Par le mariage de sa fille Gisèle avec Léopold de Bavière, François-Joseph conforte les liens des Habsbourg avec la dynastie des Wittelsbach. Ses préoccupations se portent maintenant sur son fils unique. Le mariage de Rodolphe, l’héritier du trône, est en effet une question très sensible.
En 1878, on commence à lui chercher une épouse qui soit à la fois de son rang, catholique et dont l’union ne provoquera pas la susceptibilité des différents peuples de la monarchie.
L’archiduc héritier tombe sous le charme de l’archiduchesse Marie-Antonia d’Autriche-Toscane, fille de Ferdinand IV, grand-duc de Toscane, et de la princesse Anne de Saxe. François-Joseph considère d’abord cette idylle avec bienveillance. Cependant, la fiancée étant devenue poitrinaire, il aurait écarté l’idée d’un mariage dans la crainte que sa descendance ne subisse les conséquences de la maladie de l’archiduchesse. Elle fut dès lors conduite dans un couvent de Prague mais Rodolphe, ne voulant pas se résoudre à cette solution, aurait tout de même persisté dans son projet de mariage.
Ainsi, le 1er janvier 1880, dans le plus grand secret, Rodolphe épouse celle qu’il aime en l’église des Gardes Royales hongroises à Vienne. Seuls deux témoins sont présents ainsi que le père Gottfried Marschall, second aumônier de la cour, futur évêque coadjuteur de Vienne qui bénit l’union.
Le 7 mars 1883, Marie-Antonia aurait mis au monde, dans une villa de Cannes et dans le plus grand secret, un fils Charles Rodolphe Salvator avant de décéder de la tuberculose, peut-être des suites de ses couches…
L’enfant aurait été confié à Vienne à Heinrich Columba Pachmann et à son épouse, lequel aurait aussitôt reconnu l’enfant sous le nom de Robert Emile Pachmann, leur fils venant de mourir à l’âge de 5 jours. La famille Pachmann était apparentée à Bratfisch, cocher de l’archiduc Rodolphe.
Ce mariage secret ne fut jamais reconnu par la cour de Vienne et les recherches historiques menées jusque là ne permettent pas d’établir avec certitude la paternité de Rodolphe qui aurait été bigame pendant deux ans.
Quoiqu’il en soit, si le mariage est avéré, Rodolphe et Marie-Antonia se seraient séparés sur ordre de l’empereur et cette naissance serait le résultat de quelques entrevues furtives entre les deux époux secrets.
Rodolphe et Stéphanie de Belgique
Pour le souverain de l’Empire d’Autriche, l’heure est au choix de la personne digne de devenir la future impératrice. Après avoir refusé les infantes d’Espagne et de Portugal, ainsi que la princesse de Saxe, Rodolphe épouse docilement la très jeune princesse Stéphanie de Belgique le 10 mai 1881 en l’église des Augustins de Vienne.
Pour le couple impérial, c’est un pis-aller : l’empereur n’a guère d’estime pour le père de la fiancée, l’arriviste roi Léopold II. Celui-ci trompe ouvertement son épouse la reine Marie-Henriette, une archiduchesse d’Autriche de la branche hongroise. L’impératrice trouve Stéphanie beaucoup trop jeune et laide (elle la surnommera d’ailleurs plus tard « le hideux dromadaire » ou « la paysanne flamande »). Les deux fiancés sont en effet plutôt mal assortis, Rodolphe étant un jeune homme très séduisant alors que sa promise, pas très féminine, a encore un corps d’enfant.
La princesse Stéphanie lui donnera une fille, l’archiduchesse Elisabeth, née le 2 septembre 1883. La naissance de la petite princesse, surnommée « Erzsi », est une déception pour ses parents qui espéraient un fils. Mais elle deviendra très vite la petite-fille préférée de François-Joseph. (Voir à ce sujet l’excellente biographie réalisée par Patrick Germain sur la petite Erzi).
Noël 1886 à la Hofburg: Marie-Valérie, François-Joseph, Sissi, Stéphanie et Rodolphe entourent la petite Elisabeth.
Le mariage, heureux au départ, est rapidement un échec. Rodolphe est très intelligent, peu conventionnel, impulsif et très libéral, alors que Stéphanie est plutôt sérieuse, protocolaire et terne. Les désaccords grandissent peu à peu, et Rodolphe finit par retrouver son ancienne vie de célibataire. Il multiplie les conquêtes, et prend pour principale maîtresse Mizzi Caspar dès 1886.
À la suite de ses nombreuses liaisons, le prince héritier contracte une forme de blennorragie très grave. Il contamine alors son épouse, qui en conséquence ne peut plus avoir d’enfants. Rodolphe « se soigne » alors par de la morphine, de la cocaïne et de l’alcool, afin de surmonter son impuissance. Sujet à des états de dépression et d’anxiété, il se sait incurable, et tente par tous les moyens de cacher son mauvais état de santé à son père.
Marie Vetsera
Au début de l’automne 1888, Rodolphe rencontre Marie, la plus jeune fille de la baronne Hélène Vetsera. Une relation intime se noue entre eux. Le 26 janvier 1889, le prince Rodolphe a une violente dispute avec son père, mais on ne sait pas si l’empereur était en colère parce que Rodolphe a demandé au pape Léon XIII la reconnaissance de nullité de son mariage ou s’il a exigé que son fils rompe avec Marie Vetsera.
