Quatre boutiques à Shanghaï et Hong-Kong, et bientôt une cinquième à Pekin (c’est plus qu’aux Etats-Unis!)…Les Chinois sont fous des macarons Ladurée qui constituent l’ accompagnement parfait pour le thé. Depuis son apparition sous la dynastie Ming, l’art du thé infusé est un acte social et raffiné et l’association contemporaine avec un macaron est devenu du dernier chic pour les riches chinois.
Le fait que Ladurée soit une maison de pâtisserie française fondée en 1862 et que ce fut l’un des salons de thé prisés au Second-Empire, joue pour son image. Les Chinois ont été aussi fascinés par la scène du film de Sofia Coppola sur la reine Marie-Antoinette où celle-ci s’empiffrait de macarons à la rose créés par Ladurée. Les Chinois prisent les macarons à la pistache, aux fruits rouges et au chocolat. (Merci à Bertrand Meyer)
Roselila
21 juin 2016 @ 05:51
A Bruxelles (Grand Sablon), la boutique et superbe et les macarons délicieux.
Philibert
21 juin 2016 @ 09:13
Que vient faire un article sur les macarons en Chine dans Noblesse et Royautés ?
Cet article aurait mieux sa place dans un journal économique…
Gibbs
21 juin 2016 @ 12:58
Philibert,
Je suis au contraire très fière que des produits d’excellence français ou belges parviennent sur des marchés économiques aussi importants que la Chine.
Nos économies et surtout celle de la France ne peuvent se permettre de faire « la fine bouche » et relever le niveau n’a jamais pu qu’être positif sauf si vous préférez le nivellement par le bas…
Pour info Wiki
« Ladurée »
Création Création 1862
Siège social Drapeau de France Marcq-en-Barœul (France)
Ladurée est une maison de pâtisserie française fondée à Paris en 1862. La réputation internationale qu’elle a acquise est due notamment à ses macarons. La pâtisserie artisanale se développe et devient un groupe industriel de dimension internationale après son rachat en 1993 par le groupe Holder également propriétaire du réseau de boulangeries Paul.
Boutique Ladurée au 16 rue Royale à Paris
En 1862, Louis Ernest Ladurée, né à Paris le 21 février 1836, minotier de son état, crée une boulangerie au 16 rue Royale, au cœur de Paris. La Madeleine est alors un quartier d’affaires en pleine croissance, où sont installés des artisans du luxe français.
En 1871, un incendie permet la reconstruction de la boulangerie, et sa transformation en pâtisserie. Jules Chéret, peintre notable de la fin du siècle, est chargé de la décoration de cette nouvelle pâtisserie. En s’inspirant des techniques utilisées pour peindre les plafonds de l’opéra Garnier, il donne relief et profondeur aux plafonds. Il les orne de petits anges joufflus, notamment celui que l’on désigne comme l’« ange pâtissier », qui inspirera plus tard tous les éléments graphiques de la maison.
Sous le Second Empire, Paris a connu un fort développement des cafés, qui se veulent de plus en plus luxueux. Avec les restaurants chics de la place de la Madeleine, ces cafés deviennent des lieux de rendez-vous réputés. Les Parisiens se mettent à sortir, les femmes veulent faire de nouvelles rencontres, mais les salons et cercles littéraires ne sont plus à la mode. L’épouse d’Ernest Ladurée, Jeanne Souchard, fille d’un hôtelier de Rouen, a l’idée de mélanger les styles : le café traditionnel parisien, et la pâtisserie, qui donne naissance à l’un des tout premiers salon de thé de Paris. L’avantage de ce salon sur certains cafés est que les femmes peuvent être accueillies en toute liberté. En 1930, a lieu l’ouverture d’un salon au premier étage, réalisé par Pierre Desfontaines, le petit cousin de Louis Ernest Ladurée. »
Valerie
22 juin 2016 @ 06:16
Soutien total a gibbs
framboiz 07
22 juin 2016 @ 18:32
Jules Chéret a laissé son nom au musée de Nice .
ambre
21 juin 2016 @ 14:07
Le lien est avec le film de Sofia Coppola, sur Marie Antoinette. Comme quoi un bon placement produit dans un film fait les bonheurs d’une entreprise française à l’étranger.
