opinion ne prévaut pas.
ambre
24 janvier 2018 @ 10:56
Ce film est en effet très beau, mais il manque de tension dramatique qui le rendrait passionnant. L’ensemble est finalement sec, en dépit de son esthétisme. A noter, une curieuse séquence d’ouverture en animation.
Bel effort de Melvil Poupaud qui joue presque toutes ses scènes en mandarin.
Actarus
24 janvier 2018 @ 10:56
L’empire de Chine est un sujet trop peu souvent abordé (tout comme le Japon d’avant l’ère Meiji et d’autres monarchies asiatiques), et c’est très intéressant. Merci beaucoup de cette découverte.
ambre
24 janvier 2018 @ 14:10
Bien d’accord avec vous Actarus. Et c’est souvent trop stéréotypé…
Alinéas
24 janvier 2018 @ 11:05
Superbe le dernier portrait.. Magnifique..!!!
Anna Claudia
24 janvier 2018 @ 11:26
Histoire fascinante en effet. Merci Auberi pour toutes les précisions apportées sur la hiérarchie des épouses et concubines de la cour impériale, à laquelle ressemblait fort – toute proportions gardées – la hiérarchie du harem ottoman.
Haut-Landaise
24 janvier 2018 @ 17:15
Ceci me rappelle les livres de Pearl Buck : vent d’est vent d’ouest – la mère – pavillon de femmes … , lus en des temps lointains et ça me donne envie de les relire. Merci HL
Robespierre
24 janvier 2018 @ 17:30
J’aime bien cette galerie de portraits en me demandant si le peintre a flatté ses modèles, comme autrefois dans les cours européennes. Je reste rêveur sur la hierarchie des dames qui meublaient les loisirs et les nuits du dieu vivant. Je me demande aussi si dans l’alcôve il les traitait différemment. Mesuré avec son impératrice, mais expérimentant des scènes du Kama-Soutra avec les dames plus bas dans la hiérarchie des « accompagnatrices » Evidemment, le film ne nous le dira pas..
Damien B.
24 janvier 2018 @ 17:46
Vous me donnez vraiment envie de voir ce film Cosmo.
Dans le même esprit cinématographique abordant l’Extrême-Orient des siècles passés, était sorti l’an dernier en Belgique Silence de Martin Scorsese lequel n’a pas recueilli toutes les louanges qu’il méritait.
Il y était aussi question de Jésuites, mais au Japon et un siècle avant l’œuvre que vous nous conseillez.
Tourmaline
25 janvier 2018 @ 01:50
Merci pour la recommandation et tous les commentaires. Sur ma liste!
Un rapport, esthétique au moins avec le film ‘Raise the Red Lantern’ (je ne sais pas le titre en francais) de Zhang Yimou, 1991, film que j’avais beaucoup aimé?
Cosmo
26 janvier 2018 @ 10:09
« La lanterne rouge » en français. Film absolument superbe et dont l’histoire, au fond, n’est pas très loin.
Bon weekend
Cosmo
ambre
26 janvier 2018 @ 12:16
C’était Epouses et Concubines qui se déroulait au début du XXè siècle.
Là, nous sommes au milieu du XVIIè.
Auberi
27 janvier 2018 @ 21:12
Alors Ambre, sur ce sujet-là, nous nous entendrions très bien ! Vous citez ’Époux et concubines’ du grand Zhang Yimou dont je pourrais quasiment doubler les dialogues (anglais, français, mais pas en chinois malheureusement) tant ce film m’a fascinée sous tous ses aspects. Tout comme la scène (pour ne citer qu’elle) du rituel massage des pieds à la concubine choisie, et les sonorités sensuelles que font les petits marteaux de la masseuse résonnant dans la somptueuse maison, immuable, attachée aux traditions ancestrales, magnifiques images d’un monde en train de s’évanouir lentement. Pour les intéressés (ées) :
http://www.cfdrm.fr/cinema_textes_Epouses_et_Concubines.htm
Merci Ambre ! ;))
Cosmo
28 janvier 2018 @ 11:39
En effet, Auberi, le film est superbe et la séance de massage des pieds devrait en inspirer plus d’un. On se sent tellement bien après.
Cela dit, ce monde magnifique était fait de contraintes et de frustration, chacun étant enfermé dans un carcan, physique ou moral, dont il ne pouvait sortir. La mort restait la seule issue possible.
Qu’avez-vous pensé du « Dernier Empereur » de Bertolucci ?
Cosmo
ambre
29 janvier 2018 @ 15:15
Oui, je crois que nous aurions beaucoup à nous dire :-)
Je me souviens très bien de cette scène aussi. Et de la fin du film, terrible.
De Zhang Yimou, j’ai beaucoup aimé Vivre ! et Le Sorgho Rouge, toujours avec Gong Li.
Yannick
25 janvier 2018 @ 03:17
L’histoire est un détail amusant de l’histoire, l’actrice est magnifique, ça donne envie !
Auberi
29 janvier 2018 @ 22:05
Oui Cosmo, j’ai bp aimé ’Le dernier empereur’ de Bernardo Bertolucci qui a merveilleusement traité la débâcle impériale de Pu Yi, pauvre marionnette névrosée dans un monde qu’il ne pouvait même pas soupçonner.
La première scène du film sur la mort de Cixi entourée de ses proches, la magnificence du décor, des costumes, l’instant où le dernier soupir est rendu et lorsque la boule de jade est introduite dans sa bouche pour faciliter le passage dans l’au-delà, donne déjà toutes les superbes promesses cinématographiques pour la suite du film. Grandiose.
Bertolucci a eu les autorisations pour filmer dans la Cité interdite, quelle chance pour ce joyau du cinéma. Je me demande si les autorités chinoises laisseraient une nouvelle fois un long métrage s’y dérouler. Pas sûr… ;))
Cosmo
30 janvier 2018 @ 16:59
Merci pour votre réponse, Auberi, que je partage en tous points.