Le 27 janvier, Rodolphe va voir sa cousine la comtesse Marie-Louise Larisch et lui apprend qu’il est en danger. À la question de savoir si le danger vient de Stéphanie, Rodolphe répond : « Stéphanie ! Ah non, elle ne représente qu’un malheur privé. Le danger qui me menace est de nature politique. »
Pavillon de chasse de Mayerling : seule la poterne à gauche a subsisté, François-Joseph ayant fait raser le pavillon pour y édifier une chapelle à la place.
Le 28 janvier, Marie Vetsera et Rodolphe quittent chacun de leur côté Vienne pour se rendre au pavillon de chasse de Mayerling, où le prince héritier doit chasser avec le comte Joseph Hoyos et son beau-frère, le prince Philippe de Cobourg. Rodolphe envoie des lettres d’adieu à ses proches et écrit au chef de section au ministère des Affaires étrangères d’ouvrir seul son bureau et de détruire toutes les lettres de la comtesse Larisch et de Marie Vetsera.
Rodolphe sur son lit de mort
Zita, la dernière impératrice d’Autriche affirma vers la fin de sa vie (1983) que le couple a été assassiné pour des raisons politiques. Rodolphe aurait refusé de participer à un complot contre son père où des Français, qui voulaient se venger de l’Allemagne, auraient eu une part importante. Cette thèse est appuyée par des historiens dont Jean des Cars qui eut le privilège d’interroger la dernière impératrice sur la question. La découverte d’un télégramme de l’empereur adressé au pape Léon XIII, où il explique que son fils a été assassiné, accrédite cette thèse. De nombreux documents ont été détruits par les Habsbourg. Le couple avait de nombreuses blessures qui ne pouvaient pas s’expliquer par un suicide, notamment Marie qui aurait eu une blessure au crâne.
Sarcophage de Rodolphe dans la Crypte des Capucins
Dans Les Entretiens de l’Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d’Autriche-Hongrie, explique à l’auteur que l’Impératrice Élisabeth lui a confié qu’il s’agissait d’un suicide.
Le prince héritier est enterré le 5 février dans la Crypte impériale de l’église des Capucins à Vienne après avoir été d’abord exposé à la Hofburg sur un catafalque élevé masqué notamment par des palmiers, comme pour cacher sa tête. De même ses gants — contrairement à l’usage de l’époque — remplis de coton font naître des rumeurs sur les circonstances de sa mort.
Si sa fonction l’avait éloigné de son fils, si l’incompréhension avait fini par régler leurs rapports, il est certain que François-Joseph aimait son fils même s’il n’avait pas toujours su le lui montrer. Son aveu, au lendemain de sa mort, résume tous ses regrets: « Si Rodolphe pouvait revenir, je ne voudrais pas que ce fut à titre de prince héritier. Il a été trop éloigné de nous et élevé si différemment des autres enfants ».
Et en guise d’adieu, lors des funérailles, il dépose un baiser sur son cercueil.
Marie-Valérie, archiduchesse d’Autriche
Quelques temps après la disparition de Rodolphe, François-Joseph voit partir son dernier enfant, Marie-Valérie qui se marie à son tour.
On avait espéré qu’elle épouserait quelqu’un comme le prince héritier de Saxe ou le prince Michel de Bragance, prétendant au trône de Portugal, voire l’héritier du trône d’Italie mais elle s’y refusa catégoriquement et sa mère la soutint avec efficacité. Le prince Alphonse de Bavière n’eut pas plus de succès…
Fait important et des plus inhabituels pour l’époque et dans ce milieu social, l’impératrice, forte de son expérience et de ses souffrances, refusa que sa fille ne soit qu’un pion sur l’échiquier politico-matrimonial. Alors qu’elle avait joué un rôle complètement différent lors du mariage de Gisèle, elle conseilla à sa fille préférée de ne pas se marier trop jeune et de choisir judicieusement son époux après avoir rencontré d’autres jeunes gens. Ainsi écarta-t-elle le prince Alphonse de Bavière qui épousa Louise d’Orléans, la cousine bien aimée de l’archiduchesse.
Marie-Valérie et François-Salvator d’Autriche-Toscane
En 1886, l’archiduchesse s’éprend d’un cousin de la branche de Toscane, François-Salvator, docteur en médecine.
Mais les drames familiaux repoussent d’année en année la célébration du mariage. D’abord la mort du roi Louis II de Bavière, puis celle de son grand-père l’original duc Maximilien en Bavière (1888). Enfin celle de son frère en 1889, repousse encore la date du mariage.
Repas de famille à la Kaiservilla: de part et d’autre de François-Joseph, Gisèle et Marie-Valérie (à sa droite), face à eux, l’impératrice entourée par ses gendres. En bout de table, les deux fils de Gisèle: Georges et Conrad.
Le 31 juillet 1890, après une longue attente, Marie-Valérie, 22 ans, épouse enfin à Bad Ischl son cousin, l’archiduc François-Salvator d’Autriche-Toscane, de deux ans son aîné.
Au cours des premières années de son mariage, le couple réside dans les propriétés familiales. A sa première fille, née deux ans plus tard, elle donne le prénom d’Élisabeth.
Château de Wallsee
En 1895, le couple fait l’acquisition du château de Wallsee, en Haute Autriche. Situé sur une butte surplombant le Danube, il fut érigé au XIVe siècle par Henri VI de Wallsee.
