A Alingsas, la famille royale de Suède et la princesse Martha Louise de Norvège ont assisté aux funérailles du baron Niclas Silverschiöld, époux de la princesse Désirée de Suède.
Après beaucoup de joie aux 80 ans du couple royal de Norvège , on voit une telle tristesse chez les royaux suédois durant ces funérailles trop tardives à mon avis!
Madeleine de Suède n’est-elle pas venue se déplacer à cette cérémonie funèbre?
Enfin, étrange, après les fêtes de Norvège …
Daniel , toujours galant, 2 photos =3 femmes à son bras , il est tout à fait intégré , dans toutes les familles royales du Nord !
Retour du prince Daniel auprès de son épouse que nous avons vu souvent seule ces temps derniers. À quelle personne donnait-il le bras sur la première photographie ?
Sur la première photo le prince Daniel accompagne son épouse mais également certainement la princesse Margaretha Madame Ambler qui paraît amincie. La princesse Bénédicte de Danemark était également présente semble-t-il. Il n’a pas été précisé où le baron a été inhumé peut-être au cimetière royal de Haga ou dans la chapelle de sa famille au cimetière de Tölö près de Göteborg.
J’avais eu une collègue d’origine suédoise qui a perdu ses parents quand nous travaillions ensemble et à chaque fois j’avais été très étonnée du long intervalle qu’il y avait entre la date du décès et celle de l’ensevelissement. Je pense que c’est une « coutume » suédoise, mais n’ai pas plus d’information.
En tous les cas c’est plus court que pour le décès d’un roi en Thaïlande car j’ai récemment lu que l’incinération du Roi Bumiphol (orthographe non garantie) aura lieu au mois d’octobre !
Oui à chaque enterrement en Suède on s’étonne du laps de temps qui s’écoule entre le décès et l’inhumation, mais il est vrai que nous n’avons pas en Suède des températures méridionales et aujourd’hui les problèmes de conservation sont tout de même résolus.
Le prince Daniel n’étant pas du sérail avait besoin je suppose de se refaire une santé loin du protocole et puis il avait le droit de prendre un congé parental comme tout père d’un nouveau-né !
Selon Jonathan Nackstrand pour l’Agence France-Presse la moyenne des jours qui s’écoulent en Suède entre un décès et les funérailles est de plus de 20 jours pendant lesquels le corps reste dans un établissement funéraire. Les Suédois tiennent à ce que tout soit bien organisé pour les funérailles, qu’on puisse prendre des congés, faire garder les enfants, comme on prend du temps avant un baptême ou un mariage.
D’autre part la Suède actuelle, majoritairement protestante, est un pays où la pratique religieuse est faible avec 8 % de pratiquants déclarés.
Ce laps de temps n’est pas fait pour s’habituer à la mort du défunt, il n’est pas fait en pensant que l’âme ne part peut-être pas tout de suite du corps, il n’est pas fait pour prolonger la présence du défunt sur cette terre, les Suédois sont très pragmatiques.
Pour Åke Daun, professeur émérite d’ethnologie à l’Université de Stockholm, c’est plutôt ici « l’expression du tempérament pratique des Suédois ». « En général, la mort intervient à un moment qui n’est pas prévisible. On estime en Suède qu’il faut reculer la cérémonie d’enterrement le plus possible pour que la famille, les amis y assistent. »
Dès lors on considérerait peut-être enterrer rapidement le mort serait procéder à la sauvette. Pourtant la tradition me remonterait guère plus loin qu’aux années 1970 où le délai était de deux mois en général. À cette époque il y avait de nouveaux expatriés, il y avait des Suédois qui étaient les premiers touristes des classes moyennes de leur pays et il fallait leur donner du temps pour revenir enterrer les morts, explique Anders Jarlet, historien de l’Église suédoise.
Mais celui-ci imagine aussi que les rigueurs du climat spécialement au XIXe siècle pendant l’hiver ont pu être une cause de l’allongement des délais car le sol pouvait être gelé dans un pays où la mode n’était pas aux mausolées collectifs, et dès lors les cercueils étaient enterrés dans un premier temps dans une fosse commune, pour être exhumés plus tard et mis en terre l’été.
Toutefois les mêmes conditions expliqueraient un même traitement en Norvège ou en Suède par exemple, or en Norvège l’enterrement aux termes de la loi doit avoir lieu dans les 10 jours ouvrables, au Danemark dans les huit jours qui suivent le décès.
Eva Brunne, évêque de Stockholm, déplore dans un entretien à l’AFP qu’aujourd’hui « on donne la priorité à autre chose, un voyage ou une obligation professionnelle importante qui font que l’enterrement d’une vieille mère
attendra ».