*Gustave de Montréal
21 juin 2016 @ 14:59
Ça meuble en attendant le prochain mariage ou les dernières photos de bébés.
Gibbs
21 juin 2016 @ 12:52
Roselila,
Le quartier du Grand Sablon regorge de choses exquises; je pense à la maison Wittamer?
Valerie
22 juin 2016 @ 06:17
Oh oui quand je vais à Bruxelles je me gave
framboiz 07
22 juin 2016 @ 18:30
Wittamer, dites-nous tout !???
Mary
21 juin 2016 @ 06:38
Nous passons aux chinois notre goût pour les desserts…goût qui leur était épargné . Ils vont découvrir des nouveauteś comme les caries…
framboiz 07
22 juin 2016 @ 18:31
Pourvu qu’ils ne s’entichent pas trop des chocolats , car il n’y en aurait plus pour nous !
Philibert
23 juin 2016 @ 19:31
Non, ce sont les Japonais qui s’entichent des chocolats.
Chez eux, cela vaut des fortunes !
nde
21 juin 2016 @ 07:35
A quand des salons de café ? Les macarions sont la seule pâtisserie que je n’aime pas.
Jean Pierre
21 juin 2016 @ 10:14
Je plains les chinois.
Trianon
21 juin 2016 @ 12:58
Pourquoi?
J’adore les macarons :)
Gibbs
21 juin 2016 @ 13:01
Jean Pierre,
Je ne comprends pas votre réflexion car si je n’aime pas les macarons, force est de reconnaître que leur réputation n’est plus à faire.
JAusten
21 juin 2016 @ 16:21
oui tout pareil !
Corsica
21 juin 2016 @ 11:24
Je n’aime pas vraiment le sucré mais je ne sais pas dire non à un vrai baba au rhum ou à des macarons à la réglisse. Le problème, c’est que les pâtissiers savent de moins en moins faire le premier et que le deuxième a été tellement galvaudé que l’on vend des choses sans moelleux qui n’ont de macaron que le nom.
Gibbs
22 juin 2016 @ 08:13
Corsica,
Accord parfait à l’exception du fait que j’aime le sucré !!
Caroline
21 juin 2016 @ 13:07
Après les Japonais, les Chinois sont heureux et excités à la fois de connaitre sans cesse des nouveautés au dehors de leur immense pays autrefois fermé au monde occidental!
Je n’apprécie pas du tout la patisserie chinoise avec son choix limité!
DEB
22 juin 2016 @ 14:19
Les Chinois vont se pâmer quand ils vont découvrir les religieuses à la rose de chez Ladurée !
Trianon
22 juin 2016 @ 16:43
Celle à la violette est tout autant délicieuse, quant à l’ispahan ou L élysée …..miam..:)
Ghislaine
22 juin 2016 @ 17:46
St Jean de Luz , Biarrtitz sont des lieux reconnus pour leurs macarons .
Carole 007
22 juin 2016 @ 18:45
Je préfère ceux de Daloyau, particulièrement café et cognac fine champagne.
Carole 007
22 juin 2016 @ 18:46
oups Dalloyau !
olivier kell
23 juin 2016 @ 09:37
C’est d’un plouc cette tendance à tomber en pâmoison devant des macarons
Trianon
24 juin 2016 @ 15:18
Ce qui est plouc, c’est de ramener le plaisir d’en manger à une catégorie sociale!
Mais quelle idée saugrenue de votre part!
On aime ou on n’aime pas, on est bec sucré ou salé, ça n’a rien à voir avec la catégorie sociale
Corsica
25 juin 2016 @ 17:05
:):)