La demeure aux murs moyenâgeux est entouré d’un vaste parc fermé par une somptueuse grille en fer forgé. Sur les deux battants du portail, les initiales FS et MV rappellent discrètement le nom de ses propriétaires. Après deux ans de travaux et de rénovation, le couple s’y installe avec sa petite famille qui ne cesse de grandir.
Les premières années de mariage du couple sont heureuses : 10 enfants (mais la petite dernière ne vécu que quelques jours) viennent égayer les salons de cette demeure multiséculaire.
Cela n’empêche pas Marie-Valérie de séjourner fréquemment à Ischl où naissent certains de ses enfants et où elle égaye les étés de l’empereur par sa présence affectueuse. Elle se rapproche de plus en plus de son père, notamment après la mort de sa mère, même si elle avoua que les relations avec le vieil homme étaient compliquées.
Elle ne manque jamais les anniversaires du vieil homme, lui amenant ses enfants pour apporter un peu de fraîcheur à l’automne de sa vie. A l’une de ces occasion, elle fait la surprise à son père d’habiller ses 4 aînés avec des costumes traditionnels des différentes régions de l’Empire. Ainsi le vieil empereur voit-il surgir Élisabeth, l’aînée portant une robe dalmatienne, François-Charles Salvator habillé en tyrolien, Hubert Salvator avec un costume hongrois et Hedwige habillée en Moravienne.
Lors de son 80e anniversaire, en 1908, la petite Élisabeth et son frère Hubert Salvator lui adressent un compliment ornée de belles edelweiss cueillies dans les montagnes chères au cœur du souverain.
Plus que sa sœur qui se trouve désormais à la Cour de Munich, c’est Marie-Valérie qui veille sur les vieux jours de son père. C’est elle, d’ailleurs, qui lui ferme les yeux à l’heure de sa mort, le 21 novembre 1916.
Wallsee, le village où s’installe Marie-Valérie à partir de 1895
Avec le temps, l’archiduc François-Salvator se tourne de plus en plus vers d’autres femmes et a notamment un fils d’une liaison avec une danseuse de l’Opéra de Vienne, Stéphanie Richter. Pour étouffer le scandale, la jeune femme est mariée en hâte à Londres avec un prince de Hohenlohe qui accepte d’endosser cette paternité adultérine mais prénomme l’enfant né en 1914 François-Joseph.
Seule enfant du couple impérial à être restée autrichienne (Gisèle, par son mariage, était devenue allemande), elle hérite, à la mort de son père, de la Kaiservilla de Bad Ischl qui est aujourd’hui en possession de son petit-fils, l’archiduc Markus d’Autriche-Toscane.
Le château et le village de Walsee vus depuis l’église de Sindelburg
Très cultivée, elle est comme sa mère, attirée par la poésie et publie quelques poèmes. Dans son village et la région de Wallsee, elle fonde des hôpitaux et des hospices et fait preuve d’une grande charité envers les habitants. Ils étaient très heureux de la voir s’installer à Wallsee, en particulier parce que Marie-Valérie était connue pour sa gentillesse et sa personnalité chaleureuse. Une telle générosité la fit surnommer de son vivant « l’Ange de Wallsee ».
Sous son autorité, le village a prospéré et l’économie locale et la richesse ont progressé. Plutôt pan-germaniste, Marie-Valérie reste en Autriche après la révolution de 1918 et conserve tous ses biens après avoir, avec son époux, renoncé à ses droits et titres, devenant monsieur et madame Habsbourg-Lorraine, simples citoyens de la république d’Autriche.
Le 6 septembre 1924, elle est emportée par une leucémie foudroyante et s’éteint dans son château, âgée seulement de 56 ans. Elle est enterrée le 11 septembre suivant dans le cimetière de Sindelburg, près de Wallsee, au milieu des tombes des simples villageois qu’elle a côtoyés et aidés au cours de sa vie. Son époux l’y suivit en 1939 après s’être remarié.
Le caveau de Sindelburg devient ainsi la dernière demeure de ses enfants et petits-enfants. Il est, en dehors de la crypte des Capucins, la nécropole des descendants autrichiens de François-Joseph. (Merci à Francky pour cet article – Copyright photos : Francky)
Robespierre
20 octobre 2016 @ 08:09
Tout de même, quand on voit les portraits de Rodolphe dans ses deux dernières années, on voit un homme vieux avant l’âge, rongé par on se demande quelle maladie. Evidemment, s’il prenait des drogues, ça vieillit avant l’âge. Et ça enlaidit. Comme la syphillis. Je pense au visage du père de Winston Churchill qui faisait peur.
Robespierre
20 octobre 2016 @ 18:20
Je pense aussi à Flaubert qui au départ était un très beau jeune homme mais dont la maladie fit interrompre les études. Son père médecin le bourra de médicaments et on obtient le visage de débauché (qu’il n’était pas) que nous avons eu sur nos livres de littérature du XIXe. Il perdit vite ses cheveux .
corentine
20 octobre 2016 @ 08:50
un grand merci Francky, vraiment passionnant .
j’ignorais que Rodolphe s’était marié une première fois avec une cousine et en avait eu un fils.
je me demande si Sissi n’a pas joué un rôle néfaste dans le couple Stéphanie-Rodolphe en détestant ouvertement sa belle-fille . Cela ne pouvait qu’éloigner Rodolphe de son épouse
Trianon
21 octobre 2016 @ 09:29
C’est clair qu’être dans le collimateur de sa belle Mere n’arrange pas un ménage ..