Anders Jarlet trouve la pratique suédoise déplorable : « S’occuper des morts, c’est une des choses qui nous distinguent des autres espèces animales. »
C’est donc aussi le signe d’une société individualiste qui selon Ulf Lerneus, président de l’Association des pompes funèbres, « exile ses vieux dans des maisons de repos où, aux yeux de leurs enfants, ils sont déjà morts ».
Néanmoins en Suède les Juifs et les Musulmans sont enterrés entre un et cinq jours après la mort conformément à leur tradition.
Il y a tout de même une limite en Suède, la loi exigeant qu’à défaut de crémation le corps soit enseveli dans le mois. Les cimetières suédois, sauf à Stockholm par exemple, sont placés sous l’autorité de l’Église de Suède quelle que soit la religion ou l’absence de religion du défunt. Les Suédois ne sont pas très pratiquants mais 83 % des obsèques sont religieuses et ces obsèques ont lieu à l’église qui peut être une église évangélique, une église libre, une église catholique, orthodoxe… Les rares obsèques purement civiles ont eu parfois dans une chapelle, parfois à l’extérieur par exemple dans un jardin, sous la conduite d’un maître de cérémonie civil.
Depuis peu certains en Suède ont recours à la promession, ou funérailles écologiques, selon le procédé développé en 1999 par le docteur Susanne Wiigh-Mäsak et qui consiste à plonger le corps dans de l’azote liquide en sorte qu’il devient friable et l’on provoque sa destruction en particules fines ; la poudre obtenue est placée dans une urne biodégradable qui peut-être incinérée ou enterrée…
Caroline
12 mai 2017 @ 09:00
Après beaucoup de joie aux 80 ans du couple royal de Norvège , on voit une telle tristesse chez les royaux suédois durant ces funérailles trop tardives à mon avis!
Madeleine de Suède n’est-elle pas venue se déplacer à cette cérémonie funèbre?
clement
12 mai 2017 @ 09:11
La famille royale de Suède et la princesse Martha passent d’une réjouissance à l’autre sans transition !
Bambou
12 mai 2017 @ 10:15
Le roi semble toujours se tenir à distance de la reine. Étrange impression.
COLETTE C.
12 mai 2017 @ 10:40
Heureuse de revoir Martha Louise, son divorce est-il prononcé ?
beji
12 mai 2017 @ 11:08
Est-ce la princesse Cristina à côté de son époux ?
Gérard
13 mai 2017 @ 09:54
Oui c’est la princesse Cristina. Birgitta était là aussi.
Danielle
12 mai 2017 @ 12:36
Passer de festivités à un deuil demande une bonne adaptation et nous en avons ici le cas.
Marie de Cessy
12 mai 2017 @ 13:55
Il est enterré tard, il est mort depuis près d’un mois je crois.
Martha-Louise de Norvège représentait ses parents je présume.
framboiz07
12 mai 2017 @ 20:46
Enfin, étrange, après les fêtes de Norvège …
Daniel , toujours galant, 2 photos =3 femmes à son bras , il est tout à fait intégré , dans toutes les familles royales du Nord !
Richard
12 mai 2017 @ 22:42
Les funérailles on lieu tard je trouve, le baron est décédés depuis déjà plusieurs semaines
Anna Claudia
13 mai 2017 @ 06:04
Retour du prince Daniel auprès de son épouse que nous avons vu souvent seule ces temps derniers. À quelle personne donnait-il le bras sur la première photographie ?
Gérard
13 mai 2017 @ 09:55
Sa femme et Martha-Louise de Norvège qui représentait ses parents.
Gisele
14 mai 2017 @ 15:44
Anna Claudia parle de la première photo.
Gérard
16 mai 2017 @ 03:04
Sur la première photo le prince Daniel accompagne son épouse mais également certainement la princesse Margaretha Madame Ambler qui paraît amincie. La princesse Bénédicte de Danemark était également présente semble-t-il. Il n’a pas été précisé où le baron a été inhumé peut-être au cimetière royal de Haga ou dans la chapelle de sa famille au cimetière de Tölö près de Göteborg.
Anastasie
13 mai 2017 @ 09:32
J’avais eu une collègue d’origine suédoise qui a perdu ses parents quand nous travaillions ensemble et à chaque fois j’avais été très étonnée du long intervalle qu’il y avait entre la date du décès et celle de l’ensevelissement. Je pense que c’est une « coutume » suédoise, mais n’ai pas plus d’information.
En tous les cas c’est plus court que pour le décès d’un roi en Thaïlande car j’ai récemment lu que l’incinération du Roi Bumiphol (orthographe non garantie) aura lieu au mois d’octobre !
teddy447
13 mai 2017 @ 19:24
bhumipol aldulyadeh le feu roi Rama IX de thailande
dans quel état sera son corps quand ils vont l’incinérer
Gérard
14 mai 2017 @ 13:07
Il a été embaumé.