Eos
21 octobre 2016 @ 11:11
Corentine, je me le demande aussi.
Et je trouve que, bien que Sissi soit un personnage très populaire, le fait de qualifier sa belle-fille de « hideux dromadaire » (par exemple) était véritablement de la méchanceté gratuite, surtout que l’on nous a appris il y a peu que Stéphanie n’était pas quelqu’un de particulièrement désagréable.
Claudia
20 octobre 2016 @ 08:54
La suite, enfin ! toujours aussi passionnant.
Antoine
20 octobre 2016 @ 09:35
Qu’il est agréable d’apprendre tant de choses dans un article si bien illustré. Un très grand merci. J’ignorais tout du premier mariage de Rodolphe. Et pourquoi des « gants remplis de coton » sur sa dépouille ? On lui avait coupé les mains ? Il est bon de connaître l’envers du décor. Cela me conforte dans l’opinion que la vie de monarque ou de prince (et de leur conjoint) est rarement rose. Je ne les envie pas !
Francky
20 octobre 2016 @ 19:13
Antoine,
Selon des témoins, certains doigts de Rodolphe étaient cassés ce qui accrédite la thèse d’une lutte avant l’assassinat et explique la présence des gants pour masquer les coups…
Eos
21 octobre 2016 @ 11:13
Francky, merci pour toutes ces informations passionnantes.
C’est vrai que si le couple avait choisi de se suicider, ils n’auraient pas commencé à se battre, et je doute que Maria Vestera ait eu la force de casser les doigts de Rodolphe.
Mais pourquoi Sissi a-t-elle continué à prétendre que Rodolphe s’était suicidé ? Sa propre dépression l’y aurait-elle poussée ?
Sila
20 octobre 2016 @ 10:05
Reportage qui m’a fait connaître un fait que j’ignorais, à savoir le1er mariage de l’archiduc Rodolphe et la naissance de… Robert Emile Pachmann.
Quelqu’un pourrait il m’en dire plus sur ce personnage ? Merci d’avance et merci Régine.
Francky
20 octobre 2016 @ 19:16
Sila,
Ce fait est avancé par certains historiens avec les détails que rapportés ici.
Des détails suffisamment précis pour y apporter un intérêt mais les recherches actuelles n’ont pas encore prouvé avec certitude cette paternité, du moins à ma connaissance…
Francky
HéléneA
21 octobre 2016 @ 11:40
Sila,
Carl Rudolph-Salvator né le 07/03/1883 né à Cannes, a été déclaré sous le nom de Robert-Emile Pachmann, né le 08/03/1883 à Vienne et décédé à Vienne le 04/01/1964. Il se maria 2 fois.
Avec Alice von Stummer en 1906 dont 2 enfants
– Aloisia Hildegarde née en 1907 (mariée) et Robert Rodolphe-1908-1942
Avec Amalie von Stramek-Vondroska en 1922 dont 1 enfant
– Théodore Rodolphe Salvator né en 1924. Docteur en droit. Marié 3 fois- un fils avec sa 2ème épouse Rainer Rudoplf Salvator Pachmann né en 1950.
J’ai trouvé tout cela dans l’excellent ouvrage de Jacques et Nelly Parisot.
La descendance de François-Joseph 1er, paru en 1984.
COLETTE C.
20 octobre 2016 @ 11:12
Merci, Francky, pour ce reportage et ces merveilleuses photos.
Curieux, quand-même, que les descendants de François-Joseph, ne lèvent pas le voile sur le premier mariage secret de Rodolphe et sur sa mort. Sans doute des considérations politiques, qui persistent entre les états.
Francky
20 octobre 2016 @ 19:21
COLETTE C.
Vous savez que les secrets de familles sont parfois fort bien gardés.
Alors, quand il s’agit de la famille de Habsbourg-Lorraine, ce n’est plus un secret de famille: c’est un secret d’état… !
Seule des analyses ADN sur les restes de Robert Emile Pachmann permettraient de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse… Mais de telles analyses ne peuvent avoir lieu qu’avec l’accord de la famille.
Berthold
21 octobre 2016 @ 21:57
C’est juste Francky pour les secrets de famille et ou d’Etats au pluriel.
Mais heureusement que la vériter triomphe toujours!
Pas toujours possible de tout avoir sous contrôle!
Et pour l’ADN, ça n’est pas le seul moyen de confirmer ça, car il existe déjà des ADN connu de la famille de Habsbourg.
C’est comme ça que j’ai pus confirmer que ce que me disait mon grand-papa sur le faite d’être un descendant de la Maison d’Autriche est vrai et que j’ai pus en avoir la preuve matériel grace à mon ADN.
J.B. d’Autriche
Robespierre
22 octobre 2016 @ 08:58
Voulez-vous dire que vous êtes Berthold Pachman ? Ou un Habsbourg caché ? Vous en dites trop ou pas assez. Il est vrai qu’il y a tellement de secrets dans les grandes familles.
Berthold
24 octobre 2016 @ 11:23
J’en dis pas assez car je n’en sais pas assez (c’est un secret d’Etat)!
Et même dans la famille proche on ne veut pas me le dire!
J.B.
SIMON
4 janvier 2017 @ 16:07
Bonjour,
Comment avez vous fait pour que soit comparé votre ADN à celui de la famille Habsbourg ? Aviez vous un échantillon ?
Cela m’intéresse car mon père nous a toujours dit que nous étions des descendants de cette illustre famille. Je tente de faire l’arbre généalogique mais mon père étant décédé il me manque des informations. Je me heurte donc à un mur.
Une comparaison ADN pourrait m’aider à confirmer ou infirmer les dires de mon père. Mes enfants connaîtront ainsi leur histoire. Je trouve que c’est important de savoir d’où l’on vient. Ne serait-ce que pour certains gènes.
Je vous remercie par avance.
Bien à vous.
Véronique
Caroline
20 octobre 2016 @ 11:44
Francky, on apprend beaucoup sur François-Joseph dans votre reportage très intéressant avec des illustrations que je n’ai jamais vues [ sauf la célèbre photo de Rodolphe sur son lit de mort]!
Encore un grand merci de ma part!
clement
20 octobre 2016 @ 12:06
Voilà un très beau reportage que j’ai lu avec intérêt , merci d’avoir évoqué Marie-Valérie qui a toujours eu ma préférence , j’ai cherché longtemps son lieu de sépulture , me voilà renseignée !
Myriam
20 octobre 2016 @ 12:36
Très beau reportage.
Merci Régine!
Trianon
20 octobre 2016 @ 12:56
Mercî beucoup Francky!
Tres agreable à lire !
Ghislaine
20 octobre 2016 @ 13:49
Vraiment très intéressant ce reportage qui a l’avantage appréciable d’expliquer de façon limpide d.es situations alambiquées .
Merci et bravo
Gibbs ?
20 octobre 2016 @ 13:57
Voici un récit comme j’aime en lire.
Merci
AnneLise
20 octobre 2016 @ 13:58
Toujours remarquables photos, documents et commentaires.
Merci Francky !
Je dois avouer que bien qu’ayant lu pas mal d’ouvrages sur les Habsbourg, j’ignorais l’existence de ce mariage secret de Rodolphe ainsi que la naissance présumée d’un fils, la même année que Erzsi !
Je suppose et j’espère qu’au moment de la date anniversaire de la mort de François Joseph, vous nous ferez un article toujours passionnant, peut-être même avant !
beji
20 octobre 2016 @ 15:44
Francky,vos articles sont vraiment intéressants,celui-ci et celui de la semaine dernière
en particulier qui nous font découvrir François-Joseph intime et nous en apprennent davantage sur sa fille Marie-Valérie dont à ma connaissance,il n’existe pas de biographie en français.En ce qui concerne Rodolphe,je crois à un assassinat dans lequel Clémenceau, l’anti-clérical, aurait trempé celui-ci vouant une haine farouche aux Habsbourg car ils étaient catholiques,de même qu’il a refusé l’offre de paix séparée proposée par l’empereur Charles par l’intermédiaire de ses beaux-frères
Bourbon-Parme ce qui aurait épargné beaucoup de vies.Les carmélites de Mayerling prient encore de nos jours pour le repos de l’âme de Rodolphe et lorsqu’on leur
parle du » suicide » de l’archiduc elles répondent « la mort » de l’archiduc.
Robespierre
20 octobre 2016 @ 18:24
Assassinat ? Ca c’est la version « soft », c’est moins infâmant d’être assassiné que de s’être suicidé dans cette famille ultra catholique. Zita continua la légende familiale. Beaucoup de familles nobles ont des histoires peu ragoûtantes dans leur ascendance et on jette dessus le voile pudique de l’oubli. Ou du déni Mais dans le cas d’une famille régnante, je trouve que c’est vraiment malhonnête. Un homme assassiné n’écrit pas des lettres d’adieu, et il avait déja proposé à une maîtresse un suicide à deux. La dame avait pris ses jambes à son cou
HéléneA
21 octobre 2016 @ 10:18
Robespierre,
C’est justement ces lettres d’ adieu, qui me dérangent dans cette lugubre énigme.
Le suicide est plus probable. Et aussi les lettres d’adieu, adressées par Mary à sa mère , à sa soeur Hanna » Nous sommes heureux de partir tous eux dans l’autre monde…..; ».
Robespierre
21 octobre 2016 @ 11:38
A mon avis, à la fin de sa vie, Franz Josef a pu faire promettre à son successeur de propager la légende de l’assassinat. Zita a été un bon petit soldat
Francky
20 octobre 2016 @ 19:27
beji,
Vous avez raison: l’impératrice Zita elle-même a raconté au début des années 80 tout ce qu’elle savait sur cette affaire.
François-Joseph aurait préféré taire le rôle de Clemenceau dans la mort de Rodolphe afin de ne pas envenimer les relations avec la France ce qui aurait peut-être entraîné une guerre… Il existe un télégramme codé dans les archives du Vatican où le souverain explique les faits en détail au pape afin qu’il autorise des obsèques religieuses malgré la version du suicide.
Cosmo
21 octobre 2016 @ 20:00
Cher Francky,
Je ne crois pas à la thèse de l’assassinat, qui est aujourd’hui la thèse officielle de la famille impériale.