Gérard
14 mai 2017 @ 13:10
Oui à chaque enterrement en Suède on s’étonne du laps de temps qui s’écoule entre le décès et l’inhumation, mais il est vrai que nous n’avons pas en Suède des températures méridionales et aujourd’hui les problèmes de conservation sont tout de même résolus.
clement
13 mai 2017 @ 12:52
Le prince Daniel n’étant pas du sérail avait besoin je suppose de se refaire une santé loin du protocole et puis il avait le droit de prendre un congé parental comme tout père d’un nouveau-né !
Alinéas
13 mai 2017 @ 16:40
Quel plaisir de voir le retour du prince Daniel.!
framboiz07
13 mai 2017 @ 22:49
Un an , son congé, il vient comme membre de la famille , je pense …
Gérard
16 mai 2017 @ 18:15
Selon Jonathan Nackstrand pour l’Agence France-Presse la moyenne des jours qui s’écoulent en Suède entre un décès et les funérailles est de plus de 20 jours pendant lesquels le corps reste dans un établissement funéraire. Les Suédois tiennent à ce que tout soit bien organisé pour les funérailles, qu’on puisse prendre des congés, faire garder les enfants, comme on prend du temps avant un baptême ou un mariage.
D’autre part la Suède actuelle, majoritairement protestante, est un pays où la pratique religieuse est faible avec 8 % de pratiquants déclarés.
Ce laps de temps n’est pas fait pour s’habituer à la mort du défunt, il n’est pas fait en pensant que l’âme ne part peut-être pas tout de suite du corps, il n’est pas fait pour prolonger la présence du défunt sur cette terre, les Suédois sont très pragmatiques.
Pour Åke Daun, professeur émérite d’ethnologie à l’Université de Stockholm, c’est plutôt ici « l’expression du tempérament pratique des Suédois ». « En général, la mort intervient à un moment qui n’est pas prévisible. On estime en Suède qu’il faut reculer la cérémonie d’enterrement le plus possible pour que la famille, les amis y assistent. »
Dès lors on considérerait peut-être enterrer rapidement le mort serait procéder à la sauvette. Pourtant la tradition me remonterait guère plus loin qu’aux années 1970 où le délai était de deux mois en général. À cette époque il y avait de nouveaux expatriés, il y avait des Suédois qui étaient les premiers touristes des classes moyennes de leur pays et il fallait leur donner du temps pour revenir enterrer les morts, explique Anders Jarlet, historien de l’Église suédoise.
Mais celui-ci imagine aussi que les rigueurs du climat spécialement au XIXe siècle pendant l’hiver ont pu être une cause de l’allongement des délais car le sol pouvait être gelé dans un pays où la mode n’était pas aux mausolées collectifs, et dès lors les cercueils étaient enterrés dans un premier temps dans une fosse commune, pour être exhumés plus tard et mis en terre l’été.
Toutefois les mêmes conditions expliqueraient un même traitement en Norvège ou en Suède par exemple, or en Norvège l’enterrement aux termes de la loi doit avoir lieu dans les 10 jours ouvrables, au Danemark dans les huit jours qui suivent le décès.
Eva Brunne, évêque de Stockholm, déplore dans un entretien à l’AFP qu’aujourd’hui « on donne la priorité à autre chose, un voyage ou une obligation professionnelle importante qui font que l’enterrement d’une vieille mère
attendra ».
Anders Jarlet trouve la pratique suédoise déplorable : « S’occuper des morts, c’est une des choses qui nous distinguent des autres espèces animales. »
C’est donc aussi le signe d’une société individualiste qui selon Ulf Lerneus, président de l’Association des pompes funèbres, « exile ses vieux dans des maisons de repos où, aux yeux de leurs enfants, ils sont déjà morts ».
Néanmoins en Suède les Juifs et les Musulmans sont enterrés entre un et cinq jours après la mort conformément à leur tradition.
Il y a tout de même une limite en Suède, la loi exigeant qu’à défaut de crémation le corps soit enseveli dans le mois. Les cimetières suédois, sauf à Stockholm par exemple, sont placés sous l’autorité de l’Église de Suède quelle que soit la religion ou l’absence de religion du défunt. Les Suédois ne sont pas très pratiquants mais 83 % des obsèques sont religieuses et ces obsèques ont lieu à l’église qui peut être une église évangélique, une église libre, une église catholique, orthodoxe… Les rares obsèques purement civiles ont eu parfois dans une chapelle, parfois à l’extérieur par exemple dans un jardin, sous la conduite d’un maître de cérémonie civil.
Depuis peu certains en Suède ont recours à la promession, ou funérailles écologiques, selon le procédé développé en 1999 par le docteur Susanne Wiigh-Mäsak et qui consiste à plonger le corps dans de l’azote liquide en sorte qu’il devient friable et l’on provoque sa destruction en particules fines ; la poudre obtenue est placée dans une urne biodégradable qui peut-être incinérée ou enterrée…