Il faut savoir qu’à l’époque Clemenceau n’était pas du tout anti-autrichien. Paul Clemenceau, frère de Georges, était marié avec Sophie Szeps, fille de Maurice Szeps, le journaliste duquel Georges Clemenceau était proche. A l’époque Clemenceau vantait les vertus de la démocratie autrichienne. Pourquoi se serait-il attaqué à l’héritier de l’empire, dont on pouvait prévoir qu’un jour il mènerait les reformes attendues ? Au moment de la mort de Rodolphe, Clemenceau était englué dans la politique française et n’avait aucun rôle sur le plan international.
Son rôle ensuite s’il fut important ne fut pas plus déterminant que celui de Lord Northcliff et Lloyd George, dans la décision de mettre fin à la monarchie danubienne.
Je suis loin d’être un ami de Clemenceau, mais il ne me parait pas utile de le mêler à une affaire où à mon sens seule la neurasthénie a eu un rôle à jouer.
La folie seule est en soi une excuse pour accorder des obsèques religieuses. Mais reconnaître officiellement la folie de son fils était sans doute difficile à François-Joseph, le lien pouvant être fait avec Louis II et Elisabeth, dont il savait qu’elle était folle ( et c’est ainsi que les Viennois la voyaient) . Il a, je pense, préféré laisser courir des fausses informations afin de sauver « l’honneur » familial.
Le télégramme en question n’a jamais été retrouvé à ce jour.
Amicalement
Cosmo
Corsica
22 octobre 2016 @ 00:37
Cosmo,
Je partage totalement votre point de vue qui correspond beaucoup plus à la réalité d’un homme souffrant de névrose et d’idées suicidaires que d’un homme assassiné par pur anticléricalisme d’un homme politique français. Et il est évident que pour François Joseph ce passage à l’acte ne fut pas facile à accepter, notamment pour les raisons que vous invoquez.
Personnellement, je trouve quelque chose d’antinomique entre l’hypothèse des mains cassées dans une lutte et les lettres écrites par Rodolphe. Si Rodolphe s’est défendu contre un ou des agresseurs, la logique veut qu’il l’ait fait dès leur irruption dans le pavillon de chasse. Le problème, c’est que dans ce cas de figure, il aurait été totalement incapable d’écrire plusieurs lettres d’adieux, même pas une.
La réalité est souvent beaucoup plus simple qu’on veut bien l’imaginer et, à Mayerling, l’archiduc Rodolphe s’est simplement donné la mort sous l’action conjuguée de son hérédité, de sa vie de jeune héritier impuissant, physiquement et politiquement parlant et de sa toxicomanie. Il suffit souvent d’une seule des variables pour qu’il y ait passage à l’acte, alors trois ….
Des milliers de personnes, chaque jour, se donne la mort pour cause de souffrance psychique insupportable, et ils n’ont vraiment pas besoin d’assassin pour ça. Peu importe que l’on soit prince ou manant, catholique ou athée, au moment de la décision il n’y a qu’un homme ou une femme confronté à une souffrance tellement insupportable que la mort, seule solution envisageable, semble douce.
Amicalement
Corsica
PS : Merci Francky, vos. reportages sont toujours intéressants et très bien illustrés.
Corsica
22 octobre 2016 @ 00:38
Pardon, il fallait lire : se donnENT.
Robespierre
22 octobre 2016 @ 08:59
Les mains ont pu être cassées après la mort quand on a essayé de le bouger ou de le transporter. Dans l’affolement général.
Corsica
22 octobre 2016 @ 14:08
Précision qui a son importance, je voulais dire : « Le problème, c’est que dans ce cas de figure, il aurait été totalement incapable d’écrire SOUS LA CONTRAINTE plusieurs lettres d’adieux, même pas une. » Et ceci était une réponse au post ci-dessous de Beji.
HRC
23 octobre 2016 @ 16:03
Cosmo, je case ici que j’ai lu votre sujet sur l’histoire de la Corse, sur votre blog.
J’ai beaucoup appris, et l’attachement que l’on sent en filigrane est émouvant.
HRC
Cosmo
23 octobre 2016 @ 20:49
Chère HRC,
Je vous remercie pour votre compliment. La Corse, que l’on soit corse ou pas, est un pays attachant. Quant à Pascal Paoli et Napoléon, ma famille était liée aux deux, avec en plus de sympathies britanniques, c’est dire si les choses n’étaient pas simples.
Très amicalement
Cosmo
Christine
20 octobre 2016 @ 20:24
C’est une évidence, le suicide étant un péché mortel chez les catholiques, on voit mal des Carmélites prier pour un suicidé…! Non ?
Antoine
21 octobre 2016 @ 09:44
Christine, mieux vaut prier pour ceux qui en ont le plus besoin…
Bernadette
21 octobre 2016 @ 13:13
Au contraire ils ont encore plus besoin de prières et les Carmélites prient pour tous les chrétiens sans discrimination.
Gérard
24 octobre 2016 @ 01:11
Si les Carmélites ne priaient que pour les saints elles ne feraient guère œuvre utile, encore qu’il soit nécessaire de prier pour les saints qui sont sur cette terre et ne sont pas encore bienheureux au ciel.
Par ailleurs depuis toujours et plus encore en ces temps l’Église considère que certains en ce suicidant n’avaient plus tout à fait leur libre arbitre. Souvenons-nous aussi que l’Église a canonisé une jeune fille, Pélagie, qui avait préféré se suicider plutôt que d’être violée.
Aujourd’hui les suicidés peuvent être enterrés religieusement.
Pivoine
21 octobre 2016 @ 14:50
Une biographie en français sur Marie-Valérie a été publiée à la fin des années 1980 par Marie-Bernadette DUPUY aux éditions Dehedin. Le livre intitulé « Sur les traces de Sissi … L’Ange de Wallsee » est préfacé par l’Archiduchesse Rosemary d’Autriche-Toscane épouse d’Hubert-Salvator, 3ème enfant de Marie-Valérie.
Robespierre
22 octobre 2016 @ 09:00
Finalement, Marie-Valérie c’est la Habsbourg qui a bien tourné et qui a tout reussi.
FRANCKY
23 octobre 2016 @ 22:30
Vous avez raison Robespierre !
Marie-Valérie est très attachante et a été fort apprécié des habitants de Wallsee. Preuve qu’il n’y a pas eu de problème d’hérédité entre les 2 cousins germains devenus mari et femme…
Berthold
20 octobre 2016 @ 17:23
Merci Francky.
Le début, bien évidement, est sujet à de nombreux débats.
Et c’est pas fini!
J.B. d’Autriche
Robespierre
20 octobre 2016 @ 18:26
J’avais entendu parler de ce mariage secret. Je ne sais qu’en penser. Mais s c’est vrai, c’est triste pour l’enfant, né d’un mariage religieux et traité comme un paria.
JAusten
20 octobre 2016 @ 18:32
même plus la peine d’acheter un bouquin, nos reporters et leurs reportages sont d’immenses qualités et savent très bien gérer le suspens !
Cela me fait penser que la fin du XIXème siècle pour de nombreuses héritiers de grandes familles a été le début de leur décadence.
Merci infiniment Francky.
ciboulette
20 octobre 2016 @ 18:44
Bravo et merci , Francky , vous nous tenez encore une fois sous le charme !
Cosmo
20 octobre 2016 @ 19:28
Cher Francky,
Quel lièvre vous soulevez-là ! La famille impériale va en avaler ses chapeaux…Imaginez que pour dissimuler le suicide l’impératrice Zita parle d’assassinat, ce dont nul n’a aucune preuve…alors faire de l’archiduc Rodolphe un bigame, c’est ajouter du péché au péché.
La fortune de Marie-Valérie étant en Autriche, elle n’avait pas d’autre choix que de reconnaître la république autrichienne, moyennant quoi, elle était exclue de la Maison d’Autriche de par un des derniers actes de famille signé par l’empereur Charles. ce dernier avait été très clair : tout membre de sa maison faisant allégeance à la nouvelle république cessait ipso facto d’être membre de l’Archi-Maison.
Amicalement
Cosmo
Robespierre
21 octobre 2016 @ 07:22
Moi à sa place, j’aurais aussi préféré être exclue d’une famille fauchée (et puis être exclu, ca veut dire quoi dans le fond ? On reste ce qu’on est, personne ne peut changer votre nom ni votre naissance princière) et garder mon argent et mes biens.
Ah oui alors. Imaginons Marie-Valérie accueillie à bras ouverts par le chef de famille impécunieux, faisant la révérence avec une vieille robe de dix ans et des talons éculés, et allant loger pour le voir dans un hôtel bas de gamme. Elle a préféré la belle vie, et garder son héritage légitime.
Marie de Bourgogne
23 octobre 2016 @ 14:25
Entièrement d’accord avec vous Robespierre.
MIKA
20 octobre 2016 @ 20:17
On est toujours un peu déçu (e) lorsque l’on arrive à Mayerling, car effectivement il ne reste plus rien du pavillon de chasse et de l’environnement de l’époque…
Triste destin que celui de Rodolphe (si beau prenom..) , enfant déjà entre un père severe et une mere absente .
Ellen
20 octobre 2016 @ 20:26
Il y a une erreur. Celui qui a hérité de la villa de Bad Ischl est un descendant de Marie Valérie, pas de Gisèle
Francky
21 octobre 2016 @ 00:00
Ellen;
C’est bien ce qui est écrit:
« Seule enfant du couple impérial à être restée autrichienne (Gisèle, par son mariage, était devenue allemande), elle hérite, à la mort de son père, de la Kaiservilla de Bad Ischl qui est aujourd’hui en possession de son petit-fils, l’archiduc Markus d’Autriche-Toscane ».
Le sujet du paragraphe étant Marie-Valérie, je n’avais pas jugé utile de citer son prénom dans chaque phrase.
Danielle
20 octobre 2016 @ 21:16
Francky, vous êtes Franck Ferrand ou Stéphane Bern sur Noblesses et Royautés, merci pour vos reportages historiques très intéressants.
Pierre-Yves
20 octobre 2016 @ 22:46
Très intéressante évocation de Francky, aussi instructive qu’agréable à lire et accompagnée d’une belle iconographie.
Merci à lui.
Robespierre
21 octobre 2016 @ 13:36
Avec tout le travail qu’il avait, il a fait, comme père, ce qu’il a pu. C’était un homme sensible et avec un bon fond
Claude MARON
21 octobre 2016 @ 13:47
Quand on regarde les photos, Rodolphe n’était pas si mal…
Dominique d'amico
21 octobre 2016 @ 13:52
Reportage passionnant, que de mysteres et secrets de familles
J aime
Pascal
21 octobre 2016 @ 17:40
Je n’avais jamais entendu parler d’une implication française dans l’affaire de Mayerling mais je suis tout à fait prêt à l’admettre .
Les arguments en faveur du suicide sont assez simples et évidents.
( les lettres de l’Archiduc , son tempérament morbide )
Ceux en faveur de l’assassinat ne sont pas négligeables …
Une chose me frappe c’est que la thése du suicide , qui n’arrangeait pas la famille impériale , s’est développée très rapidement comme si on la préfèrait à une thèse encore plus gênante.
clement
21 octobre 2016 @ 17:46
Celui pour qui il faut prier est bien l’archiduc Rodolphe ,enfant peu choyé entre un père toujours à son bureau , une mère fantasque toujours absente ; plus tard un homme incompris qui voulait faire bouger la machine politique rétrograde des Habsbourg ,mal marié , n’ayant d’autre échappatoire que la morphine et les femmes ,supportant mal une grande solitude ,héritant des idées morbides de sa mère (crâne sur son bureau ), comment dans ce cas ne pas avoir envie d’en finir avec la vie …les lettres laissées par Marie Vetsera et l’archiduc confortent l’idée du suicide ..(. elle l’accompagnant dans la mort par amour ,lui ayant besoin de quelqu’un pour franchir le pas )..la famille très catholique ne pouvant admettre l’idée du suicide a usé d’autres prétextes pour justifier ce drame !
beji
21 octobre 2016 @ 18:20
Le fait que Rodolphe ait laissé des lettres n’est pas un argument en faveur du suicide
car elles ont pu être écrites sous la menace;les condamnés à mort peuvent aussi
écrire des lettres d’adieu.
Bernadette
22 octobre 2016 @ 09:09
D »accord avec vous Beji ! Ou bien écrites par quelqu’un qui a imité les écritures pour faire croire à un suicide ! on ne le saura jamais et on ne peut que supposer !
Marie de Bourgogne
23 octobre 2016 @ 14:24
Sauf que Rodolphe avait déjà proposé le suicide à une autre de ses maitresses (qui a refusé).
Marie1
21 octobre 2016 @ 19:53
Merci pour ces 2 reportages très intéressants.
jo de st vic
21 octobre 2016 @ 19:57
Je pense que la princesse belge n’était absolument pas une compagne pour Rodolphe. Son pére Léopold II a tout fait pour la « faire » epouser l’heritier, jusqu’a mentir sur son age…une princesse « plus femme » aurait peut être evité le drame de Mayerling…bon je ne vais pas refaire l’histoire
Marie de Bourgogne
23 octobre 2016 @ 14:23
C’est plutôt Rodolphe qui n’était absolument pas un compagnon pour la princesse Stéphanie.
Ce mec n’était pas net et quelque soit la femme qu’il aurait épousé, il n’en aurait fait que selon son bon vouloir.
Robespierre
23 octobre 2016 @ 15:12
Je pense comme vous. Rodolphe n’était pas un cadeau, tout prince héritier qu’il fût.
Cosmo
23 octobre 2016 @ 16:18
Chère Marie,
La princesse Stéphanie a vraiment souffert d’un déficit d’image entretenu, volontairement ou non, par la famille impériale. Comme sa soeur Louise, elle a été victime d’un système dont elle a su sortir avec bonheur, alors que la pauvre Louise a payé toute sa vie. La princesse Clémentine, la plus jeune, a su aussi avoir la patience de supporter la tyrannie de son père. Heureusement pour elle, tout s’est bien terminé. Vous avez raison, Rodolphe aurait été odieux avec n’importe quelle femme et faire de Stéphanie la responsable du malheur de son père, comme l’a fait leur fille Elisabeth-Marie, est le refus de voir les choses en face. La seule chose que l’on puisse dire pour défendre Rodolphe est qu’il était un grand malade, physiquement et moralement. Je ne pense pas qu’il faille chercher l’hérédité car ses deux soeurs étaient tout-à-fait normales.
Amicalement
Cosmo
jo de st vic
23 octobre 2016 @ 15:03
C’est votre opinion je la respecte, toutesfois je pense que le roi Léopold II a vraiment tout fait pour que sa fille épouse le futur empereur…elle est donc mariée a peine a 17 ans tout juste nubile (le mariage avait ete retardé..) Quant a ce « mec » comme vous dites il est comme les messieurs de cette époque…son propre beau pére ayant aussi maitresses …
septentrion
23 octobre 2016 @ 18:05
J’ai lu dans « François-Joseph ou l’effondrement d’un empire » de Karl Tschuppik (1933) qu’après la mort de Rodolphe, François-Joseph avait confié les dossiers sur le konprinz, non aux archives secrètes de la Hofburg, mais à son ministre, le comte Taffe avec l’ordre formel de ne jamais révéler le mystère renfermé dans ces papiers.
Le comte Edouard Taffe, de même que l’entourage de l’empereur, ont gardé le secret.
Pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir détruit ces archives tout simplement?
Un grand merci Francky pour vos articles très intéressants à suivre.
Robespierre
25 octobre 2016 @ 12:56
J’ai lu quelque part, qu’un dossier ou une farde censée contenir le secret de Mayerling avait été ouvert(e) longtemps après le drame. Je ne sais pas si c’était dans la famille du comte Taffe ou dans une autre. Et le dossier etait vide ! Donc quelqu’un a dû faire le ménage, un admirateur inconditionnel de la dynastie, je suppose.